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mercredi 29 octobre 2014

Le Niger interdit la production, l'importation, la commercialisation, l'utilisation et le stockage des sachets et des emballages en plastique souple à basse densité

L’Assemblée Nationale du Niger a approuvé ce mardi en séance-plénière, la loi portant interdiction de la production, de l'importation, de la commercialisation, de l'utilisation et du stockage des sachets et des emballages en plastique souple à basse densité.
Cette loi a été transmise au Parlement il y a deux ans et n’a pu être votée du fait des pressions du lobby et des milieux économiques dont le commerce du sachet plastique fait la fortune, au détriment, en réalité, de l'intérêt général des populations de nos pays. Pourtant, dans l’exposé des motifs de cette loi, il est indiqué que l'utilisation du sachet plastique à faible densité a pour conséquences des dégâts énormes sur l'environnement, la faune et la flore. Ces conséquences sont très néfastes sur l'agriculture et l'élevage par la perte de rentabilité sur les superficies cultivées et cultivables et sur la décimation d'environ 36% du cheptel des pays de la sous-région sahélienne.
Le Niger a donc adopté cette loi, à la suite de beaucoup d’autres pays africains, avec toutefois un moratoire de 6 mois avant sa mise en œuvre pour permettre aux producteurs et détenteurs des sachets et emballages en plastique souple à basse densité sur le territoire de la République du Niger de se conformer aux dispositions de cette loi.
Source ANP

mardi 28 octobre 2014

Allaitement maternel exclusif : un investissement intelligent

L’AME pour la santé de la mère et de l’enfantL’AME pour la santé de la mère et de l’enfant
L'allaitement maternel exclusif est une excellente stratégie pour prévenir bon nombre de maladies de l'enfant, mais aussi de la mère, et permettre à la société tout entière de faire des économies. Au Niger, il ressort des différentes enquêtes menées que seul un enfant sur 5 est allaité exclusivement au sein jusqu'à l'âge de 6 mois.

L'allaitement maternel est encore mal pratiqué au Niger, alors même que les experts de l'OMS ont prouvé que le lait maternel protège aussi des maladies, favorise le développement du système nerveux et immunitaire de l'enfant. L'allaitement maternel permet aussi d'économiser les frais qui autrement auraient été dépensés dans les soins de santé pour des maladies provoquées par le refus ou le mauvais allaitement. L'allaitement maternel pourrait permettre de faire d'importantes économies sur les coûts de soins des enfants de moins de 5 ans, qui aujourd'hui s'élèvent à plus de 20 milliards de FCFA d'impayés pour l'Etat du Niger. Le Niger et les autres pays pourraient donc tirer largement profit de l'allaitement maternel en investissant dans cette stratégie qui est simple, efficace et ne coûte absolument rien sinon que la volonté.
Selon les différentes enquêtes menées au Niger, y compris l'enquête EDSN réalisée par l'Institut National de la Statistique (INS) en 2012, seul un enfant sur 5 est allaité exclusivement au sein jusqu'à l'âge de 6 mois. L'allaitement maternel est mal pratiqué au Niger. Même si les mamans donnent le sein à leurs enfants, la plupart leur donnent aussi d'autres aliments comme l'eau, les jus de fruits, les décoctions d'écorces, la bouillie, avant même que l'enfant ait atteint l'âge de 6 mois. Pourtant, selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l'allaitement maternel, pour être pleinement bénéfique, doit être exclusif, c'est-à-dire donner uniquement le lait maternel à l'enfant de la naissance à l'âge de 6 mois, aucun autre aliment ne doit être donné à l'enfant avant cet âge, y compris l'eau. Le lait maternel contient en effet assez d'eau et tous les nutriments pour subvenir aux besoins de l'enfant.
Les avantages de l'allaitement maternel
Il est difficile de citer tous les avantages que présente l'allaitement maternel exclusif. Les études ont démontré que c'est le mode d'alimentation le plus adéquat pour le nourrisson durant les premiers mois de sa vie. Les experts de l'OMS ont prouvé que le lait maternel protège aussi des maladies, favorise le développement du système nerveux et immunitaire de l'enfant. Le rôle le plus important de l'allaitement maternel, en dehors de l'alimentation, est sans nul doute l'effet protecteur contre les infections gastro-intestinales et les infections respiratoires aiguës.
De par sa composition, le lait maternel est très digeste et le mieux adapté aux besoins du nourrisson. Le lait maternel est constitué de 88% d'eau et répond aux besoins en eau d'un nourrisson même dans les climats chauds et secs. Le bébé allaité au sein n'a donc pas besoin d'eau même quand il fait chaud. Il suffit de lui donner le sein à chaque fois. Le lait maternel permet une croissance optimale du bébé en lui apportant les nutriments essentiels pour le développement de son cerveau et des anticorps le protégeant des infections que nul autre lait ne pourra jamais lui apporter. Sa composition varie au cours de la tétée, en s'enrichissant en graisses au fur et à mesure que le sein se vide ou lorsque les tétées se rapprochent, mais aussi au cours de la journée et au fil des mois pour s'adapter aux besoins stricts du bébé qui grandit.
L'allaitement maternel doit commencer dans l'heure qui suit la naissance. La mise au sein immédiate de l'enfant après la naissance lui permet d'avoir son premier aliment qui est le colostrum dont les propriétés anti-infectieuses constituent le premier vaccin de l'enfant. Le colostrum contient en effet une dose importante d'anticorps particulièrement importants pour le nourrisson qui rentre en contact pour la première fois avec le monde extérieur.
L'allaitement maternel est bénéfique et très simple. Il n'est nullement besoin de dépenser de l'argent pour accéder au lait maternel. Au contraire, il est gratuit et n'a pas besoin d'une préparation ou de matériels spécifiques. Il est toujours à la bonne température et disponible et dans un emballage idéal pour l'enfant. Quasiment toutes les mères peuvent allaiter. Le lait maternelle est fabriqué à la demande et diminue lorsque les tétés diminuent. La croyance selon laquelle certaines mères n'ont pas de lait n'est donc pas vérifiée.
La santé de la mère est nettement améliorée vu que l'allaitement réduit le risque d'hémorragies après l'accouchement d'où la prévention de l'anémie, et réduit le risque de cancer du sein et des ovaires chez les femmes pré ménopausées et celui de fracture de la hanche chez les femmes de plus de 65 ans.
L'AME favorise la perte de poids liée à la grossesse grâce à une dépense calorique importante. Il réduit également le risque de tomber enceinte, c'est une méthode naturelle d'espacement des naissances lorsqu'il est bien pratiqué. L'allaitement maternel est moins onéreux et toujours prêt à l'emploi. Le lait maternel est toujours à la bonne température et livré dans un emballage agréable au bébé. L'allaitement maternel exclusif offre donc les meilleurs avantages aussi bien pour l'enfant que pour la mère car il améliore significativement leur état de santé.
Faire des économies et améliorer la santé des enfants
L'allaitement allie trois qualités idéalement recherchées: le prix de revient le plus bas, la qualité la plus élevée et la présentation la plus attirante. L'allaitement maternel constitue non seulement une alimentation idéale pour le nourrisson mais aussi une prévention contre un nombre important de maladies infectieuses de l'enfant et protège la mère contre certains cancers. Il permet donc d'économiser les frais qui autrement auraient été dépensés dans les soins de santé pour ces maladies. C'est aussi une économie en temps pour les parents qui peuvent vaquer à d'autres occupations quand leurs enfants ne sont pas malades. Les parents gagneraient donc beaucoup à faire l'allaitement maternel exclusif.
De par le monde, des stratégies sont mises en place pour favoriser la pratique de l'allaitement maternel. Cet engouement est suscité par l'avantage coût/investissement que représente l'allaitement maternel. En effet les résultats d'une étude réalisée en Grande Bretagne ont montré qu'une légère augmentation de l'allaitement maternel exclusif pourrait amener le pays à économiser des dizaines de millions. La transposition de cette étude au contexte du Niger donnerait plusieurs milliards de francs CFA d'économie sur les dépenses de santé. En comptabilisant tout simplement le coût que représentent les soins donnés aux nourrissons du fait de l'absence de l'allaitement, on pourrait arriver facilement à plusieurs milliards de francs CFA. En effet, la plupart des motifs de consultations des enfants ont des causes évitables par la simple pratique de l'allaitement maternel.
Le Niger et les autres pays pourraient tirer largement profit de l'allaitement maternel en investissant dans cette stratégie qui est simple, efficace et ne coûte absolument rien sinon la volonté. Il s'agit donc de mettre en place les politiques et stratégies qui permettraient aux populations d'adopter facilement cette pratique.

L'engagement des autorités : l'allaitement maternel reconnu au Niger comme premier rempart contre la malnutrition
Au Niger, le gouvernement, avec l'appui de ses partenaires au développement, a élaboré une stratégie nationale dénommée stratégie d'alimentation du nourrisson et du jeune enfant (ANJE) qui a pour objectif la promotion de l'allaitement maternel exclusif. L'allaitement maternel est ainsi reconnu au Niger comme premier rempart contre la malnutrition et la mortalité des enfants. Pour la promotion, la protection et le soutien à l'allaitement maternel exclusif des enfants de 0 à 6 mois, la stratégie nationale d'alimentation du nourrisson et du jeune enfant préconise, entre autres, l'application des dix conditions d'allaitement maternel; l'extension de l'Initiative Hôpitaux Amis de Bébés; le renforcement de l'Initiative Communautaire Amie de Bébés (ICAB); l'extension de la PCIME communautaire ; et la surveillance de la croissance.
C'est là autant de stratégies qui, si elles sont mises en œuvre, permettraient non seulement d'éviter des maladies et des décès des nourrissons, mais aussi de faire des économies substantielles sur les soins de santé et les médicaments. Pourtant, la Direction de la Nutrition, qui est le service en charge de la mise en œuvre de cette stratégie, ne dispose pas des ressources nécessaires pour ce faire. Un investissement modeste dans la promotion de l'allaitement maternel aurait permis de faire d'importantes économies, notamment sur le coût de la gratuité des soins des enfants de moins de 5 ans. Les coûts des soins des enfants de moins de 5 ans s'élèvent à la date d'aujourd'hui à plus de 20 milliards de FCFA d'impayés. Ce montant aurait pu être réduit de moitié ou plus si on avait investi dans la promotion de l'allaitement maternel. Une étude sur l'allaitement maternel et les soins de santé rapporte qu'un investissement pour promouvoir et maintenir des taux élevés d'allaitement maternel produirait un excellent retour sur investissement dans un délai d'une année. Un dicton populaire dit ''vaut mieux prévenir que guérir''. Nous dirons pour notre part ''investir dans la promotion de l'allaitement maternel est une obligation pour des pays comme le Niger, car l'allaitement maternel permet d'éviter certaines maladies qui coûtent plusieurs milliards de FCFA à l'Etat en termes de soins de santé, alors qu'elles sont facilement évitables''. L'allaitement maternel est donc un investissement intelligent.
Ambarka H. Youssoufane/Collectif Tous Unis en faveur de la Nutrition

lundi 27 octobre 2014

Proclamation des résultats globaux et définitifs des élections à l'UENUN : Abou Koïni Abdoul Kader, Master2 Administration et Collectivité Territoriale, élu nouveau secrétaire général

M. Abou Koïni Abdoul KaderM. Abou Koïni Abdoul Kader
L'Union des Etudiants Nigériens à l'Université de Niamey (UENUN) vient de renouveler sa structure dirigeante. Elu à l'issue d'élections libres et transparentes, le nouveau Comité Exécutif (CE) de l'Union des Etudiants Nigériens à l'Université de Niamey (UENUN) a été présenté, lundi dernier, à la place Amadou Boubacar du Campus, aux étudiants et partenaires de l'UENUN.
C'est M. Sanoussi Idi, président de la table de séance des élections, qui a présidé la cérémonie en proclamant les résultats globaux et définitifs des élections et présenté les étudiants élus.
C'était en présence des représentants du Rectorat, des représentants du Syndicat des Enseignants et Chercheurs, du Secrétaire Administratif du Centre des Œuvres Universitaires (CNOU), des membres du Comité Directeur de l'USN, des anciens dirigeants de l'USN et de l'UENUN, ainsi que de plusieurs invités.
La cérémonie a débuté par la traditionnelle minute de silence à la mémoire des martyrs de l'USN, et l'exécution de l'hymne nationale (La Nigérienne). C'est une cérémonie mémorable pour l'ensemble de la communauté universitaire en général et pour les étudiants en particulier. La place Amadou Boubacar a fait son plein, les étudiants se sont mobilisés pour assister à cette importante cérémonie de la vie de leur cadre organisationnel.

Prenant la parole à cette occasion, le président de la table de séance des élections Sanoussi Idi a d'abord demandé au Comité Exécutif sortant de présenter le rapport de la gestion courante des affaires. C'est ainsi que le secrétaire général sortant de l'UENUN, M. Younissi Abdou Rahamane, a pris la parole pour cet exercice. Il ressort de ce rapport l'acquisition de bourses d'études de la coopération marocaine ; le lancement de la construction de l'amphithéâtre 1000 places ; l'effectivité des cités annexes ; la réfection des bâtiments ; la participation de l'UENUN à des rencontres estudiantines sous-régionales notamment à Dakar au Sénégal, et plusieurs annonces d'acquis en cours.
M. Younissi Abdou Rahamane devait s'acquitter d'un devoir avant de passer le témoin à son successeur, c'est-à-dire prodiguer de sages conseils au nouveau Comité Exécutif. Trois mots ont résumé son intervention: l'unité, la patience et la persévérance.
Reprenant la parole, M. Sanoussi Idi a procédé à la proclamation des résultats. Ainsi, sur 16 032 étudiants inscrits, le suffrage exprimé valable est de 5 615 voix répartis sur trois listes. Liste n°1 : 422 voix, liste n°2 : 2 247 voix, et liste n°3 : 2 946 voix. La liste qui a le plus grand nombre de voix, la liste n°3 de Abou Koïni Abdoul Kader, est déclarée donc élue au Comité Exécutif de l'UENUN pour l'exercice syndical 2014-2015.
En dehors du Comité Exécutif, trois étudiants, sur 7 présentés aux postes de commissaire aux comptes, sont élus. Après la prestation de serment, plusieurs motions et recommandations ainsi que des remerciements ont été formulées. La table de séance recommande au nouveau comité exécutif de créer un cadre d'union pour l'ensemble des camarades ; d'intensifier la formation syndicale des camarades et de créer les conditions pour la stabilité de l'année académique ; aux commissaires aux comptes, il a été demandé de bien superviser la gestion du Comité Exécutif, et aux étudiants de rester vigilants tout en accompagnant le Comité Exécutif dans sa gestion pour la conquête des acquis. La table de séance a adressé ses remerciements au Rectorat et au Centre des Œuvres Universitaires ainsi qu'à leurs responsables pour leurs appuis financiers, conseils et orientations; à l'observatoire de vie universitaire (OVU), aux représentants du SNECS, du comité Directeur de l'USN et à l'ensemble de la communauté universitaire pour leur contribution pour la réussite de ses élections.
Peu après leur consécration, le tout nouveau secrétaire général de l'UENUN, M. Abou Koïni Abdoul Kader s'est adressé à l'ensemble de la communauté universitaire pour présenter ses remerciements, surtout aux étudiants qui ont placé toute leur confiance en sa personne. L'étudiant n'est plus ce que l'on pense de lui. L'étudiant à l'Université de Niamey est plus qu'ouvert au dialogue sur toutes les questions qui engagent l'amélioration de ses conditions de vie et d'études, a-t-il précisé. Il en appelle ainsi à la bonne compréhension des autorités politiques et académiques pour toutes ces questions. Il entend contribuer à unir les étudiants et à créer les conditions d'une bonne année académique stable.
La composition du Comité Exécutif élu est : secrétaire général (SG): Abou Koïni Abdou Kader, Master II Administration et Collectivité Territoriale ; secrétaire général adjoint (SG/A): Albadé Omar, Master I Mathématiques ; secrétaire à la Presse (SCP): Djabri Sita Licence 3, Carrière
Internationale; secrétaire aux Affaires Académiques et Sociales (SCAS): Souleymane Mahamane, Licence3 Agronomie; secrétaire aux Affaires Aca-démiques et Sociales (SCAS/A) : Issa Soli Chaïbou, Master II Sociologie ; secrétaire adjoint aux Affaires Culturelles et Sportives (SCACS): Issoufou El hadji Idi, Master II Sociologie et Anthropologie de la Santé ; trésorier général (STG) : Sayo Djibo Médecine, 6ème année.
Ali Maman 

mercredi 22 octobre 2014

Semaine mondiale de l'allaitement et journée mondiale de la contraception : le Niger et les partenaires sur la même longueur d'onde pour promouvoir ces pratiques familiales essentielles

Lors de la cérémonie, hier à Dosso                                                     

Notre pays a célébré, ce 21 octobre, la semaine mondiale de l'allaitement maternel couplée à la journée mondiale de la contraception placée sous le thème ''l'allaitement maternel exclusif et l'espacement des naissances: des atouts pour le bien-être de la famille''. C'est la cité des Zarmakoye, Dosso Sogha, en plein chantier, qui a accueilli l'évènement solennel de célébration de l'édition 2014. La cérémonie officielle, placée sous le haut patronage du ministre de la Santé Publique, M. Mano Aghali, a enregistré la présence de l'épouse du Premier ministre, représentant la Première Dame Dr Malika Issoufou, des députés nationaux et de plusieurs membres du gouvernement. Les partenaires techniques et financiers du Niger, notamment l'UNICEF et l'UNFPA, ainsi que les associations et ONG nationales intervenant dans les deux sous-secteurs, étaient également présents à cette importante cérémonie qui a eu lieu devant le Centre de la Mère et de l'Enfant de Dosso, le premier centre opérationnel sur les sept que compte notre pays.


A l'occasion de cette cérémonie, les autorités administratives et locales, ainsi que les Dossolais, notamment les femmes, ont réservé un accueil des grands jours à la délégation conduite par le ministre Mano Aghali. Dans notre pays, qui a l'un des plus forts taux de croissance démographique au monde, la question de la contraception et de l'allaitement maternel se pose avec beaucoup d'acuité, et concentre toute l'attention des autorités et des partenaires techniques et financiers. Dans son mot de bienvenue, le maire de la commune urbaine de Dosso, M. Idrissa Issoufou, a expliqué toute l'importance des deux thèmes objets de la cérémonie.
Le gouverneur sortant de la région, M. Seydou Ali Zataou, a lui aussi indiqué que l'allaitement maternel et l'espacement des naissances sont des questions qui concernent chaque couple, ils ne sont pas la seule affaire des femmes. Dans un pays comme le nôtre où la population double tous les 18 ans, l'espacement des naissances est une exigence du développement. Pour lui, l'accroissement rapide de la population crée de nombreux défis en termes d'alimentation, d'éducation, de santé, d'hydraulique et d'assainissement. Il est donc impératif de maitriser cette démographie pour peu qu'on aspire à un développement harmonieux. Pour cela, a dit le gouverneur, les populations doivent apporter leur contribution aux efforts déployés par l'Etat et ses partenaires. Parlant des avantages de l'espacement des naissances, il a souhaité que les femmes enceintes et allaitantes fréquentent les centres de santé pour les consultations pré et post natales et maintiennent l'allaitement maternel jusqu'à l'âge de 24 mois. Ce dernier a l'avantage de faire reposer les mères d'une part en espaçant les naissances, et de permettre aux nourrissons de grandir normalement avec moins de risques de contracter des maladies.
La représentante de l'UNFPA, Mme Monique Clesca, a parlé d'avancées significatives au Niger dans le domaine de la planification, tout en notifiant qu'avec 12,2% de femmes utilisant les méthodes de contraception modernes, l'objectif est loin d'être atteint. Néanmoins, le partenaire qu'est l'UNFPA poursuivra ses appuis dans le cadre du programme de planification 2013-2020, a promis Mme Clesca. Elle a déploré le fait que beaucoup de femmes n'ont pas encore l'opportunité d'avoir des conseils nécessaires pour leur maternité. Soulignant qu'aucune femme ne doit mourir en donnant la vie, la représentante a renouvelé l'engagement de l'UNFPA à accompagner le Niger tout en réaffirmant la nécessité d'investir davantage dans la santé maternelle.
Prenant la parole à son tour, le représentant adjoint de l'UNICEF a indiqué qu'au niveau mondial, la semaine de l'allaitement maternel est célébrée, sous le thème ''l'allaitement : un défi pour la vie'', et cela en référence aux OMD et en réaffirmant l'importance de renforcer et pérenniser la protection, la promotion et le soutien à l'allaitement maternel dans l'agenda post 2015. M. Félix Ackebo a expliqué toute l'importance de l'AME (allaitement maternel exclusif) jusqu'à 6 mois et la poursuite de l'allaitement jusqu'à l'âge de deux ans pour les enfants. Cela leur permettra d'avoir les nutriments nécessaires de haute qualité et peut aider à prévenir la faim et la malnutrition. Il a aussi expliqué le caractère économique de l'AME pour les ménages. ''En plus, l'allaitement participe à hauteur de 13% dans la réduction de la mortalité infantile, l'initiation précoce à l'allaitement durant la première heure après la naissance et l'allaitement exclusif protègent les nouveau-nés et réduisent ainsi la mortalité néo-natale'', a-t-il ajouté.
Pour M. Ackebo, toutes les interventions de prévention en santé et nutrition font leurs preuves, mais l'allaitement maternel exclusif est ''l'intervention qui a le plus grand potentiel d'impact sur la survie de l'enfant''. ''Nous avons ici une occasion unique d'atteindre le potentiel de croissance et de développement naturel des nourrissons et des jeunes enfants en encourageant l'allaitement exclusif pendant six mois, et sa prolongation jusqu'à deux ans'', a ajouté le représentant adjoint de l'UNICEF qui a salué les efforts fournis par les autorités nigériennes ces dernières années.
Le ministre de la Santé Publique a pour sa part dit que c'est pour la première fois que le Niger célèbre la journée mondiale de la contraception qui est en à sa 8ème édition au niveau mondial, en la célébrant avec le lancement de la semaine de l'allaitement maternel. Pour M. Mano Aghali, la présence des partenaires témoigne de l'intérêt qu'ils accordent au bien-être de la population et à la santé des femmes et des enfants. Le ministre a justifié le choix du thème par la volonté du gouvernement de poursuivre la mise en œuvre des recommandations contenues dans la stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l'enfant lancée en 2010 par le secrétaire général de l'ONU. Cette stratégie vise à sauver 16 millions de femmes et d'enfants de moins de 5 ans dans 49 pays dont le Niger. Après avoir rappelé quelques déterminants clés dans l'atteinte des objectifs de développement, le ministre de la Santé Publique a affirmé que la population nigérienne croît fortement en passant de 3,3% à 3,9% entre les deux recensements de 2001 et de 2012. Le taux de fécondité a lui aussi connu une augmentation en passant de 7, 1 à 7,6 enfants par femme. M. Mano Aghali a expliqué que le déséquilibre entre l'accroissement rapide de la population et la faible croissance économique contribue à la détérioration des conditions de vie et de santé des ménages, une détérioration qui se traduit par l'élévation des décès maternels et infantiles. Le ministre a ajouté que la plupart des cas de décès sont liés aux grossesses trop rapprochées, trop nombreuses, trop tardives ou trop précoces ou à une insuffisance des soins obstétricaux néonataux essentiels. Parlant de l'allaitement maternel, le ministre de la Santé a clairement indiqué qu'il est le meilleur moyen d'assurer la croissance de l'enfant, car contenant tous les éléments nutritifs dont a besoin un enfant. Il est en outre le meilleur moyen de prévention de la malnutrition chronique tout en restant une méthode contraceptive efficace si certaines conditions sont respectées. Pour accroitre la contraception dont la prévalence est de 12,2 au Niger, le ministre a indiqué que l'accent doit être mis sur la promotion et l'offre des méthodes contraceptives modernes. Le gouvernement a mis en œuvre plusieurs actions avec l'aide des partenaires, a dit Mano Aghali qui reconnait toutefois que les résultats ne sont pas encore satisfaisants. Il y a lieu alors d'instaurer l'organisation régulière de campagnes pour renforcer l'offre et la demande des services. A l'issue de la cérémonie, la fondation Tattali Iyali a fait don d'un important lot de produits au Centre de la Santé de la Mère et de l'Enfant de Dosso. Les mères modèles qui se sont distinguées par le respect de l'allaitement maternel ont également été récompensées par la fondation Tattali Iyali qui leur a offert de nombreux cadeaux constitués essentiellement de vivres, de savon et de moustiquaires imprégnées.
Zabeirou Moussa

Dosso : renforcement des capacités syndicales des dirigeants de l'USN

Dosso abrite, depuis lundi dernier, un atelier régional sur la responsabilité syndicale au sein de l'Union des Scolaires Nigériens. Organisé par la coalition ''Niger d'abord, KISHIN KASSA'', avec l'appui du PASOC 2, cet atelier qui durera trois jours est destiné à l'USN, avec l'objectif de contribuer à l'efficacité de l'action syndicale au sein de l'Union, au renforcement de ses capacités et de celles de ses leaders à promouvoir la responsabilité syndicale.
Les principaux thèmes à l'ordre du jour des travaux se rapportent au leadership en milieu scolaire syndical, la citoyenneté et la gouvernance locale, le plaidoyer et le lobbying, la gestion non violente des conflits et la technique de négociations.
Dans l'allocution qu'il a prononcée le secrétaire général du comité directeur de l'USN, M. Annas Djibrilla, a souligné que la présente rencontre cadre parfaitement avec la vision de l'Union des Scolaires Nigériens et la volonté du comité directeur qui s'inscrit dans une démarche constructive et évolutive. M. Annas Djibrilla a longuement parlé de la lutte menée par les scolaires nigériens pour l'avènement de la démocratie. Cet atelier doit aider les dirigeants de l'USN à mener à bien leur mission, mais aussi les édifier sur certaines réalisations, a-t-il indiqué, avant de souhaiter qu'au sortir de cet atelier, les participants soient outillés sur les thèmes qui seront développés dans l'optique de crédibiliser davantage l'USN en vue de répondre aux besoins des militants.
Le président de la coalition Niger D'abord Kishin Kassa, M. Ghali Djibrilla, a souligné pour sa part que le choix du thème ''responsabilité syndicale au sein de l'Union des Scolaires Nigériens'' se justifié bien au vu des récents évènements survenus au cours de l'année 2013-2014. En effet, a-t-il notifié, s'il est vrai que les revendications des scolaires sont légitimes, il n'en demeure pas moins que les méthodes utilisées pour leur trouver des solutions ne sont pas appropriées.
Aussi, a souligné le président de la coalition Niger d'abord KISHIN KASSA, cette forme d'expression est à déplorer, voire à condamner. ''Plus jamais ça'', et pour qu'il en soit ainsi, a-t-il indiqué, il faut un engagement citoyen de tous les acteurs en général, et en particulier des militants de l'USN qui est un vivier des futurs dirigeants du pays.
Mahamane Amadou

mardi 21 octobre 2014

Tahoua : Conference sur les produres pour postuler au Yali 2015



Sur initiative de l’Ambassade des USA au Niger,  Ali Karim Alio, l’un des 6 ambassadeurs du Niger à la dernière édition du YALI a donné rdv aux jeunes de l’Ader pour leur présenter ce projet et aussi leur expliquer la procédure pour postuler, ce 21 Octobre à la MJC de Tahoua. « L’année dernière, beaucoup de jeunes nigérien n’avaient pas postulé et cette année nous voulons que les jeunes de toutes les régions postulent, d’où notre présence parmi vous » a déclaré Alio pour qui, ce projet est une opportunité pour nous jeunes d’être utile pour notre communauté qui regorge d’innombrables problématiques. Après la présentation du projet ainsi que les opportunités qu’il présente, il a été expliqué aux participants les critères pour postuler, des critères qui basés sur l’engagement du jeune et aussi comment postuler. C’est l’occasion aussi Alio de partager avec les jeunes présent, son expérience en leur assurant de leur entière disponibilité pour les accompagner à remplir le formulaire. S’en est ensuite suivie une série de questions-réponses entre les participants et le conférencier, échanges qui ont permis à ces jeunes d’être encore mieux édifié sur cette opportunité.


Tu n’as pas postulé ? tu as jusqu‘au 5 Novembre pour tenter ta chance.

A quand la prise de conscience?

A quand la prise de conscience?
Notre pays a importé plus de cigarettes que du riz en 2011 (dernières statistiques fournies par la FAO). Or,il est prouvé que les produits du tabac contiennent et émettent de nombreuses substances nocives ainsi que des agents cancérigènes connus, dangereux pour la santé humaine après combustion.


Et Dieu Seul sait, aujourd'hui, le nombre de personnes qui meurent chaque année des conséquences du tabac : le cancer du poumon.
Que font nos autorités face à ce problème? Et comment percez- vous cette attitude de nos dirigeants?

lundi 20 octobre 2014

Gernot Rohr quitte ses fonctions de sélectionneur du Niger

À l’occasion d’une conférence de presse dimanche soir au siège de la Fédération Nigérienne de Football, Gernot Rohr, le sélectionneur du Niger a annoncé sa démission. Arrivé en septembre 2012, et sous contrat jusqu’au 31 août dernier, le technicien allemand avait accepté de continuer sa mission, à condition d’être rémunéré, ce qui avait été fait. Mais face aux mauvais résultats du Niger lors des quatre premiers matches des éliminatoires, l’ancien entraîneur du Gabon jette l’éponge. Il invoque des difficultés avec sa fédération, notamment en termes d’organisation. « Les moyens mis à ma disposition pour préparer l’équipe n’étaient pas suffisamment valables pour préparer les matches éliminatoires de la CAN », indique-t-il au micro de RFI. « On se sépare en bons termes », tient-il à préciser. Gernot Rohr est pour le moment remplacé par Cheick Omar Diabaté. Le Niger est actuellement dernier du groupe F avec deux points. Le Mena national se déplacera au Cap Vert pour la cinquième journée avant de recevoir le Mozambique pour la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2015 au Maroc.
Source RFI

samedi 18 octobre 2014

Mariama Moussa remporte le vote des internautes

 

Durant un mois les internautes étaient invités à voter pour leur projet préféré. 5 femmes ont ainsi présenté leur association ou ONG. Plus de 35 000 internautes mobilisés ont participé à ce vote organisé par la Fondation Orange.
C’est donc avec une joie immense que nous avons appris la victoire de Mariama Moussa, fondatrice de l’ONG « SOS Femme et Enfant victimes de Violence Familiales ». La fondation Orange lui offrira une aide financière de 25 000€ pour le développement de ses projets.

Lutter contre le mariage forcé

Mariama Moussa a rapidement subit des violences de la part de son mari. Finalement elle sort de ce cauchemar et se rend compte que son cas n’est pas isolé. Elle décide de fonder une structure qui devient l’ONG « SOS Femme et Enfant victimes de Violence Familiales ».
Mariama Moussa a recensé des centaines de cas de violences sur les femmes (châtiments corporels, viols sur mineurs, etc.). C’est pourquoi elle comprend la nécessité de changer les comportements par la prévention. L’ONG Sosfevvf s’occupe aussi des victimes pour leur permettre de se reconstruire et les ramener à l’école. Pour Mariama Moussa il est nécessaire de « vivre dans une société sans violence et sans discrimination ».

vendredi 17 octobre 2014

LE NOUVEAU RAPPORT GLOBAL HUNGER, INDEX MONTRE DES PROGRÈS EN AFRIQUE AU SUD DU SAHARA.



Au cours des deux dernières décennies au moins six pays africains ont enregistré des améliorations considérables dans la lutte contre la faim à insuffisance pondérale, décrit comme étant le principal indicateur de la faim et de la sous-alimentation, en dépit de l'insécurité alimentaire persistante dans plusieurs régions à travers le continent, selon à un nouveau rapport Global Hunger Index (Ghi) pour 2014.
Le rapport, publié lundi, a nommé l'Angola, le Tchad, le Ghana, le Malawi, le Niger et le Rwanda comme étant les pays qui ont enregistré des améliorations considérables.
Le rapport qui a été préparé par le International Food Policy Research Institute (Ifpri) basé aux Etats-unis, en collaboration avec Concern Worldwide, une Ong internationale, a également indiqué que la tragédie de la faim persiste pour 805 millions de personnes souffrant de la faim aujourd'hui au niveau mondial.
Il a déclaré que les niveaux les plus élevés de la faim sont en Afrique au sud du Sahara, avec des niveaux de faim étant «extrêmement alarmant» dans 16 pays à travers le monde, tandis que deux pays africains - le Burundi et l'Erythrée- ont tous deux été classés comme étant «extrêmement alarmant».
En outre, de nouvelles découvertes sur la faim dans le monde met en évidence des tendances négatives pour certains pays d'Afrique au sud du Sahara en vue d'atteindre la sécurité alimentaire où la mauvaise alimentation, la maladie, une mauvaise absorption et l'augmentation des besoins de micro-nutriments au cours de certaines étapes de la vie, comme la grossesse, l'allaitement et la petite enfance, ont été parmi les causes de ce phénomène également décrit comme une «faim cachée».
Afin d'éliminer la faim cachée, le rapport recommande que les gouvernements doivent faire preuve de volonté politique en la combattant comme une priorité.
«Les gouvernements et les institutions multilatérales ont besoin d'investir et de développer les ressources humaines et financières, de renforcer la coordination et assurer le suivi ainsi que l'évaluation transparente pour renforcer les capacités en matière de nutrition», a suggéré le rapport.
En comparant avec la cote en 1990 au niveau mondial, le score Ghi 2014 est de 28 pour cent plus faible en Afrique au sud du Sahara, 41 pour cent plus faible en Asie du Sud et 40 pour cent inférieur au Proche-Orient et en Afrique du Nord.
'L'Afrique au sud du Sahara a le score le plus élevé du Ghi régional, suivi de près par l'Asie du Sud', selon le rapport, tout en soulignant que la situation dans le Sahel, cependant, reste précaire.
C'est parce que la fréquence et l'intensité accrues des chocs climatiques a continué à éroder la capacité d'adaptation des ménages vulnérables, contribuant ainsi à la détérioration de la résistance dans la région.
L'exode des populations de cette région, de la République centrafricaine et du Darfour, a mis plus de pression sur le Tchad, le Cameroun et le Mali pour absorber les réfugiés. Les populations déplacées et leurs communautés d'accueil sont confrontées à un risque élevé d'insécurité alimentaire, de malnutrition et des épidémies, selon le rapport.
Toutefois, il a noté que l'aide humanitaire substantielle pour la région du Sahel, y compris les interventions de sécurité alimentaire et de nutrition, la protection contre la violence, les mesures visant à accroître la capacité d'adaptation des ménages et des communautés ainsi que de soutien pour les personnes déplacées et les réfugiés, continuera d'être nécessaire.
Dans le même temps, le rapport a indiqué que les bonnes nouvelles dans le Ghi de cette année est que le nombre de personnes souffrant de la faim a diminué de façon constante dans la plupart des pays en développement.
Le directeur général de l'Ifpri, Shenggen Fan, a déclaré : « Il y a beaucoup plus à faire pour lutter contre la faim, y compris la faim cachée, pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle pour les plus vulnérables.
«La faim cachée n'affecte pas seulement le bien-être de l'individu. Elle a également un coût économique, la coupe du produit intérieur brut dans de nombreux pays en développement '.
Tout en soulignant que la nécessité de prévenir et de traiter la faim cachée requiert une action à tous les niveaux, le nouveau rapport a recommandé que la communauté internationale doit veiller à ce que le cadre post-2015 comprenne un objectif universel pour éliminer la faim et la malnutrition sous toutes ses formes et des mécanismes clairs pour garantir la responsabilité.
 Source  PANA

M. Adamou Oumarou, président sortant du Conseil Régional de la Jeunesse de Dosso

Monsieur le président, quel bilan pouvez-vous tirer de votre premier mandat à la tête du conseil régional de la jeunesse de Dosso ?
Après notre élection à la tête de cette structure, nous nous sommes donné comme objectifs de faire du Conseil Régional de la Jeunesse de Dosso une structure crédible, performante, capable d'insuffler, par ses actions de sensibilisation, d'appuis-conseils et de renforcement de capacités des organisations, mouvement et collectifs des jeunes, une véritable dynamique d'autopromotion en vue d'un développement socioéconomique et politique durable en faveur des jeunes. Cela, pour nous, contribue sans nul doute à la promotion de l'Etat de droit et d'une jeunesse responsable.
Comme activités, nous avons organisé deux sessions ordinaires et deux sessions extraordinaires ; la formation des jeunes en entreprenariat jeunesse, la formation des experts juniors en entreprenariat et installation de micros entreprises.
Nous avons également organisé des sessions de formation sur le leadership, la citoyenneté, la vie associative, le montage de projet, la prévention et la gestion des conflits, la lutte contre l'extrémisme violent, l'entreprenariat sociale et solidaire, la lutte contre la corruption. En outre, nous avons procédé à la mise en place des conseils communaux et des clubs anti-corruption dans les 43 communes que compte la région, et nous avons initié la recherche de partenariat avec les autres structures sœur des pays de l'Afrique de l'Ouest, des pays francophones d'Afrique et du Luxembourg. A cela s'ajoute la représentation de la jeunesse auprès des institutions et organes de prise de décisions aux niveaux régional, national et international, ce qui a permis à notre conseil d'être le plus dynamique des conseils régionaux de jeunes du Niger.
D'autres activités que nous avons eu à mener sont l'organisation des journées de plaidoyers, la formulation des propositions visant à orienter et améliorer les politiques publiques, la promotion de l'approche de développement participatif à travers le renforcement des capacités des organisations des jeunes et leurs structurations, sans oublier des sorties et rencontres d'échanges inter-jeunes avec d'autres structures des pays voisins ainsi que la participation de plus de 350 jeunes à des activités au niveau national.
                        
La 8ème édition du camp national de la jeunesse vient de prendre fin à Dosso. Quel enseignement la région hôte peut –elle tirer de cet évènement?
Cette rencontre a permis à la jeunesse de notre chère région de comprendre combien son implication est importante dans la mise en œuvre de Dosso Sogha, et aussi dans l'élaboration, la mise en œuvre, l'exécution et le suivi des politiques publiques en matière de jeunesse et de développement durable, ainsi que pour la promotion et la culture du bénévolat et du volontariat pour un Niger émergent.
La région de Dosso abritera la fête tournante du 18 décembre. Quelle sera la contribution de la jeunesse de Dosso à cet évènement ?
La jeunesse de Dosso se mobilise comme elle peut pour contribuer efficacement à la réussite de cet événement, mais tout dépend aussi de son niveau d'implication et de la manière dont on la responsabilise dans la mise en œuvre et l'exécution des activités.
Déjà, nous avons eu à mener des activités comme l'organisation des journées de salubrité, la participation à l'organisation des événements, la mobilisation de nos pairs à travers des rencontres d'échanges inter-jeunes pour une meilleure réussite de l'évènement.
Monsieur le président, quelles sont les principales préoccupations de la jeunesse de Dosso ?
Les préoccupations de la jeunesse de Dosso s'articulent autour de la lutte contre pauvreté et le chômage, de l'insuffisance de financement pour la réalisation des activités de bénévolat, l'entrepreneuriat jeunesse et l'insuffisance de son implication dans certaines localités ; il y a aussi, parfois, le manque de confiance de certaines autorités envers la jeunesse, et qui considèrent cette dernière comme un problème, au lieu de la considérer comme un outil de changement et de développement durable et intégrale.
En un mot, je dirais que notre jeunesse est préoccupée par la promotion de ses droits, les enjeux de la migration, de l'exode, l'acquisition d'emplois décents, ainsi que sa participation civique à la définition des politiques et aux instances de prise de décisions.
Parlez-nous des difficultés que rencontre le Conseil Régional de la Jeunesse de Dosso dans l'exercice de ses missions...
Notre Conseil Régional de la Jeunesse déplore surtout l'absence de subvention de la part de l'Etat et le manque de moyens logistiques ; nous sommes également confrontés au manque de bénévolat chez certains jeunes, et aussi aux agissements de certains leaders qui cherchent à créer la confusion chez les jeunes pour les amener à adhérer à telle ou telle tendance.

lundi 13 octobre 2014

Journée internationale de la jeune fille : briser le cycle des violences en protegant les filles

Adoptée le 21 novembre 2011 par une Résolution de l'Assemblée Générale des Nations Unies lors de sa 55ème commission sur la condition de la femme en mars 2011 à New-York, la Journée Internationale de la Jeune Fille a pour thème cette année : « briser le cycle de la violence en protégeant les filles ». A cet effet, la ministre de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant, MP/PF/PE, Dr Maîkibi Kadidiatou Dandobi a présidé, samedi matin à l'Institut Pratique de Santé Publique (IPSP), la cérémonie commémorative de cette journée, en présence des membres du gouvernement, des représentants du Système des Nations Unies au Niger, des associations et ONGs, des autorités régionales ainsi que plusieurs invités.


Selon la MP/PF/PE, Dr Maîkibi Kadidiatou Dandobi, la nature et l'ampleur des Violence Basées sur le Genre (VBG) varient selon les cultures et les régions et le Niger n'est pas épargné par ce phénomène ; car, elles constituent un phénomène social majeur et persistant reconnu par l'Etat. Les violences affectent dans leur grande majorité les femmes et les enfants, d'après de nombreuses études menées dans ce domaine. Au Niger, a-t-elle ajouté, certains types de violences faites aux filles sont dus en grande majorité aux préjugés socio culturels, à l'analphabétisme, à l'interprétation erronée des préceptes religieux, etc. Pour elle, les filles ayant bénéficié d'une éducation jusqu'au secondaire sont six fois moins susceptibles d'être contraintes de se marier prématurément comme l'a déclaré le Secrétaire Général des Nations Unies dans son discours à l'occasion de l'édition 2012 et les filles ayant un faible niveau de scolarisation sont les plus exposées ; ce qui favorise l'abandon en cours de leur scolarité. Il rappelle donc que, «l'éducation est l'un des meilleurs moyens de protéger les filles contre le mariage précoce, lorsqu'elles peuvent rester à l'école et éviter d'être mariées à un jeune âge, les filles peuvent jeter les bases d'une vie meilleure pour elles-mêmes ainsi que pour leurs propres familles ».
L'éradication de la discrimination et ou violence faite aux filles est selon la ministre fondamentale pour promouvoir le développement de notre nation. Ainsi, mettre fin aux préjugés socio culturels dont sont victimes les jeunes filles est un élément important pour la protection de leurs droits tout en annonçant que des mesures ont été prises et des actions ont été entreprises pour protéger les filles des violences ; et celles-ci ont permis d'enregistrer d'importants progrès. Cependant, il n'en demeure pas moins qu'il reste beaucoup à faire pour améliorer la situation des jeunes filles en les soutenant et en les protégeant tout au long de leur cursus scolaire.
Au paravant, la ministre des Enseignements Secondaires, Mme. Bety Aichatou Habibou Oumani, a estimé qu'au delà de son caractère cérémonial, cette journée revêt une importance capitale. C'est l'occasion pour elle de réaffirmer les engagements de nos plus hautes autorités de faire de l'éducation et de la formation leurs priorités tout en garantissant que loin d'être un lieu risqué pour les jeunes filles, l'école doit être considérée comme un lieu d'éducation et d'acquisition de savoir pour une émancipation de la femme gage de tout développement.
Quant au, représentant-adjoint de l'UNICEF au Niger, M. Félix Ackebo, il a rappelé les résultats d'une étude récente conduite par l'UNICEF au niveau mondial, et qui fait ressortir que les enfants dans les quatre coins de la planète, et plus particulièrement les adolescentes, sont victimes de diverses formes d'abus et de violence. Ces violences sont, dit-il, inacceptables, et c'est pour les contrer que l'UNICEF a lancé l'initiative « END violence », une campagne qui vise à mettre fin à la violence contre les enfants, et que nous participons à celle du Secrétaire Général des Nations Unies « Tous unis contre les violences à l'égard des femmes ». C'est pourquoi, a-t-il déclaré, les défis sont importants. Il nous faut travailler de concert pour mettre en place des solutions intersectorielles et pérennes.
De son coté, la présidente de l'ONG Femmes et l'Enfant Victimes des Violences Familiales, M. Mariama Moussa estime que la violence sous toutes ses formes menace la liberté de mouvement, d'expression et d'association, elle mine la confiance et l'estime de soi, des personnes qui la subissent, elle rabaisse la dignité humaine, elle limite les choix des femmes en limitant leur accès aux mécanismes sociaux et économiques susceptibles de développer leur véritable potentiel et de contribuer davantage dans leurs ménages et dans leurs communautés.
Auparavant, dans son mot de bienvenu, le secrétaire général de la région de Niamey a salué l'initiative et estimé que la lutte contre les violences faites aux femmes est un combat de tout un chacun.

Mamane Abdoulaye

vendredi 10 octobre 2014

Rencontre d'echange entre le CCAJ de Tahoua et le CCAJ


Le 27 aout dernier, nous recevons dans la salle de la Maison des Jeunes et de Culture de la ville de Tahoua, une mission du Centre Culturel Américain. Cette rencontre d’échange et de prise de contact s’est essentiellement basée sur comment avoir un partenariat avec le CCA, le programme YALI, les modalités d’obtention des bourses d’études aux USA. Il s’est aussi agi pour cette mission de nous présenter la nouvelle coordinatrice volet jeune de ce centre. Au cours des discussions très enrichissantes, nous avons salué cette initiative d’aller à la rencontre des structures de jeunesses. C’est pour cette raison d’ailleurs, que nous leurs avons présenté nos ambitions pour la jeunesse avant de les assurer de notre entière disponibilité d’œuvrer en faveur de la jeunesse.
Par Rachid Sayadi
Point Focal/CCAJ Tahoua

mardi 7 octobre 2014

Ouverture à Niamey d’un sommet des pays du lac Tchad contre la menace de Boko Haram


Les chefs d’Etat des pays membres de la Commission du Bassin du lac Tchad (CBLT) (Cameroun, Niger, Tchad, Nigéria) ainsi que du Bénin, sont en conclave depuis mardi matin à Niamey dans le but de mutualiser leurs efforts de lutte contre la grave menace que constitue le groupe terroriste Boko Haram.
Prennent part à ce sommet, autour du président nigérien Mahamadou Issoufou, les chefs d’Etat Goodluck Jonathan (Nigeria), Idriss Déby (Tchad) et Thomas Boni Yayi (Bénin) et un ministre à la présidence camerounaise représentant Paul Biya.
La rencontre des chefs d’Etat a été précédée lundi d’une réunion des ministres en charge de la Défense des pays membres de la CBLT, afin d’affiner les propositions de sortie de crise à soumettre à leurs dirigeants au cours du sommet.
En rappel, Mahamadou Issoufou, président en exercice de la CBLT, avait attiré l’attention de la communauté internationale lors de la dernière Assemblée générale de l’ONU, que "plus d’efforts et de coopération s’imposent tant au niveau régional qu’international afin de pouvoir faire face efficacement à la menace du groupe terroriste Boko Haram".
Il avait exprimé son inquiétude devant "l’absurdité et la barbarie jamais observées auparavant" dont fait montre Boko Haram.
"Avec ses récentes incursions au Cameroun et l’occupation de territoires de plus en plus importants, la preuve est clairement faite que ce groupe terroriste nourrit des desseins plus larges qu’on ne le pensait", avait-t-il souligné. Le Niger, rappelle-t-on, partage une frontière longue de plus de 1.500 km avec le Nigéria, avec de part et d’autre des populations parlant en majorité les mêmes langues (Haoussa, Peulh, Kanouri).
Source : French.china.org.cn