vendredi 15 août 2014

Renouvellement du Conseil National de la Jeunesse : un sujet qui divise les jeunes


 

Tout est parti d’une sortie médiatique de certaines structures de jeunesses demandant l’organisation de nouvelles élections suite au terme du mandat de l’actuel bureau du Conseil National de la Jeunesse du Niger (CNJN). Une lettre ouverte du Mouvement des Jeunes pour le Développement a d’ailleurs été écrite à l’intention du Ministre de la Jeunesse.

Le bureau du CNJN avec à sa tête Aliou Oumarou a alors décidé de leur répondre via une conférence de presse. Pour Aliou, « si le ministère met 20 ans pour renouveler l’actuel bureau, on restera 20 ans. Ce qui n’est pas du tout notre objectif. » En arguant que même s’il y a renouvellement, le bureau national sera le dernier à être renouvelle, « le jour où il y aura un nouveau bureau, personne ne les verra » ajoute-il. Occasion saisie par Aliou pour annoncer l’organisation de la 8eme édition du camp national de la jeunesse. Pour lui, leurs détracteurs sont manipulés par les politiciens, et « celui qui prend l’argent d’homme politique pour s’attaquer à nous, c’est un ennemi que la jeunesse doit combattre » a-t-il dit, tout en ajoutant que le CNJN est l’un des meilleurs conseils de jeunesse de notre continent.

Du berger à la bergère, les structures sorties pour demander le renouvellement du bureau du CNJN décident de réagir en répondant cette fois-ci à Aliou Oumarou. « Le tazartché ne passera pas en milieu jeune en 2014 et nous allons prendre toutes les dispositions nécessaires pour y faire face. », ils ont fait de ces mots leur leitmotiv. Contrairement aux dires de « l’ancien Président du CNJN (…) Le CNJN dispose bel et bien de textes (…) La lettre ouverte a été adressée au Ministre de la Jeunesse pas au CNJN », en s’interrogeant  si « Aliou se prend comme pour le Ministre de la Jeunesse ».  Pour eux, le CNJN ne peut être cité parmi les premier du continent car n’ayant même plus un siège alors qu’il en avait en 2011, date de leur élections. Par rapport au reproches faites par Aliou selon laquelle ces jeunes seraient manipulés par le politique, ils répondent que « Nous tenons à démentir formellement cette affirmation et nous allons saisir la justice pour qu’il puisse nous amener ses preuves ». Un combat qu’ils annoncent compter mener « jusqu’au renouvellement du CNJN ».

A l’heure actuelle, c’est l’un des sujets qui fait la une des discussions entre jeunes. Deux bords se font principalement constater : Ceux qui soutiennent le camp de Aliou Oumarou en prétextant qu’il a œuvré pour la jeunesse nigérienne, et de l’autre côté les jeunes, qui estiment qu’il est temps que ce bureau cède sa place à un nouveau, instaurant ainsi une division au sein de cette jeunesse qui a déjà du mal à faire front commun contre les maux qui l’assaillent. Le Conseil National de la Jeunesse, cette instance représentative de toute la génération consciente de notre pays, risque de ne pas atteindre sa mission, si la situation continue à une telle allure. Il y va alors de l’intérêt de tous, que le ministère sous la tutelle duquel le CNJN est (le ministère de la jeunesse), se prononce pour mettre fin à ce combat médiatique.  

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