« Nous devons perpétuellement lutter pour arracher
nos droits, mais pas pour autant s’en prendre aux biens publics et privés » a annoncé le camarade Anass Djirbil, Secrétaire Général
du Comité Directeur, lors de son allocution pour le lancement de la semaine du
scolaire nigérien. Cette quatrième édition placée sous le parrainage du Recteur
de l’université de Niamey a pour thème « Rôle du scolaire nigérien dans la
consolidation de la paix et l’unité nationale pour un développement socio-économique,
politique et culturel. ». Un thème qui vient à point nommé dans un Niger
qui lutte perpétuellement pour consolider cet acquis si précieux sans lequel
aucun projet durable n’est possible : la paix. Connu pour être des « casseurs »
à l’occasion de leurs marches, aujourd’hui, les scolaires ont compris que saccager
n’est pas la solution. Cette semaine du scolaire soutenue par l’Unicef, est l’occasion
d’entretenir les membres des différentes sous-sections venus de tout le Niger sur
l’importance de la préservation de la quiétude ainsi que sur les moyens dont
ils disposent pour faire valoir leurs droits, ce, sans avoir à user de la
violence. « Aujourd’hui, il est question
pour nous, de nous soucieux du sort de nos petits frères qui quittent les bancs
à partir de l’école primaire sans aucun repaire. Notre souci devrait être
orienté à comment améliorer la qualité de l’enseignement au regard du résultat catastrophique
de 26% cette année » a dit Anass, pour qui la solution peut venir de
la création de 4 futures facultés des sciences de l’éducation. Comment ne pas rappeler les difficultés
auxquelles fait face l’enseignement supérieur ? Le comité Directeur a alors demandé une attention particulière à l’endroit
de ce secteur. Car pour le SG, «
aucun pays au monde n’a regretté pour avoir investi dans l’éducation de ses
fils », tout en regrettant qu’il n’y ait aucun enseignant de rang magistral
dans certains départements de nos universités.
Le scolaire nigérien,
c’est aussi ces étudiants de l’extérieur. Des étudiants qui font face à des difficultés
de divers ordre parmi lesquels, l’accession à la bourse. Anass estime qu’il
faut redorer l’image de notre pays en les mettant à l’abri de telles situations.
Car, ils sont nos ambassadeurs et constituent l’image de notre pays à l’extérieur.
Pour le parrain de
cette semaine des scolaires, ce thème est très illustratif d’un souci largement
partagé bien au delà du milieu scolaire, celui de voir œuvré en citoyen
exemplaire et équilibré à l’amélioration qualitative et quantitative de la
situation économique et politique de notre pays.
En plus de plusieurs
activités culturelles et sportives, cette semaine du scolaire nigérien est aussi
l’occasion pour le Comité Directeur de l’USN de « bien baliser »
leurs actions afin d’être beaucoup plus efficace et utile aux scolaires.
Le monde scolaire doit avoir le libre choix dans la recherche de la paix! DONC IL FAUT REVOIR LE DROIT SCOLAIRE AFIN QUE LA PAIX CONTINUE RÉGNER
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