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Jeunesse du Niger

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mercredi 29 mai 2013

Quelque 1.500 clandestins ouest-africains expulsés vers le Niger


Quelque 1.500 migrants clandestins ouest-africains, dont de nombreux Nigériens, ont été refoulés de Libye et sont arrivés dans le nord du Niger le week-end dernier, a-t-on appris mardi de sources concordantes. « Nous sommes arrivés dimanche, nous sommes environ 1.500, tous refoulés par la Libye », a déclaré à l’AFP à Agadez, la grande ville du nord du Niger, un clandestin originaire du Nigeria, Steven Osewaru.

Selon des clandestins et des journalistes locaux, ces migrants sont arrivés dimanche à Agadez à bord de dix camions affrétés par les autorités libyennes. Nombre d’entre eux sont encore dans plusieurs quartiers de la ville et une centaine se trouvaient mardi devant le siège du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui leur porte assistance. « Nous avons été tenaillés par la soif et la faim, il y a eu deux morts durant le voyage qui a duré une semaine à travers le désert », a raconté Doumbia Malick, un Ivoirien. « Nous avons tout laissé en Libye, on nous a tout confisqué », a-t-il déploré.
Selon ces clandestins, un autre camion transportant des immigrés tchadiens expulsés par la Libye s’est dirigé vers la frontière du Tchad. « La Libye est une vaste prison et l’enfer pour les Ouest-Africains », a accusé Steven Osewaru, qui travaillait depuis 2007 comme peintre en bâtiment à Tripoli.
Plusieurs de ces migrants, arrêtés en Libye avant leur expulsion, ont fait état de violences durant leur détention. Quelque 4.000 migrants clandestins ouest-africains entrent en Libye chaque mois en passant par Agadez, d’après les autorités de cette région. Ils travaillent souvent en Libye comme ouvriers sur des chantiers ou comme domestiques.
Niamey a plusieurs fois appelé les candidats nigériens à l’émigration à choisir d’autres pays africains que la Libye, en raison des problèmes de sécurité hérités du conflit qui a abouti à la chute du régime libyen de Mouammar Kadhafi, tué en octobre 2011.
AFP

jeudi 23 mai 2013

Investir aujourd’hui pour des lendemains plus sûrs



 La 4e session de la Plateforme Mondiale pour la Réduction des Risques de Catastrophe
Geneve, Suisse, 19 -23 mai 2013 avait pour thème : « Investir aujourd’hui pour des lendemains plus surs » A la suite deux jours de consultations intenses entre les groupes d'intervenants sur toute une gamme de sujets,  afin d’engager  les partenariats de base pour une meilleure gestion des risques de catastrophes et la  Post 2015 du Cadre d’Action Hyogo. Les participants sont issus de gouvernements, d’agences et d’organisations internationales, d’ONG et de la société civile, d’institutions universitaires et techniques, ainsi que du secteur prive et évalueront les progrès mondiaux réalisés dans l’implémentation du Cadre d’Action de Hyogo. A la fin de la journée d’hier, 4783 personnes s'étaient inscrites pour participer en ligne et 2 485 personnes avaient reçu leurs badges. Cela comprenait 673 délégués de 165 gouvernements, 634 des Nations Unies et OIG représentants, 209 des 130 Institutions Académiques, 159 personnalités et 19 ambassadeurs,  100 représentants du secteur privé provenant de 67 entreprises, et 372 représentants de 209 ONG. Une participation record dira t-on ici. Margareta Wahlstrom, UNISDR chef, a mis en exergue que la Plate-forme mondiale de 2013 veut « donner une attention particulière aux trois domaines essentiels, le premier est l'investissement du secteur privé dans la gestion des risques de catastrophe - à la possibilité de créer de la valeur partagée pour les entreprises et les sociétés ainsi que pour la société. Le second est le travail des communautés locales, des réseaux et le soutien des politiques dans la construction de la résilience. Le troisième est les gouvernements au niveau local et national, et leur rôle dans la mise en œuvre du Cadre de Hyōgo, ainsi que sur un programme d'action pour renforcer la résilience aux catastrophes dans un cadre post-2015. Des consultations ont eu lieu aux niveaux local, régional et international pour chercher à établir une série de recommandations claires de la société civile qui aideront à l'élaboration d'un cadre post-2015 pour la réduction des risques de catastrophe (HFA2) qui a un impact au niveau local. La  session de la société civile a donner l'occasion de partager les résultats des consultations à ce jour - en particulier des vues de la recherche de pointe et les consultations associées - et aussi pour en apprendre davantage sur le processus et les progrès du Groupe consultatif HFA2 du point de vue de la société civile. Lors de la consultation de la société civile, l’un des messages clés est le financement des actions de prévention. L’investissement dans la réduction des risques de catastrophe sauve des vies et protège les moyens de subsistance, les actifs publics et les biens privés. Il était également discuté l’établissement d’un lien avec les nouveaux OMD post 2015 pour que les risques de catastrophes y trouvent une place importante. Renforcer la résilience des communautés et la suite du plan d’action de Hyogo qui prend fin en 2015.
Pour gérer les aléas et vivres avec les risques, il est impératif de connaitre ces derniers et d’y être préparés. Les importants types de catastrophes au Niger sont les sécheresses, les inondations, les invasions acridiennes, épizooties, épidémies, incendies.


Sani Ayouba

mardi 21 mai 2013

Le manque d’activité physique tue plus que le tabac


Un rapport récent rappelle l’importance de pratiquer une activité physique régulière. La sédentarité est un fléau pour la santé et tuerait plus que le tabac ! Cependant, grâce à des gestes quotidiens simples, il est possible de changer la donne.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande la pratique d’au moins une demi-heure de marche par jour, pour entretenir sa santé. Cependant, moins de 40 % de la population mondiale s’adonne à cette activité régulière, qui semble pourtant à la portée de tous. La sédentarité augmente considérablement le risque de développer de nombreuses pathologies, et représente un problème de santé publique majeur.
Une nouvelle étude de la Chaire de recherche internationale sur le risque cardiométabolique (ICCR) nous rappelle à l’ordre. Selon ce regroupement de chercheurs, le manque d’activité physique tuerait 5,3 millions de personnes par an dans le monde, contre 5,1 millions pour le tabac !
Selon Jean-Pierre Després, directeur scientifique de l’ICCR, le mode de vie moderne est responsable de ces mauvaises habitudes. En effet, la locomotion assistée et les positions assises prolongées au travail ont contribué significativement à une diminution de l’exercice physique. À cela s’ajoutent les risques liés à une alimentation toujours plus riche en graisses, en sel et en sucre. Ces deux aspects combinés rendent la population plus vulnérable au diabète, à l’obésité et aux problèmes cardiovasculaires.
Augmenter son activité physique facilement
Ce compte rendu fait écho à une étude récente, publiée dans la revue The Lancet par des chercheurs de la Harvard Medical School à Boston. Leurs travaux suggéraient que le défaut d’activité physique était à l’origine de 6 à 10 % des quatre grandes maladies non transmissibles, à savoir le diabète de type 2, les maladies coronariennes, le cancer du sein et du côlon.
Il est cependant possible de renverser la tendance et de rétablir un bon équilibre de vie. Pour cela, Martine Duclos, experte française de l'ICCR, conseille de diminuer son temps de sédentarité au maximum. Selon elle, il faut considérer son environnement quotidien comme un parcours de santé et profiter de chaque occasion pour s’activer : monter les escaliers, se rendre au travail en vélo ou à pied, rester le moins possible assis, pratiquer un sport régulièrement… Des gestes simples qui peuvent être pratiqués par tous, sportifs et non sportifs, et qui contribueraient à améliorer notre santé, à la fois physique et psychologique.


Par Agnès Roux

lundi 20 mai 2013

Quatrième session de la Plateforme Mondiale pour la Réduction des Risques de Catastrophe, Genève, 19 -23 mai 2013

Je participe à la 4e session de la Plateforme Mondiale pour la Réduction des Risques de Catastrophe, Geneve, Suisse, 19 -23 mai 2013 sur le thème : « Investir aujourd’hui pour des lendemains plus surs » De quoi s’agit-il ? La Plate forme mondiale pour la réduction des risqué de catastrophes est un événement bi annuel qui réunie différents acteurs et représentants des groupes vulnérables. Cette session donnera l’opportunité a tous de s’engager sur des niveaux élevés de décision sur les risques de catastrophes, de partager des expériences et d’apprendre des bonnes pratiques. La Plate-forme mondiale est l'occasion de mettre davantage en évidence l'importance de la réduction centrée sur des risques de catastrophes et le renforcement de la résilience qui vise à protéger et à s'engager auprès des enfants et des jeunes. La 4e session à Genève pose un jalon important pour la poursuite du développement de société résiliente face aux catastrophes partout dans le monde. Cette session est la dernière avant la fin du cadre d’action de Hyogo (2005-2015) donc les réflexions doivent permettre également de réfléchir sur la période post-2015 et surtout l’urgence d’avoir des objectifs ambitieux. Je me souviens a la conférence de Rio+20, la question de la gestion des risques de catastrophe a même été notifie dans le document final « Le futur que nous voulons » comme impératif pour le développement durable. Les intervenants sont issus de gouvernements, d’agences et d’organisations internationales, d’ONG et de la société civile, d’institutions universitaires et techniques, ainsi que du secteur prive et évalueront les progrès mondiaux réalisés dans l’implémentation du Cadre d’Action de Hyogo. Les participants partagerons leur vision des éléments nécessaires au renforcement du cadre de référence pour la gestion des risques actuels et futurs, et examinerons la tenue des engagements pris lors des précédentes plates-formes mondiale. Unicef appui la participation des enfants et des jeunes afin que leurs préoccupations soient entendues et prises en comptes et la reconnaissance du rôle des services sociaux de base dans la réduction des risques de catastrophe dans les mécanismes et cadre d’action post-2015. Plusieurs événements parallèles et sessions plénières permettront d’assurer une participation active des enfants et des jeunes et influenceront toutes les décisions significatives de la Plate forme. Ce partage des connaissances fournit des informations cruciales sur la manière dont la réduction des risques protège le développement et soutient l’agenda pour le développement durable, dans la perspective d’un cadre d’action post-2015 pour la réduction des risques de catastrophes. Pour gérer les aléas et vivres avec les risques, il est impératif de connaitre ces derniers et d’y être préparés. Les importants les risques de catastrophes au Niger sont les sécheresses, les inondations, les invasions acridiennes et les maladies clim ….. Notre message clé est le financement des actions de prévention. L’investissement dans la réduction des risques de catastrophe sauve des vies et protège les moyens de subsistance, les actifs publics et les biens privés. Restez à l’écoute, je vous résumerais nos journées ici ainsi que le plaidoyer des jeunes pour plus d’actions dans la prévention et la gestion des risques de catastrophes. Sani Ayouba

mercredi 15 mai 2013

20 villages du Niger abandonnent l’excision des jeunes filles





Catherine Tenlaba Souobou, 34 ans, mariée avec 6 enfants. Elle a subi une excision à l'âge de 15 ans. Elle est aujourd'hui animatrice dans le groupement de sensibilisation contre les mutilations génitales féminines mis en place par le CONIPRAT dans son village, à Garbouongo
L’acte est symbolique, le Chef de canton de Makalondi enterre les lames qui ont servi pendant plusieurs années à exciser des centaines, voire des milliers de jeunes filles. Dans cette partie du Niger, frontalière avec le Burkina Faso, 20 communautés villageoises ont décidé publiquement d’abandonner toutes pratiques néfastes contre les enfants, en présence de la Première dame du Niger, Dr Malika Issoufou, marraine de la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF). Pour faire entendre leurs voix, chacune de ces communautés a envoyé  deux hommes, deux femmes, deux leaders religieux ainsi qu’un leader coutumier : toutes les couches sociales de chaque village se sont rendus sur le lieu de la cérémonie pour dénoncer les effets néfastes de ces pratiques.

Cette déclaration a été le résultat d’un travail de longue haleine qui a mobilisé des milliers de personnes à travers des séances de sensibilisations et autres activités organisées par le Comité nigérien sur les pratiques traditionnelles (CONIPRAT). Face aux conséquences néfastes qu’engendrent les mutilations génitales féminines (difficultés d’accouchement, fistules, rapports sexuels douloureux, etc.), les Nations unies ont adopté le 20 décembre 2012 une résolution interdisant les mutilations génitales féminines à l’échelle mondiale.

Présent à cette cérémonie, le Représentant adjoint de l’Unicef Niger, Monsieur Isselmou Boukary, a réaffirmé l'engagement des organisations internationales dans la mise en œuvre des stratégies visant à mettre fin aux MGF. Plusieurs femmes victimes de l’excision ont dénoncé ces pratiques. Catherine Tenlaba Souobou, excisée à l’âge de 15 ans, a raconté son histoire. « Nos parents nous excisaient parce qu'ils ne voulaient pas qu'on suive les hommes. »
Désormais, les filles de ces localités pourront grandir en toute quiétude, sans avoir à l’esprit qu‘elles seront excisées.
Matériels utilisés pour pratiquer l'excision prêts à être enterrés par les populations des villages environnants de Makalondi pour confirmer leur abandon des pratiques traditionnelles néfastes.

Par Islaman Abdou

mardi 14 mai 2013

Notre planète menacée


Le monde est «entré dans une nouvelle zone de danger» avec une concentration de CO2 mesurée au-delà des 400 parties par millions (PPM), seuil inégalé depuis l'ère du pliocène il y a des millions d'années, a alerté lundi la responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres.
«Avec 400 ppm de CO2 dans l'atmosphère, nous avons dépassé un seuil historique et nous sommes entrés dans une nouvelle zone de danger», a déclaré Mme Figueres dans un communiqué.
«Le monde doit se réveiller et prendre note de ce que cela signifie pour la sécurité des hommes, leur bien-être et le développement économique», a-t-elle ajouté.
L'observatoire référence installé sur le volcan de Mauna Loa, à Hawaï, a enregistré jeudi dernier une concentration de CO2 de 400,03 PPM, selon l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
Il s'agit d'une mesure ponctuelle et non d'une moyenne annuelle - qui sera atteinte-, mais ce seuil symbolique est le signe que la planète est lancée sur la trajectoire d'un réchauffement inquiétant.
L'objectif fixé par la communauté internationale en 2009 est de contenir le réchauffement à +2°C par rapport aux niveaux pré-industriels, seuil au-delà duquel les scientifiques mettent en garde contre un emballement du système climatique avec son cortège d'événements extrêmes.
Or avec une moyenne annuelle de 400 PPM de CO2, le réchauffement attendu est d'au moins 2,4°C, selon le dernier rapport des experts de l'ONU sur le climat (Giec). Et les perspectives sont sombres: les émissions de CO2 dans l'atmosphère ne cessent d'augmenter et si la tendance se poursuit, la hausse du thermomètre devrait être de 3 à 5 °C.
«Climat préhistorique»
Estimant qu'il y a «toujours une chance d'échapper aux pires effets du changement climatique», la grande ordonnatrice des négociations onusiennes sur le climat a appelé la communauté internationale à apporter une «réponse politique qui relève vraiment le défi».
La dernière fois que la planète a connu une concentration de plus de 400 PPM de CO2, c'était il y a entre 3 et 5 millions d'années durant l'ère du pliocène. La température était alors de 3 à 4 degrés de plus qu'aujourd'hui.
«Nous sommes en train de créer un climat préhistorique dans lequel notre société va devoir faire face à des risques énormes et potentiellement catastrophiques », avait réagi en fin de semaine Bob Ward, directeur de la communication de l'Institut de recherche Grantham sur le changement climatique et l'environnement, à la London School of Economics and Political Science.
Une étude parue dimanche a alerté sur les effets attendus du réchauffement sur la biodiversité avec plus de la moitié des espèces végétales et d'un tiers des espèces animales les plus communes qui devraient voir l'espace propice à leur existence réduit de moitié d'ici 2080, si la tendance actuelle se poursuit.
source:http://www.20minutes.fr/planete/1153881-20130513-seuil-co2-monde-une-nouvelle-zone-danger-selon-onu

Par Sani AYOUBA

lundi 13 mai 2013

Le combat de Takassof


Takassof

Arrivée au camp de Mangaize en Août dernier, Takasof, âgée de 60 ans, a  fui la guerre au Mali avec sa sœur et sa petite fille. Chez elle à Menaka, Takassof pratiquait la culture et diverses activités génératrices de revenus telles que la vente de boule de mil, d’eau fraiche ou encore la pêche. Elle a été élue présidente des femmes réfugiées de Mangaize car à chaque fois qu’il y a des situations tendues, elle intervient pour apaiser le climat. Ce comité, selon elle, leur permettra de reprendre les activités qu’elles pratiquaient chez elles. Grâce à l’appui de certains organismes, elles ont pu commencer. Pour un début, ces femmes pratiquent surtout la maroquinerie et le tricotage. Les femmes réfugiées de Mangaize se regroupent de temps en temps pour échanger sur leur vie au camp ainsi que les perspectives, mais aussi exposer leurs produits dans l’espoir de trouver d’éventuels bailleurs et acquéreurs.

Une vue de quelques femmes lors d'une séance d'activité

13 mai 1991, le début d’un changement pour la femme nigérienne

Une vue de la marche du 13 mai 1991

Le vent de la démocratie qui soufflait sur les Etats africains au début des années 90 n’a pas épergné notre pays le Niger. Ici, c’est la conférence nationale souveraine qui marqua le debut de ce processus. Pour organiser une telle rencontre qui va regrouper toutes les forces vives de la nation, une comission a été installée. Parmi les 40 membres que compte la commission préparatoire de la conference nationale, une seule femme figure sur la liste. C’est de là que tout va commencer. Totalisant plus de 50,4% de la population, les femmes tous bords confondus ont décidé de faire entendre leur voix. Le 13 Mai 1991, les rues de Niamey furent envahi par les femmes, direction le ministère des affaires étrangères où se tenait les assises de la commission, afin de dire non à ce qu’elles ont qualifié de discrimination. Très vite, cette première sortie des femmes à donné ses fruits. Quatre femmes de plus intègrent la commission et la journée du 13 Mai fût déclarée journée nationale de la femme. Aujourd’hui deux décennies après, les choses sont progressivement en train de changer. Ce que d’autres ont en sont temps qualifié de mouvement de la femme citadine à profité aussi bien à celles des zones les plus reculées qu’aux femmes vivant dans les villes.  L’adoption et l'application de la loi sur le quota,  la création de l'observatoire national de promotion de la femme sont là quelques avancées. Les organisations œuvrant pour la promotion de la femme se sont multipliés et ont élargie leurs champs d’intervention. Des femmes leaders ont émergé et sont devenus les porte-paroles de leurs sœurs. La femme rurale bénéficie d'une attention particulière rendant du coup sa vie nettement meilleure qu'auparavant. Cependant, la lutte est loin d’être gagnée car beaucoup de femmes demeurent dans des situations difficiles.

dimanche 12 mai 2013

Le médecin aviculteur

Il s’appel Koundi Mamadou INOUSSA étudiant dans le domaine de la médecine, il est en outre propriétaire d’une ferme avicole. Pour ce jeune, l’élevage est une passion, il caressait ce désir de créer sa propre ferme depuis son jeune âge. Mis a part ce fait, il n’est pas de ces jeunes qui se contentent juste des études car dit-il « même avec un doctorat en médecine, il y’a une possibilité de ne pas avoir aussi un salaire décent. C’est donc dans l’optique de subvenir à mes propres besoins et de soutenir aussi mes parents que je me suis lancé dans cette aventure ». Après plusieurs tentatives infructueuses auprès des Banques de la place pour l’octroi d’un crédit pour réaliser son projet. Il a finalement décidé de se lancer avec ses propres moyens ; ce qui n’a pas été facile car ce projet n’aura pas vu le jour, s’il n’avait pas pu économiser sa bourse d’étude qui est de 96 000 FCFA par trimestre et avec la contribution de ses parents. Au début, il avait 200 poules pondeuses dont la majeure partie à été perdue un mois après le début de l’exploitation. Cela n’a pas ébranlé sa détermination. Actuellement il a une capacité de production de 3 casiers par jour. Pour ce qui est de la gestion de son temps, « J’arrive à concilier mes stages, mes cours et la gestion de la ferme grâce à un planning rigoureux » nous a confié Inoussa qui appel ses frères et sœurs à ne pas se limiter aux études seulement car il existe plusieurs opportunité qui n’attendent qu’à être explorer.