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Jeunesse du Niger

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lundi 29 février 2016

Commentaire : La paix, la paix seulement !

Qui a déjà dit qu'au Niger, nous n'avons que notre démocratie à vendre aux yeux du monde extérieur qui nous observe? C'est bien le cas! Car, aujourd'hui, la maturité politique du peuple nigérien ne souffre d'aucune ambiguïté. En effet, dimanche et lundi derniers, les électeurs ont afflué vers les bureaux de vote, dans tous les coins et recoins de notre pays, pour aller départager les 15 candidats en lice pour le premier tour de la présidentielle, mais également pour choisir les élus qui seront dignes de les représenter au sein de la Représentation nationale, à l'hémicycle. Dans un sursaut patriotique, les 7,5 millions d'électeurs se sont mobilisés pour accomplir leur devoir civique. C'est un scrutin exemplaire que les Nigériens ont offert à la face du monde. Dans les longues files de votants qui se sont formées devant les 25.793 bureaux, il planait une plaisante atmosphère ambiante de discipline et de sérénité. Laissant derrière eux le vent quelque peu délétère de la campagne électorale, les Nigériens de tous bords ont exercé leur droit de vote dans le calme profond, sans la moindre anicroche.

Un comportement qui a d'ailleurs été souligné et salué par toutes les équipes mobilisées sur le terrain pour l'observation du déroulement des opérations du vote, aussi bien des institutions internationales que de la société civile nigérienne. Par ce comportement, le peuple nigérien a convaincu les observateurs venus de presque tous les coins du monde que le Niger reste et demeure un bon exemple en matière de démocratie. Car, l'enjeu est tellement de taille qu'on pouvait craindre que l'enjeu ne tue le jeu: celui de la démocratie! Surtout que c'est le cas généralement en Afrique où les scrutins électoraux riment souvent avec violences, avec leurs lots de souffrances pour les paisibles populations. Parce qu'imbibé des valeurs démocratiques et républicaines profondes, le peuple nigérien a su éviter de tomber dans ce piège infernal. C'est pourquoi nous disons que c'est un véritable pari que notre pays vient de gagner avec le bon niveau de déroulement des opérations de vote. Cela, en dépit de certains dysfonctionnements observés çà et là, et qui pourraient amener certains acteurs à perdre leur sang-froid et à poser éventuellement des actes désespérés. Non, tout le monde a su garder son calme et le processus suit son cours normal dans la tranquillité des cœurs et des esprits, au grand bonheur des Nigériens et de ceux qui nous observent.
C'est pourquoi, à cette phase cruciale du décompte des voix, où le pays s'apprête à découvrir le verdict qui jaillira des urnes, il nous parait judicieux d'appeler, d'appeler tous les acteurs politiques, du responsable au simple militant de base, à rester sereins et à faire preuve de tolérance et de fair-play politique. Car, la paix, c'est cette valeur précieuse qui, une fois qu'on la perd, l'on finit par tout perdre. Comportons-nous en citoyens modèles, quelle que soit la situation, pour honorer le Niger, notre bien commun à tous. Oui à la primauté de la raison sur la passion, oui à l'amour de la paix, car ''la paix nourrit, le trouble consume''. Et que ...Vive et prospère le Niger !

Assane Soumana(onep)

Taekwondo : Une pépite nommée Issoufou Alfaga Abdoul Razak

Le taekwondo nigérien est en train d'écrire en lettres d'or ses plus belles pages dans l'histoire mondiale de cet art martial née en Corée du sud, et qui signifie ''voie du coup de pied et du coup de poing''. En effet, depuis la révélation de ce jeune homme, Issoufou Alfaga Abdoul Razak, les couleurs nationales du Niger et l'hymne national de notre pays ne cessent de marquer les salles des grandes compétitions internationales de taekwondo à travers le monde entier.
De ses premiers pas sur le tatami en 2001, Abdoul Razak ne garde qu'un vague souvenir sur le nom de son club du quartier Jangorzo où ses frères et lui, grâce à un cousin taekwondoiste, avaient eu un contact initial avec cet art. La malencontreuse blessure de ce cousin au cours d'un combat, et son décès quelques semaines plus tard, avaient poussé le père de Abdoul Razak à interdire la pratique du Taekwondo à ses enfants. Trois ans se sont écoulés depuis ce tragique événement, et Abdoul Razak s'est retrouvé au Togo. Comme il était sur la frontière entre le Togo et le Bénin, il s'inscrit dans un club béninois et s'engage dans le championnat local. La même année, il remporte la médaille d'or et, par amour pour sa patrie le Niger, il décline une offre de sélection dans l'équipe nationale de taekwondo du Bénin.
De retour au pays en 2009, Issoufou Alfaga Abdoul Razak intègre le club ''CHO'' sis dans l'enceinte de la Samaria Lacouroussou de Niamey. Il débute alors une carrière des plus prometteuses. Plusieurs fois champion national du Niger, Issoufou Alfaga Abdoul Razak accumule les trophées et les distinctions. ''J'ai tout gagné au Niger au point où la fédération de taekwondo m'a conseillé, en mars 2015, de ne plus participer aux compétitions nationales, pour me consacrer uniquement aux tournois internationaux'', confie-t-il.
L'ascension de Issoufou Alfaga Abdoul Razak a continué ainsi au niveau international. En décembre 2011, il participe, pour la première fois, à Ouagadougou au Burkina Faso, à son premier tournoi international organisé par l'ONATEL. Il rentre à Niamey avec la médaille d'argent. En juin 2012, il participe à la coupe du monde francophone de Taekwondo à Abidjan en Côte d'ivoire et remporte la médaille d'argent.
En 2013, il dispute à Lagos, au Nigeria, avec l'équipe nationale du Niger, la coupe de l'ambassadeur de Corée et termine 2ème de ce tournoi. La même année, il participe à l'Open d'Abuja et remporte la médaille d'or de sa catégorie. En 2014, à l'occasion du Championnat d'Afrique de Taekwondo à Tunis, Issoufou Alfaga Abdoul Razak se classe 2ème et s'adjuge la médaille d'argent. Au mois de novembre de la même année, il participe à Dakar à la coupe du monde francophone où il remporte la médaille d'or. A cette occasion, il a été désigné ''meilleur combattant du tournoi''. En janvier 2015, il s'envole pour les Etats Unis d'Amérique où il participe à l'US Open de Floride. A cette occasion, il livre six combats contre 2 américains, 1 Polynésien, 1 Brésilien,
1 Canadien et 1 Anglais. Il remporte ces six combats en infligeant un KO à l'un des deux américains, avant de battre en finale son adversaire anglais. Il gagne donc une prestigieuse médaille d'or qui vaut véritablement son pesant d'or. Au championnat du monde qu'il dispute en mai 2015 en Russie, Issoufou Alfaga AbdoulRazak perd en 16ème de finale.
Mais quelques jours, après il participe à l'Open d'Autriche et prend sa revanche en remportant la médaille d'or du tournoi. En août de la même année 2015, il retourne en Russie pour participer au Grand Prix, une compétition qui réunit les 32 meilleurs taekwondoistes du monde. Il perd lors de son premier combat contre un Azerbaïdjanais.
Aux jeux africains de Brazzaville du mois de septembre dernier, Abdoul Razak surclasse ses adversaires et remporte la médaille d'or, la seule de la délégation du Niger. Au passage, il inflige de cinglantes défaites au vice-champion du monde en titre et au vice-champion olympique en titre. Au mois de novembre 2015, il participe à l'Open de Croatie et s'illustre de nouveau. Il remporte la médaille d'argent en s'inclinant en finale face à un Iranien (après une égalité au nombre de points). Enfin, dans le cadre des phases qualificatives aux Jeux Olympiques de Rio 2016 qui se sont déroulées du 4 au 6 février dernier à Agadir au Maroc, Issoufou Alfaga Abdoul Razak décroche son ticket en remportant la médaille d'argent, et après avoir battu le Malien, double champion du monde de la catégorie des +87 kg, et l'Ivoirien, vice-champion du monde de la même catégorie.
Agé de 21 ans, ce colosse haut de ses 2m07, est très optimiste pour les Jeux Olympiques de Rio. '' Je sens une deuxième médaille olympique pour le Niger à Rio parce que c'est mon objectif et j'ai l'expérience'', dit-il avec conviction. Pensionnaire du Taekwondo Competence Center (TCC) à côté de Munich en Allemagne, Abdoul Razak s'entraine trois fois par semaine et ne vit que pour cet art martial, objet de sa passion. ''Je ne fais rien d'autre que le Taekwondo, parce que le sport de haut niveau est inconciliable avec une autre activité. Il faut toujours penser à ce que l'on fait et Dieu fera le reste'', ajoute-t-il.
Ceinture noire 2ème dan, Issoufou Alfaga Abdoul Razak occupe actuellement le 15ème rang au classement mondial de Taekwondo, et le 2ème en Afrique. Malgré son immense talent et ses monumentales prouesses au plan mondial, Abdoul Razak est resté un garçon très modeste, disponible, serviable et respectueux. Cette semaine encore, il vient d'embarquer pour Antalia en Turquie où il participera, du 18 au 20 février au Championnat d'Europe des clubs. Une compétition qui lui permettra de glaner des points supplémentaires pour le classement final aux prochains Jeux Olympiques de Rio où il sera incontestablement le porte étendard de la délégation du Niger.

Oumarou Moussa

vendredi 19 février 2016

Election au Niger: les jeunes peuvent faire basculer la présidentielle

Au Niger, la campagne électorale se termine ce 19 février 2016. Les 15 candidats à la présidentielle dont le président Issoufou ont eu trois semaines pour convaincre les électeurs. 75 % des électeurs ont moins de 35 ans selon le dernier recensement électoral de 2015.


Vu leur nombre, les jeunes électeurs du Niger peuvent clairement faire pencher la balance de l'élection présidentielle d’un côté ou de l’autre. Mais se sentent-ils au moins concernés ?Il est difficile de généraliser, mais il y a bien sûr des jeunes engagés, sur Facebook et sur Twitter notamment. 
C’est le cas de ce blogueur Islamane Abdou, qui n’hésite pas à secouer les politiques mais aussi à appeler à des élections apaisées. Sur Twitter, Islamane a créé le hashtag#NigerVote : « Il est très important de s’engager parce que c’est de là que commence le changement. Et cet engagement-là doit se faire pour chacun d’entre nous, dans son domaine. Et en tant que blogueur je me suis dit en créant le hastag #NigerVote je vais beaucoup plus regrouper les avis des jeunes. Et nos décideurs qui sont de plus en plus sur ces réseaux sociaux-là vont pouvoir connaître les préoccupations de la génération consciente, la jeunesse donc, et si possible aussi répondre à ces préoccupations-là une fois au pouvoir ».
Il y a aussi ceux qui ne se reconnaissent pas dans les grands partis traditionnels et qui ne sont pas dupes face aux hommes politiques qui leur font des promesses. Ils en ont marre disent-ils d’être du «bétail électoral». Une expression qui revient souvent. « Ils ont tous eu l’occasion de faire quelque chose de bien pour le pays et ils ne l’ont pas fait ! Jusque-là, ils ne l’ont pas fait ! C’est quand il y a les élections qu’ils reviennent avec toujours le même discours ! Le même programme ! Quand la campagne arrive, ils nous promettent ce qu’on appelle le 'paradis'. Mais après, un mois après, on va se rendre compte que ce n’est vraiment pas ce qu’ils ont dit qu’ils vont nous faire. Donc moi, je ne crois vraiment pas aux hommes politiques. Mais par devoir de citoyenneté, je vais aller voter juste pour celui que je pense un peu mieux. Je vais voter pour lui », se désespère Mounkaila, un étudiant en anglais de 22 ans.
Les jeunes Nigériens souhaitent la sécurité, la justice, mais surtout surtout, ils demandent qu’on mette l’accent sur l’éducation, la formation, qu’on leur offre de bonnes conditions d’études et que leur diplôme leur serve à avoir un travail.
A l’université de Niamey, les étudiants ne pensent qu’à ça : « Après avoir fini les études il n’y a pas de travail. On cherche beaucoup et on ne trouve pas », dit l'un d'entre eux.« Qu’attends-tu en fin d’études ? C’est un emploi ! Ce qui décourage surtout c’est qu’on voit beaucoup de nos aînés qui ont soutenu leurs thèses, qui nous disent qu’il n’y a pas de boulot. En fait ça nous décourage. On voit beaucoup de gens qui abandonnent juste à cause de ça », regrette un autre.
Et c’est précisément parce qu’ils n’ont pas de travail, que beaucoup de jeunes se laissent courtisés pendant la campagne. Mahamane Tahirou Ali Bako est chercheur au Lasdel, le grand laboratoire de sociologie de Niamey : « Ce sont les gens qui font les cortèges en moto, ceux sont eux qui font les affiches sur les lieux publics. Donc, le gros du travail de la campagne électorale est fait par les jeunes. C’est l’un des rares moments ou périodes où les jeunes sont mis au-devant de la scène et l’un des rares moments où les jeunes ont la confiance des adultes. Parce que c’est à ce moment qu’ils rencontrent des personnalités. C’est à ce moment qu’ils rencontrent des grands hommes politiques qui vont à la télé qui demandent leur engagement. C’est une sorte de reconnaissance pour eux ! C’est surtout leur affirmation ! Vous savez, la jeunesse a besoin de s’affirmer au Niger ». Des jeunes qui attendent beaucoup donc et qui feront peut-être la différence dimanche 21 février dans les urnes

RFI

Des elections apaisees, la jeunesse d'Agadez s'engage




Soucieux de l’importance de la paix dans leur région, les jeunes reunis autour du Cadre de Concertation des Associations de Jeunesse d’Agadez (CCAJ/AZ) ont lancé une caravane de sensibilisation des jeunes filles et garçons pour des élections apaisées.  Durant des jours, les jeunes engagés, ont scionné fadas, clubs, associations et groupements de jeunes pour leur apporter un message de paix, celui de s’investir pleinement pour assurer des élections apaisées et être vigilant face à la manipulation tels que l’achat de conscience, la corruption, l’incitation à la violence…
Cette sensibilisation a par ailleurs été un moment de prise de conscience de la jeunesse, Un thème aussi important qu’il a fallu amener les jeunes à comprendre qu’au-delà de leurs personnes il s’agit de l’avenir de toute une nation.

L’enseignement principal que nous avons tiré de cette sensibilisations, c’est qu’il n’y a pas de petit effort et que n’importe quelle action que l’on entreprenne pour améliorer la vie de la jeunesse. Qu’être citoyen c’est œuvrer pour faire évoluer les mentalités de ceux qui n’ont pas eu la chance d’atteindre notre niveau d’étude et d’expérience. 

Bianou