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Jeunesse du Niger

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lundi 28 décembre 2015

COMMUNIQUE DE PRESSE DES ETUDIANTS NIGÉRIENS BÉNÉFICIAIRES DE LA BOURSE SPÉCIALE (Sup Management/Fès Maroc)‏

Point de Presse de la Délégation des Etudiants Nigériens   bénéficiaires de la  Bourse Spéciale (D.E.N.B.S)
Chers militantes et militants de la délégation des étudiants nigériens bénéficiaires de la bourse spéciale inscrits à Sup ’management Fès/Maroc ;
En cette date du 26 décembre 2015, le C.E de la DENBS tient à informer l’opinion publique nationale et internationale sur des questions concernant nos conditions de vie et d’études ;
Entre temps, nous rappelons que le ministère de l’enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation a fait sortir un arrêté N° 00083 en date du 05 Août 2014, fixant les modalités de mise en œuvre d’un programme spécial du gouvernement pour la formation des étudiants ;
Nous précisons également que le titre II dudit arrêté  prévoit en son article 6 que :
La bourse d’études comprend :
·         Une indemnité de subsistance ;
·         Un titre de transport ;
·         Des œuvres universitaires lorsque des prestations inhérentes sont assurées ;
·         Des frais de formation.
Cependant, une fois sur le territoire Marocain, tout a changé :
·         La veille de notre départ une somme de 138 000 Fcfa nous a été remise comme frais d’installation. Contre toute attente, l’ANAB nous fait croire que ce montant représentait la première tranche (octobre-novembre-décembre 2014) de notre indemnité de subsistance ;
·         Sur l’indemnité de subsistance qui est de 210 euros par trimestre, il est effectué un prélèvement de 120 euros (soit disant la contribution de chaque étudiant aux œuvres universitaires), contrairement à ce que dit l’article 6 précité faisant la distinction entre (indemnité de subsistance et œuvres sociales);
·         Concernant les 110 camarades arrivés en février 2015, l’ANAB refuse de leur payer leur bourse trimestrielle d’octobre-novembre-décembre 2014 ;
·         Il faut noter également que la prise en charge médicale n’est pas assurée, raison pour laquelle les étudiants payent eux mêmes leurs ordonnances ;
·         Et pire, pendant les vacances universitaires 2014-2015, les œuvres sociales ont été suspendues ;
·         Malgré cette suspension, un prélèvement de 60 euros a été effectué sur le montant de la bourse de cette période. Les 45 euros restants n’ont pas été perçus par les étudiants et se trouve à l’ambassade de la République du Niger au Maroc jusqu’à la régularisation.
En conséquence, nous étudiants nigériens bénéficiaires de la bourse spéciale rappelons au gouvernement nigérien que nos droits sont bafoués avec la complicité de certains responsables de ce programme ;
Réclamons et exigeons dans l’immédiat :
1.      Le remboursement de nos premières tranches d’indemnité de subsistance ;
2.      Le rappel de la bourse pour les 110 camarades arrivés en février 2015 ;
3.      Le remboursement des montants imputés sur les bourses déjà perçues, soit au total 240 euros par étudiant ;
4.      le paiement de l’intégralité de la bourse des vacances ;
5.      Le remboursement des frais  d’ordonnances déjà payées ;
6.      L’effectivité de la prise en charge des frais médicaux ;
Enfin,
v  Nous remercions les efforts du gouvernement de la 7eme République pour l’initiative de ce programme spécial et demandons au Président de la République, chef de l’Etat de prendre les mesures nécessaires afin que la lumière soit faite autour de l’exécution de ce programme ;
v  Nous déplorons le comportement des hommes politiques qu’ils soient de la majorité ou de l’opposition à la veille des élections ;
v  Présentons nos condoléances aux familles des victimes suite aux attentats du groupe terroriste Boko-Haram ;
v  Et saluons le courage de nos forces de défenses et de sécurité dans la défense de l’intégrité du territoire national.
Vive le Niger !!!                                                           
Vive l’USN !!!                                                                 
Vive la DENBS !!!
Tous unis nous vaincrons.

mercredi 23 décembre 2015

La chicha est plus dangereuse que la cigarette

Des experts internationaux de la santé réunis à Abou Dhabi ont averti que fumer le narguilé, la pipe à eau très répandue et qui fait des émules ailleur, pouvait être plus nocif que la cigarette.
Selon l'Atlas du tabac, lancé lors de la conférence mondiale sur le tabac ou la santé, "une simple bouffée de narguilé est presque égale au volume de fumée inhalé avec une cigarette".
Pour un responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), "une séance de chicha - autre nom utilisé pour la pipe à eau - peut être équivalent à fumer 20 à 30 cigarettes (...) ce qui peut être très dangereux".
Le narguilé, qui jusque récemment était surtout fumé par des hommes âgés, est devenu une grande source d'inquiétude pour les mouvements anti-tabac, dans la mesure où il est de plus en plus populaire sur les campus universitaires.
La chicha a la cote chez les jeunes
Le nombre d'adeptes s'est en effet développé ces dernières années aux Etats-Unis et en Europe voir même en Afrique

. "Des jeunes entre 18 et 24 ans, éduqués et urbains" fument de plus en plus le narguilé, a indiqué à l'AFP Gemma Vestal, qui travaille pour l'"Initiative pour un monde sans tabac", un département dépendant de l'OMS.
Selon Ghazi Zaatari, de la faculté de médecine de l'Université américaine de Beyrouth, les saveurs aromatiques ajoutées au tabac offrent aux jeunes fumeurs une alternative "plus douce" au goût du tabac traditionnel.
Peu de mesures de restriction
Gemma Vestal met en garde contre la grande quantité de monoxyde de carbone dans le narguilé. "Ses effets nocifs comprennent un impact sur le système respiratoire, le système cardio-vasculaire, l'activité orale et les dents", indique l'étude de l'OMS.
Alors que les compagnies internationales de tabac investissent de plus en plus dans le créneau du narguilé, selon des experts, peu de mesures ont été prises pour freiner l'utilisation des narguilés, comparées à celles prises contre la cigarette.
Selon l'Atlas du tabac, "les pipes à eau relèvent d'une catégorie moins ou pas contrôlée de produits liés au tabac".

Le conflit au Nigeria oblige plus d’un million d’enfants à quitter l’école

Le conflit au Nigeria oblige plus d’un million d’enfants à quitter l’école

Malgré la réouverture de certaines écoles, l’insécurité reste un obstacle à l’éducation. La violence et les attaques contre les populations civiles du Nord-Est du Nigeria et ses pays voisins ont forcé plus d’un million d’enfants à quitter l’école, selon l’UNICEF.
Le nombre d’enfants qui passent à côté de leur scolarité à cause des conflits s’ajoute aux 11 millions d’enfants en âge d’aller à l’école primaire au Nigeria, au Cameroun, au Tchad et au Niger et qui n’étaient pas scolarisés avant le début de la crise.
« C’est un chiffre effarant, » déclare Manuel Fontaine, le directeur régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. « Le conflit a été un énorme choc pour l’éducation dans la région, et la violence a maintenu beaucoup d’enfants hors des salles de classe depuis plus d’un an, augmentant leur risque d’abandonner complètement l’école. »
A travers le Nigeria, le Camerounle Tchad et le Niger, ce sont plus de 2 000 écoles qui restent closes en raison du conflit – pour certaines depuis plus d’un an- et des centaines qui ont été attaquées, pillées ou incendiées. Au Nord du Cameroun, seulement une école sur les 135 fermées en 2014 a pu rouvrir cette année.
Dans le Nord-Est du Nigeria, l’UNICEF a soutenu le retour à l’école de 170 000 enfants dans les zones les plus sûres des 3 états les plus affectés par le conflit, où la majorité des écoles ont pu rouvrir. Cependant beaucoup de salles de classe sont surpeuplées du fait que certains bâtiments soient utilisés pour héberger les très nombreuses personnes déplacées à cause du conflit. Dans ces zones, certains enseignants déplacés, ayant eux-mêmes fui les combats, s’engagent dans le maintien de l’école et les classes fonctionnent souvent avec un système de roulement pour permettre à plus d’enfants de suivre les cours.
Dans d’autres régions cependant, l’insécurité, la peur des violences et des attaques empêchent beaucoup d’enseignants d’assurer les cours et découragent les parents d’envoyer leurs enfants à l’école. Rien qu’au Nigeria, environ 600 enseignants ont été tués depuis le début de l’insurrection de Boko Haram.
« Le défi à relever est de maintenir les enfants en sécurité sans interrompre leur scolarité, » a ajouté Manuel Fontaine. « Les écoles ont été les cibles d’attaques, et les enfants ont peur de retourner à l’école ; plus ils restent déscolarisés, plus ils ont de risques d’être victimes d’abus et d’être recrutés par des groupes armés. »
Avec les gouvernements, les ONG et d’autres partenaires, l’UNICEF a mis en place des espaces temporaires pour l’éducation, a rénové et agrandi des écoles, au bénéfice de 67 000 enfants. De plus, l’UNICEF a formé des enseignants au soutien psychosocial et a fourni à 132 000 enfants déracinés par le conflit du matériel scolaire, notamment dans des écoles locales qui hébergent des élèves déplacés.
Cependant, les contraintes de sécurité et le manque de financements entravent l’accès à l’éducation et l’approvisionnement en matériel scolaire d’urgence. Pour l’instant, l’UNICEF a reçu 44% des financements requis en 2015 pour répondre aux besoins humanitaires des enfants au Niger, au Nigeria, au Cameroun et au Tchad.
En 2016, l’UNICEF aura besoin de près de 23 millions de dollars pour fournir un accès à l’éducation aux enfants affectés par les conflits dans les 4 pays, dont la plupart vivent dans la région du Lac Tchad.

lundi 21 décembre 2015

Don de vetements aux populations vulnerables

En cette période de froid, nombreuses sont les personnes qui n’ont pas les moyens de se vêtir correctement pour ainsi se protéger. Le manque de protection en cette période peut pourtant provoquer plusieurs maladies. Un groupe de jeunes réuni autour d’un mouvement qui porte comme nom « Au Cœur de la Solidarité » a décidé de parler au nom de ces personnes vulnérables en organisant une collecte d’habits. Durant des semaines, ils ont collecté auprès des bonnes volontés des habits constitués pour la plus part de vêtements de protection contre le froid, de draps mais aussi du vivre.
« Au cœur de la Solidarité » a saisi la journée du 18 décembre pour remettre ces vêtements aux personnes qui en ont besoin. Une façon d’apporter le sourire à ces « ces oublier du système » en cette journée de fête nationale. C’est le quartier Saga de Niamey qui a abrité cette cérémonie sobre mais pleine d’émotions.

Cette action combien salutaires de la part des jeunes démontre la place qu’occupe le mot SOLIDARITE dans les cœurs et les actions d’une jeunesse engagée à changer les choses.  


jeudi 17 décembre 2015

Classement IDH du Niger

Après la publication du classement de l'IDH 2015, qui place notre pays, le #Niger 188e sur 188 pays retenus pour cette édition, les langues se sont délitées et beaucoup d'entre nous se sont précipités pour désigner "facilement" le gouvernement comme "Responsable" de cette situation. Si cela est en partie vrai, le mea-culpa doit être général. En effet, les critères que le PNUD prend en compte pour établir son classement relèvent, pour leur majorité, d'ordre structurel. Ce qui laisse penser que le problème de l'éducation, pour ne citer que celui-ci, ne date pas d'aujourd'hui. Et le piteux état dans lequel "végète" ce secteur combien stratégique est le résultat des mauvaises politiques conduites par les précédents dirigeants et actuels ainsi que le Peuple qui a démissionné de son rôle de "contrôleur"de l'action publique. Les pays qui caracolent dans ce classement ont pour la plupart fait de l'Education leur premier poste de dépenses publiques. Ce qui contraste avec le choix opéré par nos autorités d'allouer de maigres ressources financières à l'Education. Et la suite, nous la connaissons.
On a coutume de dire que "mieux vaut tard que jamais".
Aux problèmes d'ordre structurel, réformes et mesures structurelles à mettre en œuvre.
Être 188e/188 signifie juste qu'on doit revoir notre copie, rien n'est figé et que de nombreuses opportunités s'offrent à nous. On a la chance d'avoir de modèles de développement en face de nous et qui nous sont facilement transposables. A nous de copier les "bons".
Ce qui suppose, par ailleurs, de s'intéresser davantage à l'exercice du pouvoir qu'à la conquête de celui-ci. Ce qui est loin d'être gagné.