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Jeunesse du Niger

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jeudi 31 juillet 2014

Impressions de l’atelier de validation du CoP-Niger - La nécessité de la GRD au Niger

En tant que représentante des jeunes et des femmes, j’ai pris part à l’atelier de validation de l’évaluation nationale en gestion axée sur les résultats de développement (GRD) du Niger. L’inclusion des questions de la jeunesse et du genre est essentielle pour un leadership en faveur d’une culture de résultat. Cela concourt à une meilleure autonomisation de ces populations vulnérables et rehausse le niveau d’éducation de cette frange de la population au vu de sa proportion importante pour mieux favoriser le développement du Niger.

Dans l’atelier de validation qui a réuni plus de 80 participants, tenu du 24 au 26 juin 2014 le dialogue a prévalu La nécessité de partager et de mutualiser les expériences de la CoP-Niger pour faire progresser la GRD au Niger et faire suivre et respecter les engagements pour améliorer la bonne pratique de GRD a été consentie. Une atmosphère de franchise et de transparence a été crée et a permis à chacun de s’exprimer aisément sur ce les résultats présentés. Il a permis, par le partage d’expériences et des discussions en plénière, de préparer collectivement une première feuille de route de travail et de planification, tant sur les actions à mener que sur le renforcement de la gouvernance et du financement favorisant la pratique de la GRD au Niger.

En ce qui concerne les bonnes pratiques, je retiens la démarche inclusive qui a consisté à donner l’opportunité de participer aux discussions dans un dialogue ouvert ; aussi la responsabilité partagée de tout acteur de développement c'est-à-dire que tout acteur doit être actif dans l’apport des résultats et enfin l’esprit de la créativité qui permet à chaque acteur de sortir du cadre habituel et de trouver des manières d’interagir pour la réussite du mécanisme de la GRD.

Les résultats présentés lors de l’atelier m’ont paru très intéressants et satisfaisant parce qu’ils proviennent d’un travail sérieux dont la méthodologie est basée sur la conduite de focus groupe au sein des institutions concernées et cela nous ont permis de faire des analyses constructives en se basant bien sur le barème d’évaluation, l’outil de travail en question et les résultats obtenus lors des focus. Le plus intéressant à mon avis personnel est celui du secteur éducatif puisque les résultats présentés reflètent la réalité à l’œil nu.

L’approfondissement des mes connaissances en GRD au dit atelier me permettra non seulement de m’auto évaluer à chaque instant dans mes activités de tous les jours et aussi partager mes expériences avec les collègues, partenaires et entourage pour qu’ensemble nous puissions avoir une idée sur ce que nous faisons afin d’améliorer la GRD au Niger.

 Halilatou Issoufou Mamane

"Accélérer les efforts" contre l’excision et les mariages forcés précoces

700 millions de femmes dans le monde ont été mariées avant leurs 18 ans, 130 millions excisées. Les progrès enregistrés ces 30 dernières années sont insuffisants.

Faire disparaître les mariages de mineures et les mutilations génitales féminines en l’espace d’une génération. C’est l’objectif affiché au premier ‘Girl Summit’, "sommet des filles" qui s’est tenu le 22 juillet à Londres.
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Signaux encourageants
A l’échelle internationale, les ONG et États participants se sont engagés à faire de la lutte contre les mutilations génitales féminines et les mariages précoces une priorité, promesses financières à l’appui.
Aujourd’hui dans les 29 pays où la pratique est courante – en Afrique et au Moyen Orient -, plus de 130 millions de filles et de femmes ont subi une forme de mutilation génitale.
VOIR :
L’exposition interactive :"Too young to wed", ("Trop jeunes pour le mariage"), qui s’appuie en particulier sur les photos de Stephanie Sinclair.
Un blog instagram vient par ailleurs d’être créé.
Elles sont plus de 700 millions à avoir été mariées avant leurs 18 ans, et plus d’un tiers d’entre elles avant même leurs 15 ans(Voir la carte de l’ONG Girls Not Brides).
Il existe certes des signaux encourageants. « Aujourd’hui, une adolescente a environ un tiers de risque en moins de subir une excision qu’il y a 30 ans », relève l’UNICEF, le fonds des Nations Unies pour l’enfance, ce 22 juillet. Si 90% des femmes et des filles sont concernées en Égypte, le premier procès de l’excision vient de se tenir dans le pays. Le Yémen envisage enfin d’interdire les MGF et le mariage avant 18 ans.
La croissance de la population contrebalance les progrès
Les progrès sont dus aux évolutions législatives mais aussi à l’engagement des communautés – et notamment des hommes, voir cet exemple au Kenya. Toutefois, changer les mentalités est un travail difficile, note l’UNICEF : « De récentes données montrent que la majorité des personnes dans les pays où les MGF sont pratiquées pensent qu’elles doivent cesser, mais continuent pourtant de contraindre leurs filles à subir la pratique, à cause des fortes pressions sociales ».
Et « les chiffres nous disent qu’il faut accélérer nos efforts », avertit le Directeur exécutif de l’UNICEF Anthony Lake. Tout simplement parce la croissance de la population dans les pays concernés contrebalance les progrès : si les taux de déclin observés ces trois dernières décennies se maintiennent, plus de 63 millions de filles seront encore excisées d’ici à 2050, estime l’UNICEF. Et le nombre de femmes qui ont été mariées avant leur majorité (plus de 700 millions aujourd’hui) restera stable. Sans compter que les conflits pèsent sur ces situations, comme c’est le cas aujourd’hui en Syrie.
Les filles qui ont accès à l’éducation secondaire sont six fois moins susceptibles d’être mariées avant 18 ans
La déclaration adoptée en mars dernier à l’issue de la 58ème Commission de la condition du statut de la femme à l’ONU appelle clairement à la fin des mutilations génitales féminines et des mariages précoces (Voir aussi : Première internationale pour dire non à l’excision).
Et ce sont les actions de terrain qui feront avancer les choses. En particulier l’accès à l’éducation. Une statistique est particulièrement parlante, comme le relevait le Fonds mondial de l’ONU pour la population (UNFPA) le 11 octobre 2012, à l’occasion de la première « journée internationale des filles »  : les filles qui ont accès à l’éducation secondaire sont six fois moins susceptibles d’être mariées avant 18 ans.
 
Source : lesnouvellesnews.com
Photo : Unicef Niger/F.Therrien

mardi 29 juillet 2014

Yali 2014/OBAMA : « Vous n’êtes pas liés par le passé »

500 jeunes africains ont échangé avec le président américain Barack Obama ce lundi 28 juillet 2014 à Washington. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme « Washington Fellowship for Young African Leaders », initié par la maison blanche.
Le président Barack Obama dans son adresse à la jeunesse africaine croit aux potentiels du  plus jeune continent. Pour le locataire de la maison Blanche, la jeunesse africaine a toutes ses chances. «  Le grand avantage d’être jeune, c’est que vous n’êtes pas lié par le passé, et vous pouvez façonner l’avenir », a-t-il indiqué.
Les heureux boursiers ont saisi l’occasion pour aborder plusieurs sujets avec le président américain, notamment les questions qui doivent faire la priorité du continent africain. « Quelles que soient les ressources d’un pays, si vous n’avez un pas un ensemble de lois, le respect pour les droits civiques et les droits de l’homme, si vous n’avez pas de liberté d’expression et de rassemblement (. . .), il est très rare qu’un pays réussisse dans la duré », a déclaré Barack Obama.
Evoquant le prochain sommet USA-Afrique qui se tiendra en août 2014, le président américain a indiqué que la rencontre est « historique ». Il a également insisté sur la nécessité  pour l’Afrique d’être prospère et autonome afin de réponde aux défis de « la sécurité, la prospérité et la justice » dans le monde.
Organisé par le gouvernement américain en partenariat avec plusieurs universités des USA, le programme YALI reçoit chaque année, 500 jeunes leaders africains qui s’outillent pour le développement de leur continent.
Pour rappel, le programme comporte un séminaire de six semaines sur le leadership, un sommet Présidentiel à Washington D.C, des stages pratiques offerts à environ 100 des 500 boursiers et des activités de suivi sur le continent africain.

vendredi 25 juillet 2014

Le Niger invité au Tournoi International de Football Féminin de Ouagadougou 2014


A l’édition 2013 du TIFFO la FENI-FOOT a organisé la participation d’une équipe Nigérienne
L’équipe représentant le Niger au TIFFO 2013
au tournoi. L’équipe s’était classée à la 4ieme place sur 6 équipes (venant de 6 Pays).  Avec  1 match gagné et 2 matches perdus. 

Le TIFFO 2014 se tiendra entre le 17 et le 31 Aout selon le nombre des équipes confirmées.  Le délai de confirmations est prévu pour le 31 Juillet, ainsi l’organisation pourra arrêter un calendrier et procéder au tirage au sort.  Le règlement n'a pas changé et concerne donc des équipes principalement composées de joueuses de la catégorie senior.

Malgré qu’un bon nombre des joueuses nigériennes aient interrompu les entraînements pour le mois de ramadan la FENI-FOOT , une occasion est donnée pour rélancer le football féminin au Niger.  Deux options s'offrent à la fenifoot : - composer une équipe elle-même (comme en 2013) ou s'appueyer sur une des équipes existantes afin qu’il puisse participer au nom du Niger (comme le font la plus part des autres pays participants).

jeudi 24 juillet 2014

La pluie est de retour, quelques soucis aussi !


Après la canicule vécue plusieurs mois durant, l'on assiste à un retour en force de la pluie, mettant ainsi un terme aux inquiétudes relativement à l'installation effective de la saison des pluies. En l'espace de 10 jours, Niamey la capitale a enregistré deux grosses pluies. Si le spectre des inondations provoquées par les eaux du fleuve n'est pas encore à l'ordre du jour, les habitants de la capitale font face à un autre souci. Le ruissellement ou plutôt la stagnation des eaux.
En effet, avec la saison des pluies, certaines rues de la capitale sont réputées pour leur impraticabilité. Dans certains quartiers comme Bobiel, Nord Faisceau, Lazaret, Zarmagandey à la Rive droite, pour ne citer que ceux-là, ce sont de véritables mares saisonnières qui font leur apparition, compliquant davantage les problèmes de transport pour les populations résidentes. Ainsi, il suffit de dire au taximan le nom de certains quartiers pour qu'il appuie sur son accélérateur. Le plus gentil multiplie par deux, voire par trois, les frais de la course de taxi. Du reste, aucun quartier n'est d'ailleurs épargné.


Mise à part, les désagréments qu'implique une telle situation en termes de mobilité, les eaux stagnantes créent un véritable ''eldorado'' pour les moustiques qui viennent s'y reproduire. Ce qui ajoute aux soucis des ménages le risque de chopper le paludisme, notamment pour les plus jeunes. La question de la stagnation des eaux soulève toute la problématique de la voirie dans notre capitale. Et la responsabilité est partagée. Pour les pouvoirs publics, les infrastructures sont non seulement vétustes mais aussi insuffisantes, sans compter que les nouveaux quartiers qui poussent, à la faveur de l'urbanisation accélérée, sont totalement dépourvus d'infrastructures d'assainissement.
L'autre aspect de la question, c'est le manque d'entretien desdites infrastructures et le comportement des populations qui n'hésitent pas à transformer des caniveaux en décharges pour déchets solides. Le résultat et les conséquences sont là et s'imposent impitoyablement à tous. Chaque année, on reprend le même refrain: rues et maisons inondées. Et c'est parti pour le calvaire, tant que le ciel nous sera clément.
Siradji Sanda
 
 
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mardi 22 juillet 2014

Deuxième étape de la formation des rappeurs Nigériens au CCFN Jean Rouch de Zinder


 
Après Smarty de la formation Yelen l’année passée, c’est au tour de Smokey, un poids lourd du rap burkinabé, d'apporter lui aussi sa contribution dans la formation des rappeurs Nigériens. Il a fallu d’abord faire une sorte de bilan des compétences déjà acquises lors de la prémière étape de l’atelier entre ces deux formateurs pour mieux préparer la dite formation a annoncé Smokey.

 Organisé du 11 au 20 Juillet 2014 par le Centre Culturel Franco-Nigerien sur  financement de l’UNICEF/NIGER, cet atelier de formation régroupant une vingtaine d’artistes venus des differentes régions du pays vise à donner des armes et outils nécessaires à ces jeunes rappeurs pour développer et redynamiser leurs metier. Préparer ces rappeurs et ceux qui font la musique urbaine pour qu’ils puissent  etre suffisamment autonomes, indépendants, et  acquérir une connaissance réelle du terrain que ça soit au plan national comme international pour pouvoir finaliser et exporter leurs oeuvres(convainquante pour leurs  publics, leurs environnements et aussi compétitves au niveau international).

La formation est axée sur une sorte de méthodologie de l’écriture,  la connaissance du public auquel on s’adresse, le milieu dans lequel on est , la thèmatique, la façon de résumer le contenu d’un texte (tout ce qui est information, tout ce qui peut permettre d’agrementer le texte, le rendre lisible, odible et interessant ; les causes et les effets), la forme poètique du texte et après , travailler sur les outils ; c'est-à-dire les dictionnaires générals, les dictionnaires des mots…ect

Après tout ceci, vient la mise en forme d’un point de vue technique c'est-à-dire l’adapter  à l’instrumentalisation ayant déjà étudié ce que  le centre,  l’échantillonnage et le processus du renvoi au droit d’auteur. On passe ensuite directement à la connaissance de ce que :

-Un auteur

-Un compositeur

-Un éditeur

-Un arrangeur

-Un producteur

Selon Smokey : " Il faut apprendre à chacun à faire sa part de travail ; la musique est une sorte d’équipe un peu à l’image du football où certains sont sur le banc, certains sont sur le terrain. Et en meme temps,  il faut comprendre que tout le monde compte ; l’entraineur, le masseur, l’arbitre…C’est toute cette équipe qui fait en sorte que les choses fonctionnent. Donc les artiste aussi on besoin d’un manager, d’un éditeur, un directeur artistique, un producteur compétent qui ne pense pas à se remplir les poches mais, qui assure une vision et qui pense à la carrière d’un artiste.

Il ajoute que si ce mouvement est un peu éssoufflé au Burkina comme au Niger, les rappeurs sont  aussi responsables. Ils ne doivent pas toujours jeter  la pierre sur les institutions culturelles ou étatiques parcequ’ils n’ont pas su au bout d’un moment rénouvéler  un peu les formes de présentation du mouvement. Donc, il  ya un travail à faire.

Nous devons aussi renforcer notre collaboration Burkina Fasso Niger. Nous pouvons  créer une sorte de plateforme, un réseau  artistique de diffusion des nos œuvres et de promotion de nos spectacles.

Il faut un environnement culturel et meme politique qui soit necessaire  au developpement de tous ces genres musicaux en question. Il faut aussi travailler avec un peu de précision au niveau de la cible, et techniquement sur la qualité de la production pour que ça puisse se rependre."

Après la phase de la construction artistique, l’atelier propose pour la suite : la formation en technique d’élaboration d’un projet  artistique, une formation en ingenierie du studio c’est à dire en programation, en arrangement, en mixage, en mastering…

Pour concretiser les acquits de ces 10 jours d’intenses travaux, une chanson a été réalisée par le collectif des participants. Celle-ci sera mixée par Smokey une fois à Ouaga.

En définitive, le formateur avait rémercié la ville de Zinder, l’UNICEF, le CCFN, le Directeur du CCFN pour  l’acceuil très sympatique, pour aussi avoir mis les outils qu’il fallait pour que l’atelier se passe dans des très bonnes  conditions. Et en fin les rappeurs pour leurs assidutés et leurs participations effectives aux échanges qui leur ont permis d’assimiler très vite les contenus de ce qui leurs a été présenté.

 

Bachir Djibo

vendredi 18 juillet 2014

Premier Mandela sans Mandela


Le monde célèbre ce vendredi le "Mandela Day" pour la première fois depuis la mort de l'ex-président sud-africain, une journée déjà reconnue depuis cinq ans par l'ONU, qui appelle à aider ses semblables en hommage aux valeurs du militant anti-apartheid. Nelson Mandela, mort le 5 décembre, aurait eu 96 ans aujourd'hui. Chacun est invité, le 18 juillet, à consacrer symboliquement 67 minutes au service des autres, en hommage à ses 67 années de militantisme et d'action politique. Pour la première édition "en 2009, nous avions deux villes qui ont lancé le Mandela Day, Johannesburg et New York. En 2014, 126 pays du monde participent, avec plus de 1 000 manifestations", s'est félicité le directeur de la Fondation Mandela, Sello Hatang.
Pour cette première édition sans Mandela, plusieurs manifestations sont annoncés. En Afrique du Sud, le président Jacob Zuma a appelé ses concitoyens à sortir balais et serpillières. "Cette année, nous avons décidé d'honorer la mémoire de Madiba à travers une grande opération de nettoyage", a-t-il déclaré, appelant son illustre prédécesseur de son nom de clan, comme le font la plupart des Sud-Africains. "Nous devons montrer notre amour pour notre beau pays en nettoyant notre environnement, ensemble. De cette façon, nous travaillerons ensemble pour bâtir notre beau pays, comme nous l'a enseigné Madiba." "Parmi les activités auxquelles les gens peuvent participer, il y a le nettoyage des cours d'eau, des dispensaires ou des écoles, le ramassage des ordures, entre autres", a précisé le gouvernement mercredi. Non sans susciter quelques froncements de sourcils parmi les contribuables qui estiment qu'ils paient des impôts pour cela.
Tout ce que l'Afrique du Sud compte de dignitaires doit retrousser ses manches. Comme tous les ans, hommes ou femmes politiques ont fait savoir où ils se trouveraient, pour attirer micros et caméras. Jacob Zuma sera présent à Mvezo (sud), le village natal de Nelson Mandela, où il participera au nettoyage d'une école toute neuve. Un autre thème de la journée - qui n'a plus été mis en avant par les autorités ces derniers jours - est cette année la sécurité alimentaire, dans un pays où le quart des habitants ont faim.
"Dans un esprit de citoyenneté active, nous encourageons les Sud-Africains à répondre à l'appel pour lutter contre la faim, non seulement en plantant des légumes sur leurs trottoirs, mais aussi en donnant de la nourriture qu'ils ont en trop", a relevé la patronne du groupe de presse Primedia et fondatrice de la campagne civique Lead SA, Terry Volkwyn. Pour ceux qui ne veulent pas participer au grand nettoyage ou n'ont pas la main verte, les journaux sud-africains ne manquent pas d'idées : donner un coup de main dans un orphelinat, emmener des enfants défavorisés au stade, donner des livres aux écoles ou des couvertures aux enfants des rues, aider les grands-mères qui prennent en charge les orphelins du sida...
Dans ce pays où les niveaux d'insécurité sont effrayants, un sportif de Johannesburg offre même 67 minutes de cours d'autodéfense. Nelson Mandela est né le 18 juillet 1918. Infatigable combattant du régime ségrégationniste de l'apartheid - qui l'a emprisonné pendant vingt-sept ans -, il a réussi à éviter une guerre civile en devenant en 1994 le premier président noir d'une Afrique du Sud démocratique et pacifique, après avoir su pardonner à ses anciens geôliers.

jeudi 17 juillet 2014

Championnat Junior Région II au Burkina Faso : les athlètes nigériens reviennent avc de bons résultats

Le Burkina a abrité  les 2 et 3 juillet 2014, les championnats d’Afrique juniors d’athlétisme de la région II. Plus de 200 athlètes venant de 12 pays de la région 2, ont pris part à ces championnats. 
 
La FNA à envoyé une petite délégation au Championnat des Juniors Ouest Africaine (Region II) qui s'était mesurée avec succès aux athlètes des 9 autres pays présents (la région II compte 16 pays) : leBénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte-d’Ivoire, le Libéria, le Mali, la Mauritanie, le Sénégal et le Togo.

Mahamadou Souley 1er au 5000m
La délégation du Niger était composée de 5 athlètes accompagné par une entraineur (Mahaman Salissou) et le DTN de la FNA.  Chez les filles ce sont Balkisa Abdoulaye Kirro (ASV) et Mariam Mamoudou Itattou (ASV)  et chez les garçons Boubacar Alio (AS GNN), Djibo Housseini (ASV), et Mahamadou Souley (ASV) qui ont représentés le Niger.

Les jeunes de AS les Volcans ont eu le plus de succès avec :
  • Une médaille d’Or pour le cadet Mahamadou Souley au 5000m en 16’28’’13
  • Deux médailles d’Argent pour :
    • Balkissa Abdoulaye au 3000m en 10’54’’86
    • Mariam Mamoudou Itattou au 400m en 57’’16
 En plus de ces places d’honneur les nigériens ont réalisé les performances suivantes :
  • 1500m dames Balkissa Abdoulaye Kirro 5ème   en 4’57’’32
  • 100m hommes Boubacar Alio 5ème  en 11’’53
  • 400m hommes Djibo Oussenyni 4ème  en 49’’39
  • 800m hommes Djibo Oussenyni 4ème  en 1’57’’96

Il faut noter que lors de la course du 1500m des hommes, Mahamadou Djibo s’est classé 2em  mais a été disqualifie par la suite parce que les cadets n’ont pas le droit de courir une distance de plus de 400m dans des compétitions des juniors.

Vu la modeste taille de l’équipe, le Niger ne pouvait pas espérer faire mieux dans le classement général, néanmoins, notre pays se classe 6iem pays sur 10, dans un classement gagné par le pays organisateur suivi par le Sénégal et le Mali. 

mercredi 16 juillet 2014

Violences au Nigeria, les refigiés se comptent par millirs à Diffa.


Diffa subit de plein fouet les conséquences de la guerre que se livrent l’armée et le groupe terroriste Boko Harma au nord du Nigeria. Depuis la déclaration de l’état d’urgence, le Niger fait face à un afflux de 29 168 Nigériens et 10 044 Nigérians qui viennent chercher refuge dans la région de Diffa au Sud Est du Niger. La plupart sont des femmes et des enfants, ainsi que des adolescents, souvent suspectés d’appartenance à l’un ou l’autre des groupes armés et d’auto-défense qui se sont multipliés depuis le début des violences. Habitués à aller travailler au Nigeria, où les salaires sont meilleurs, les jeunes ne savent plus vers où se tourner pour gagner de quoi faire survivre la famille, installée au Niger. Les Nations unies interviennent auprès des populations hôtes, qui les accueillent en grande partie, et des personnes déplacées elles-mêmes, via des kits d’urgence.


Ibrahim Mahamadou, 17, retourné du Nigeria dans sa case, dans la cour qu’occupe sa famille à Diffa, mars 2014. Retourné du Nigeria depuis un mois, il y gagnait sa vie en travaillant dans une boulangerie, pour faire vivre ses parents, ses 5 frères et sœurs, de retour de Goubio, au nord du Nigeria. Fuyant l’instabilité provoquée par la secte islamiste Boko Haram, sa famille a préféré retourner à Diffa, leur ville d’origine. Depuis, ils vivent sous une hutte et ne vivent que de quelques subsides en gardant un site de production de briques. Ibrahim gagnait l’argent nécessaire à la survie du foyer en travaillant au Nigeria mais tout s’est arrêté un jour de février, quand les « Ngoura » sont arrivés en ville. Depuis, Ibrahim est à Diffa, et sans travail malgré tous ses efforts. 

« J’ai fui Goubio [au nord du Nigeria] quand les An Goura [porteurs de machette, en haoussa] sont arrivés dans le village, avec l’armée. Ce sont des jeunes des ghettos, ils sont payés pour aider les militaires, enrôler les jeunes et tuer les hommes.  Là-bas, la situation est intenable. Il n’y a jamais la paix. On vit dans une peur constante. On ne sait pas si le matin.
Unicef Niger 2014/Pierre Terdjman

lundi 14 juillet 2014

Quand le phenomene des « palais » s'etend à l'est de notre pays.


Le phénomène des « palais », sorte de gangs violents d’adolescents filles et garçons, apparu à Zinder au début de la décennie, s’est peu à peu répandu vers l’Est, région négligée par les autorités et les partenaires au développement. Ces groupes d’adolescents oisifs, le plus souvent rejetés et maltraités par leur famille, commettent vols, viols et attaques ciblées pour obtenir l’argent nécessaire à la survie du groupe, et à sa réputation violente. Inspirés par les chanteurs de rap français dont ils regardent les clips video sur Internet et la télévision, la plupart d’entre eux porte des armes blanches (machette, couteau et poings américains), prend des stupéfiants et des analgésiques puissants et participe aux opérations de représailles contre les autres gangs et « ceux qui leur manquent de respect ».  Seuls certains d’entre eux vont à l’école, mais tous aspirent à trouver un travail qui leur permettrait de subvenir à leurs besoins immédiats. Le groupe explique cette dérive violente par l’influence des Palais de Zinder et de la secte Boko Haram, qui les a engagés vers une forme d’engagement plus radicale. Ces groupes ont leur pendant féminin. Les garçons assurent également la protection des professionnelles du sexe, qu’ils monnayent.

 

Selon une étude conduite par l’Unicef en 2012, ces phénomènes de violence en milieu jeunes remonterait à cinq ans, voire plus. Il faut en rechercher l’origine dans plusieurs facteurs : l’avènement de la démocratie, la pauvreté et la crise économique (problématique de la recherche de la pitance quotidienne), les crises du système scolaire, la croissance urbaine (croissance démographique et spatiale), les insuffisances de la gouvernance en matière de politique de jeunesse et la fuite de responsabilité des parents – voire la maltraitance des enfants. L’origine modeste, voire extrêmement pauvre des parents, oblige les jeunes à se prendre très tôt en charge pour leur nourriture, leurs soins et leur éducation. Tous recherchent des opportunités d’emplois et de formations qui leur permettrait d’être autonomes vis-à-vis de leur famille et du Palais.

 
UNICEF Niger 2014/Pierre Terdjman

Conference debat au lycée Aggaba de Tahoua



Comment obtenir les bourses d'études aux Etat Unis d’Amérique ? C’est la conférence débat qui a réuni terminalistes et bacheliers de la ville de Tahoua sous l’impulsion du centre culturel américain de Niamey. Il s’agissait au cours de ces échanges,
 
d’amener ces scolaires à connaitre les différents processus à suivre ainsi que les critères auxquels il faut répondre en vue de continuer ses études aux USA ou obtenir une bourse d’études américaine.
C’est au Conseiller Pédagogique de l'Ambassade des USA au Niger qu’est revenue cette tâche d’informer la jeunesse de l’Ader sur une telle question. Apres le Bac beaucoup de jeunes envisagent d’aller continuer leurs études ailleurs en choisissant des pays tels que les USA, cependant, peu sont ceux qui parviennent concrétiser ce rêve. Aussi, chaque année, beaucoup de bourses sont octroyés aux pays en développement faute de d’info,  rare sont les jeunes qui s’inscrivent, cette conférence vient à point nommé, car elle permettra à ces scolaires d’être préparé en vue de concourir à ces bourses.
Par Mr Rachid Zakou - Point Focal/CCAJ Tahoua 


vendredi 11 juillet 2014

A Zinder, des trafiquants d'organe arrêté

Des informations en provenance de la capitale de Damagaram indiquent que quatre personnes dont trois hommes et une femme ont été arrêtés par les éléments de la police judicaire. Les quatre trafiquants arrêtés avaient en leur possession des yeux d'êtres humains, a indiqué le procureur de la République près tribunal de Zinder M.Yayé Hassan Maiga, interrogé sur une radio internationale.
Selon ce dernier, c'est les trafiquants eux-mêmes qui ont affirmé à la police judiciaire que c'est bel et bien l'œil d’un être humain qu'ils ont en leur possession. L'opinion publique au niveau de Zinder s'interroge sur la provenance de ces organes.
Les trafiquants ont-ils crevé les yeux d'une personne de manière violente ou bien ont-ils déterré un cadavre pour se procurer de ses organes de vue Pour le procureur de la république près le tribunal de Zinder, une enquête est d’ores et déjà ouverte pour connaître la provenance de ces organes. En attendant les résultats de l’enquête, les quatre trafiquants sont arrêtés et ils encourent un emprisonnement ferme allant de 3 mois à deux ans et une amende entre 10.000 et 100.000 F CFA. En attendant de voir claire sur cette affaire qui est méconnue de la société nigérienne, les populations au niveau de la région de Zinder sont prises de panique car le trafic des organes d'être humain entendu sous d’autres cieux est arrivé jusqu'à leurs portes. Cette affaire qui intervient au moment où une autre relative à l'importation des bébés du Nigeria au Niger, montre à quel point la société nigérienne est entrain de se métamorphoser avec des comportements et pratiques immoraux et fermement condamnés par notre société et notre religion.
Selon certains observateurs, cette pratique de trafic d'organes humains n’a d'autres motivations que de faire des sacrifices pour atteindre certains objectifs inavoués.

mardi 8 juillet 2014

INNOVATION E-gouvernement : quels sont les pays africains les plus avancés ?


L’ONU vient de publier son rapport 2014 sur l’e-gouvernement dans le monde. Si le score moyen du continent (0,27 sur 1) se situe bien en dessous de la moyenne mondiale (0,47), quelques pays africains tels que la Tunisie, Maurice, l'Égypte, les Seychelles et le Maroc sortent du lot.
 Si elle se développe fortement au niveau mondial, l'alliance entre ère numérique et services publics affiche des progrès "lents et inégaux" sur le continent africain.
Pour rendre compte de "l’utilisation des technologies de l’information et de la communication par les gouvernements dans la diffusion d’informations et de services publics aux populations", l'institution internationale a mis en place un indice de développement de l’e-gouvernement (IDEG).  Il prend en compte les services en ligne proposés par les pouvoirs publics, les infrastructures de télécommunication et le capital humain. Au niveau mondial, la moyenne de l’IDEG est de 0,47 sur 1. L’Afrique affiche elle une moyenne de seulement 0,27.
Diversité africaine
Derrière ces chiffres on trouve néanmoins une grande diversité de situations. Le premier pays africain dans ce domaine est la Tunisie, qui pointe au 75e rang mondial avec un IDEG de 0,54, talonnée par Maurice (76e), l’Égypte (80e), les Seychelles (81e) et le Maroc (82e). Avec l’Afrique du Sud, ce sont les seuls six pays africains à afficher un développement de l’e-gouvernement supérieur à la moyenne mondiale, loin néanmoins des leaders mondiaux et leurs indices avoisinant 0,9 sur 1 (Corée du Sud, Singapour, Australie et France).
À l’inverse, des vingt pays les moins engagés dans le développement de l’e-gouvernement, dix-sept sont africains. On y trouve la Guinée (190e), le Niger (191e) et la Somalie (193e) avec des scores ne dépassant pas 0,1.

Entretien avec Bilal Keit, artiste reggae-man nigérien


''Il faut se concentrer sur les défis auxquels notre pays fait face, et préserver notre culture des mauvaises influences qui viennent d'ailleurs''
Bilal Keit est votre nom d'artiste. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs et nous dire depuis quand vous vous êtes lancé dans la musique ?
Je m'appelle Seydou Moustapha Alpha Keita, et comme vous le dites, mon nom d'artiste est Bilal Keit. Je suis artiste reggae-man du Niger. J'ai débuté ma carrière dans les années 1988-1989 en tant que danseur dans le groupe ''Home Boys''. En 1995, j'ai entamé une carrière rap avec le groupe de rap ''Wangari'' ; juste après, je me suis retrouvé à ''Wass Wong''. De Wass Wong, je suis parti pour une carrière en solo en 2004.

De danseur, est-ce qu'on peut savoir ce qui vous a poussé à prendre le micro pour chanter ?
La danse et la chanson, ce sont deux domaines qui se complètent en réalité. Il y a des artistes qui ont commencé par la danse et qui ont fini par être des artistes chanteurs ou musiciens. En 1995, on écoutait du rap américain, et un peu de rap français qui a commencé avec MC Solar dont les textes avaient beaucoup de sens. Personnellement, depuis que j'étais petit, j'aimais chanter ; je chantais très bien à l'école au point où j'étais premier du centre en chant. On dit que ''l'enfant est le père de l'homme'', donc c'est toute cette passion de l'enfance qui a fini par me rattraper. De la dance Hip-Hop, je suis allé au rap, et du rap, au reggae que j'ai toujours aimé.

Vous avez évolué pendant longtemps dans les groupes de rap avant de vous décider finalement à faire une carrière en solo. Pourquoi une telle option ?
Parce que, comme je vous le disais tantôt, mon enfance m'a rattrapé dans le sens où j'écoutais beaucoup du reggae quand j'étais petit, notamment les chansons de Bob Marley, puis celles d'Alpha Blondy. On était d'ailleurs tous émerveillés de voir un Africain qui peut nous faire accrocher à ce mouvement reggae. Et le fait de voir un Africain se débrouiller comme ça, c'était pour moi un motif de fierté. Nous sommes tous allés dans le sens d'Alpha Blondy ; et c'est là où j'ai développé encore plus mon amour pour le reggae. Et même dans Wass Wong, si vous écoutez bien le morceau ''Kimi fonda'', vous allez remarquer qu'il y a beaucoup d'aspects reggae dedans. C'était mon inspiration que j'ai voulu partager avec le groupe au moment où le groupe était au complet. Avec le temps, j'ai réellement compris que j'étais fait pour le reggae et je voulais jouer en live avec des musiciens. C'est donc le naturel qui a pris le dessus ; et je ne voulais pas imposer ça aux autres membres du groupe à l'époque où le groupe était vraiment au complet. Donc j'ai décidé d'aller en carrière solo, et cela d'autant plus que j'ai remarqué qu'au Niger, ce mouvement n'arrivait pas à avoir des ailes bien qu'on ait eu des artistes talentueux dans le domaine. On a eu la chance qu'à travers le rap, on a pu faire une révolution du mouvement Hip-hop, qui nous a permis d'avoir un grand public au Niger. Tout le monde était chaud, et tout le monde était bien embarqué dans le bateau. Je me suis dis que vu qu'il y a un public qui est accroché, je vais faire la promotion du reggae.

Vous avez débuté votre carrière solo en trombe, avec des morceaux comme ''Tari Yangué'', ''Talaka'' ou ''Fête au village''. Mais juste après ce démarrage, vous vous êtes vite éclipsé. Peut-on savoir les raisons de votre disparition de la scène musicale ?
La raison principale de cette retraite est ma relation avec Dieu. Nous vivons dans une société majoritairement musulmane, et je n'avais pas une compréhension assez approfondie de l'interprétation des versets du Coran. La spiritualité m'a beaucoup apporté, et m'a donné beaucoup de force. Elle m'a donné un esprit fort, et la foi. Grâce à Dieu, j'ai pu sortir de beaucoup d'embuscades qui m'ont été tendues. Cela peut arriver à tout le monde. Et j'ai compris que seul Dieu est là au moment où vous vous sentez seul. Et j'avais cette connexion là. Et pour cela j'étais prêt à sacrifier ce côté aritiste pour montrer ma gratitude à Dieu. Avec le temps, j'ai fini par comprendre que c'était une question d'interprétation. Tout dépend de la manière dont on utilise cette musique. Elle peut servir au diable, tout comme elle peut servir à faire du bien. Une fois qu'on l'utilise dans le sens de sensibiliser les gens, et d'apporter sa petite contribution à la société, je pense que l'art a une valeur.
Pendant votre retraite spirituelle, est-ce que vous aviez rompu avec le milieu de la musique, est-ce que vous aviez mis tout dans le placard, et où étiez-vous pendant tout ce temps ?
Oui, j'avais mis tout dans le placard. J'étais dans des milieux très modestes de notre société. J'ai pris le temps de connaitre le Coran, de cultiver ma spiritualité, et de comprendre l'interprétation de ce livre qui nous a apporté toutes ces grandes valeurs de notre société. Cela m'a permis aussi de savoir qu'il faut respecter toutes les religions, et de pouvoir vivre en harmonie ensemble, tel que nos grands parents l'ont fait et ont réussi à garder cette paix indispensable pour l'épanouissement de tout peuple.

Maintenant, vous êtes en train de faire un comeback musical. Il semble que vous étiez récemment au Mali. Quel est le motif de votre voyage?
Déjà à Londres, je savais que pour représenter son peuple, on a besoin de parler son langage. On a besoin d'être soi avant d'aller vers l'autre. Donc, il s'agissait de mettre en valeur notre originalité, les éléments de notre culture, et à travers le reggae, apporter une couleur originale de l'Afrique. Pour cela, j'avais besoin de revenir me ressourcer chez moi au Niger, puis au Mali, et en Afrique, partout où on peut trouver des éléments de musique qui peuvent transcrire notre culture, de sorte que les peuples qui ne nous connaissent pas puissent nous découvrir et apprécier notre apport culturel. Je suis revenu pour enregistrer un album, un album qui aura les couleurs africaines mixées avec des couleurs d'ailleurs. C'est un album qui comportera probablement dix (10) titres ; j'ai commencé un premier son en live, et j'ai enregistré ''Iné Iné''. Ce morceau évoque un problème social assez sérieux. Nous vivons dans une époque où nous devons nous départir de certaines tares. Nous devons nous concentrer sur des choses essentielles qui peuvent nous avancer au lieu de nous attarder sur des détails, la médisance par-ci par là...Nous devons trouver les formules adéquates pour que l'on puisse créer les conditions de notre développement et de notre épanouissement.

Vous envisagez, à l'issue de l'enregistrement de votre nouvel album, d'organiser un grand concert à Niamey. Quel est l'objectif que vous assignez à ce concert là ?
L'objectif de ce concert, c'est de renouer avec le public, mais surtout d'attirer l'attention de toutes les couches sociales de notre pays, sur l'importance de bien cohabiter ensemble, sur l'importance de bien préserver cette paix, sur l'importance de la parenté à plaisanterie, et tous ces facteurs de préservation de la paix que nous ont légués nos parents. Ce sont des instruments qu'on ne peut trouver nulle part ailleurs. Un autre objectif de ce concert, c'est d'attirer l'attention de la jeunesse sur les dangers qui viennent de l'extérieur ; il faut trier et prendre ce qui est bien pour nous.
C'est en somme une sorte d'appel à une culture de la paix ?
Oui, un appel à la culture de la paix et à la cohésion sociale. Il faut se concentrer sur les défis auxquels notre pays fait face, et préserver notre culture des mauvaises influences qui viennent d'ailleurs. Cela sous-entend qu'il faut bien éduquer nos enfants.
Vous qui avez pris du recul pendant quelques années, et qui avez séjourné hors du Niger, s'il vous était donné d'apprécier la musique nigérienne, que diriez-vous ?
Je dirais qu'il y a de l'évolution. Il y a des groupes qui sont en train de faire un bon travail et j'ai aussi compris qu'il y a des groupes qui véhiculent un message très positif. Par contre, il y a des groupes qui s'attardent sur des futilités, des tiraillements. Le Niger fait face à un certain nombre de défis sur lesquels tout Nigérien qui aime son pays doit cogiter, creuser sa matière grise et se demander quelles solutions il doit y apporter. On a plus le temps de s'insulter par rapport à ceci ou à cela. La société est pleine de sujets de débat auxquels nous devons chercher à apporter des solutions ensemble, en fonction de notre culture, de nos convictions, de notre réalité.

Un artiste, ce sont des œuvres, des œuvres qu'il faut protéger. Est-ce que vous pensez qu'au Niger les œuvres des artistes sont suffisamment protégés ?
Pour être franc avec vous, je dirai non ! Mais je sais aussi que cela n'est pas facile dans un pays où jusqu'à présent, la musique n'a pas pris un envol considérable pour donner aux acteurs sensés protéger les droits des artistes, assez de moyens. Je ne dis pas que le bureau des droits d'auteur ne fait pas son travail, mais je pense qu'il doit mettre plus de rigueur sur certains facteurs de sorte que quelqu'un ne puisse prendre l'œuvre d'un artiste et l'utiliser.

Pour conclure cet entretien, est-ce que vous avez un message particulier à l'endroit de vos fans, et des mélomanes nigériens en général ?
J'ai un message qui me tient à cœur. Ce message est basé sur l'éducation. Nous devons éduquer nos enfants de telle sorte qu'ils puissent éviter certains travers de la vie. Au Niger, nous avons une culture très décente. Mais je vois qu'aujourd'hui, il y a beaucoup de choses qu'on montre à la télévision qui ne peuvent qu'influencer négativement notre jeunesse. Et je dis à ces jeunes là de faire très attention par rapport à ce qu'ils voient à la télévision, et de ne pas oublier d'où ils viennent. Il ne faut pas penser que faire de la musique, c'est montrer des femmes nues, ou faire de la perversion. Combien d'artistes ont réussi leur carrière sans verser dans cela ? Il faut qu'on conserve ce sens de scrupules que nous avons, et il faut qu'on évite de faire de la perversion, car quand il y a la perversion, il y a l'immoralité. Nous devons préserver nos valeurs sociales à travers l'éducation des enfants pour leur assurer un futur radieux.
Oumarou Moussa 

lundi 7 juillet 2014

Yali 2014 : Raynatou SEYNI BARO


 Raynatou, une Auditrice au Cabinet de Conseil en Gestion KMC Niger,
a créé une Plateforme Femme 9Ladies’ Hub) pour faciliter le
développement professionnel et personnel des femmes da...ns son
bureau. Sous la direction de Raynatou, le Hub s'adresse aussi aux
femmes de la communauté grâce à des activités bénévoles et de
bienfaisance. Raynatou participera à un programme de six semaines en Leadership Civique
à l'Université Tulane, en Louisiane.
"J'espère renforcer mes compétences de communication afin de convaincre les autres
de se joindre à moi dans la promotion du développement des femmes au Niger. Je tiens
également à partager leurs expériences concernant les conditions et le statut des femmes
dans d'autres sociétés "

vendredi 4 juillet 2014

BABA c’est le titre du film que j’ai écris et réalisé



BABA, c’est un nom attribué aux bosses des gangs des « palais » et ces « palais » sont des lieux de régroupement de ces jeunes à risque. Dans le film, Baba dirige le palais le plus violent et cruel de la zone. Drogué, impoli, dangereux et à la fois tres violent, il impose ses lois dans le milieu jusqu’au jour où il s’enprend à une jeune vendeuse innoscente. Et l’irréparable s’est produit… 

Le film a été réalisé sur finacement de l’USAID /PdevII pour servir de support lors des projections au cours des assemblées participatives(FORA) dans quatre quartiers du 2ème arrondissement de la ville de Zinder organisées  par l’Association Culture-Espoir et les jeunes leaders du dit arrondissement formés par PDev.

 Cet arrondissement se trouve être le plus violent de la région de Zinder. On assiste à des meurtres avec  préméditations, plusieurs  cas de viols et des bléssures très graves liées aux bagarres inter-groupes des jeunes. Ces jeunes sont vulnérables à l’extrémisme violent  car il existe dans cet  arrondissement un fort taux de chomage des jeunes, un fort taux d’analphabétisme et la grande majorité des ménages vegètent dans l’extreme pauvrèté. Il faut aussi noter dans certains cas la dégradation de l’autorité parentale liée au laisser aller  totale de certains parents vis-à-vis des mauvais  comportements de leurs enfants. Il ya aussi la crise de l’adolescence.
Le jeune se sent fort et robuste, il se crée cette idée dans sa tête qui consiste à lui faire croire que tout peut s’obtenir par la force. Cette situation emmène  très souvent ces jeunes désespérés à se comporter  en des véritables hors la loi échapant totalement aux controles des familles et des pouvoirs publics. Ces projections suivies des débats  que nous comptons organiser, permettront d’accroitre la résilience de cette comunauté face aux risques et comportements négatifs des palais et fadas et des rapprochements entre les jeunes, leurs parents, leurs chefs des quartiers, les leaders d’opinions, les autorités municipales et favoriseront les dialogues entre eux. A travers ces échanges, les vrais problèmes séront touchés du doigt et les solutions sortiront d’elles même. Ainsi, les projections se poursuivront comme telle :

- Jeudi 10 Juillet 2014 à partir de 21H, au quartier Nassarawa

-Vendredi 11 Juillet 2014 au quartier Kara kara  à partir de 21H

-Samedi 12 Juillet 2014 au quartier Garin Malam  à partir de 21H

-Dimanche 13 Juillet 2014, au quartier Dispensaire à partir de 21H

Par Bachir Djibo

 

 

jeudi 3 juillet 2014

Lancement des activités du PRODEC dans la région de Tillabéri


C’est avec un immense plaisir que les jeunes de la commune de Tillabéri se sont retrouvés dans la salle de réunion du Gouvernorat de Tillabéri pour assister au lancement des activités du Projet de Développement des Compétences pour la croissance (PRODEC). Organisé par le ministère de la formation professionnelle et de l’emploi en partenariat avec la Banque Mondiale, le projet couvrira toutes les huit (8) régions du pays et va durer 6 ans. Il a pour objectif général d’améliorer l’efficacité de la formation technique et professionnelle formelle, les programmes de développement des compétences à court terme et l’apprentissage dans les secteurs prioritaires.
Quant aux objectifs spécifiques ils se résument à :

-          la création d’emplois dans les secteurs prioritaires (notamment les travaux de génie civil pilotés essentiellement par le secteur privé et les opérations liées aux grandes infrastructures, dont l’exécution dépend, à l’heure actuelle, de l’importation de main-d’œuvre étrangère) ;

 

-          la création de stimulants afin d’amener le secteur privé à mettre en valeur des créneaux économiques pour lesquels le Niger dispose d’avantages comparatifs ;

 

-          l’investissement dans l’éducation/formation afin d’assurer la disponibilité de compétences techniques qui constitue l’un des piliers de la stratégie du gouvernement en matière de développement et de diversification de l’économie.

 Ainsi au terme de ce projet plus de 10.000 jeunes seront aidés à travers des formations professionnelles, des mises en position de stages et des appuis en kits et matériel. Les bénéficiaires directs du projet sont les jeunes (filles et garçons) âgés entre 15 et 25 ans du milieu urbain et rural.

Pour cette première année quelques 105 jeunes seront formés pour la région de Tillabéri repartis comme suit :

-          revêtement (carrelage, pavage) : 15 jeunes

-          plomberie sanitaire : 15 jeunes

-          conduite gros engins : 15 jeunes

-          pisciculture : 20

-          transformation agroalimentaire : 20

-          cuisine & pâtisserie : 20

Dans son discours de lancement, le SG du gouvernorat de Tillabéri a vivement remercié la Banque Mondiale pour avoir financer ce projet très salutaire et très bénéfique pour les jeunes du Niger en général et ceux de la région de Tillabéri en particulier.

Quant aux jeunes, après avoir aprecié le projet, ils ont fait une recommandation à l’endroit du PRODEC. C’est la prise en compte de toute la tranche d’âge des jeunes conformément à la charte africaine de la jeunesse qui définit le jeune comme toute personne (filles ou garçons) âgés entre 15 et 35 ans.
 
Par Mr Abdoul Salam Yacouba Point Focal CCAJ/Tillabéri