A l’occasion de la célébration de leur
journée, la génération consciente de la capitale de Damagaram a décidé elle aussi
d’accompagner cette édition en initiant des activités. Il s’agit d’une conférence
débat sur le thème retenu pour cette édition : la santé mentale des jeunes est
importante et une kermesse.
Cette conférence débat à laquelle les jeunes
ont répondu présent, a été animée par un psychologue, Hakilou Abdou Mounkaila.
Il s’est agit pour lui de donner la définition de la santé mentale avant de
donner les causses, les inconséquences ainsi qu’une proposition de solution.
Pour lui les problèmes mentaux peuvent être liés à l’échec scolaire, au manque
d’emploi, le rejet de la société ou
encore l’environnement dans lequel vie la personne. Des situations qui peuvent
conduire à la prise de stupéfiants. Résultat : hausse du nombre de personne
surmenée, des violences, viols, et
malades mentaux. Afin de trouver une
issues aux problèmes mentaux, le conférencier prévient que « nous ne devons pas compter uniquement sur l’Etat, car nous
pouvons nous aussi prévenir ces troubles (…)
La prise de drogue et autres
produit ne nous aidera pas à oublier nos problèmes. Aussitôt que les effets de
la drogue auront passé, vous retomberez dans la même situation » Il propose
alors de chercher la solution à nos problèmes de façon posée, sans avoir à user
de ces moyens et avoir aussi un comportement responsable. Comme recommandation
à l’intention de l’Etat, le conférencier propose que l’Etat doit trouver de
l’emploi aux jeunes, mettre tous les jeunes au même pied d’égalité, organiser
des campagnes d’éducation sanitaire dans les écoles et fadas, soutenir l’école…
Suite à cet exposé en langue haoussa, nombreux
ont été les jeunes qui ont pris la parole qui pour contribuer ou pour formuler
des recommandations dans le but de faire chuter le taux de malades mentaux.
Ainsi, pour Rachid estime, « c’est l’impunité dont sont victimes
beaucoup de jeunes, qui les rend malades mentalement ». C’est pourquoi
« nous jeunes, sommes prêt à arrêter
la consommation de stupéfiants à conditions que nos ainés mettent fin à
l’impunité ».
Les jeunes leaders peuvent jouer un grand rôle dans la réduction
du taux de jeunes ayant des problèmes mentaux, estime le représentant des étudiants
de l’université de Zinder. C’est pourquoi, il demande aux partenaires du Niger
à l’exemple de l’Unicef « car l’Etat
ne peut pas tout faire », de les aider à mener des sessions de
sensibilisations dans les écoles, fadas… abordant dans le même sens que Rachid,
Rachida pense que ces problèmes mentaux auxquels font face les jeunes, sont la résultante
des fausses promesses de la part de nos politiciens et du manque d'emploi.
Apres cette conférence débat, s’en est suivie
une kermesse au sein de la maison des jeunes et de culture de la ville de Damagaram.
Kermesse à laquelle plusieurs jeunes, filles comme garçon ont pris part.
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