jeudi 14 août 2014

Célébration de la journée internationale de la jeunesse : une journée riche en activité à Zinder



 
 
A l’occasion de la célébration de leur journée, la génération consciente de la capitale de Damagaram a décidé elle aussi d’accompagner cette édition en initiant des activités. Il s’agit d’une conférence débat sur le thème retenu pour cette édition : la santé mentale des jeunes est importante et une kermesse.

Cette conférence débat à laquelle les jeunes ont répondu présent, a été animée par un psychologue, Hakilou Abdou Mounkaila. Il s’est agit pour lui de donner la définition de la santé mentale avant de donner les causses, les inconséquences ainsi qu’une proposition de solution. Pour lui les problèmes mentaux peuvent être liés à l’échec scolaire, au manque d’emploi,  le rejet de la société ou encore l’environnement dans lequel vie la personne. Des situations qui peuvent conduire à la prise de stupéfiants. Résultat : hausse du nombre de personne surmenée, des violences, viols,  et malades mentaux.  Afin de trouver une issues aux problèmes mentaux, le conférencier prévient que « nous ne devons pas compter uniquement sur l’Etat, car nous pouvons nous aussi prévenir ces troubles (…)
La prise de drogue et autres produit ne nous aidera pas à oublier nos problèmes. Aussitôt que les effets de la drogue auront passé, vous retomberez dans la même situation » Il propose alors de chercher la solution à nos problèmes de façon posée, sans avoir à user de ces moyens et avoir aussi un comportement responsable. Comme recommandation à l’intention de l’Etat, le conférencier propose que l’Etat doit trouver de l’emploi aux jeunes, mettre tous les jeunes au même pied d’égalité, organiser des campagnes d’éducation sanitaire dans les écoles et fadas, soutenir l’école…

Suite à cet exposé en langue haoussa, nombreux ont été les jeunes qui ont pris la parole qui pour contribuer ou pour formuler des recommandations dans le but de faire chuter le taux de malades mentaux. Ainsi, pour  Rachid estime, « c’est l’impunité dont sont victimes beaucoup de jeunes, qui les rend malades mentalement ». C’est pourquoi « nous jeunes, sommes prêt à arrêter la consommation de stupéfiants à conditions que nos ainés mettent fin à l’impunité ».
 Les jeunes leaders peuvent jouer un grand rôle dans la réduction du taux de jeunes ayant des problèmes mentaux, estime le représentant des étudiants de l’université de Zinder. C’est pourquoi, il demande aux partenaires du Niger à l’exemple de l’Unicef « car l’Etat ne peut pas tout faire », de les aider à mener des sessions de sensibilisations dans les écoles, fadas… abordant dans le même sens que Rachid, Rachida pense que ces problèmes mentaux auxquels font face les jeunes, sont la résultante des fausses promesses de la part de nos politiciens et du manque d'emploi.

Apres cette conférence débat, s’en est suivie une kermesse au sein de la maison des jeunes et de culture de la ville de Damagaram. Kermesse à laquelle plusieurs jeunes, filles comme garçon ont pris part.

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