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Jeunesse du Niger

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vendredi 30 mai 2014

Probable marche des scolaires le mardi prochain


Après un point de presse dressant le bilan des arrestations et annoncer qu’aucune avancée n’a été enregistrée dans les négociations pour libérer leurs camarades de l’université, le Comité Directeur de l’Union des Scolaires Nigériens (USN) décide de passer à la vitesse supérieure. 72 étudiants arrêtés, c’est le nombre que le ministre de l’intérieur Hassoumi Massaoudou a annoncé au cours de sa conférence de presse. Les scolaires eux, annoncent avoir vu 58 étudiants et 2 élèves repartis dans plusieurs maisons d’arrêts situés hors de Niamey. Où sont alors passés les 12 autres scolaires ?
Le Comité Directeur de l’USN utilise déjà l’expression « portés disparus » pour qualifiés cela.
Par le biais d’une correspondance, l’instance dirigeante des scolaires vient de demander aux autorités de la ville de Niamey l’autorisation d’une marche pour le 3 mai et avance comme motifs : « exiger la libération des camarades détenus arbitrairement, une lumière sur les 12 camarades portés disparus, protester contre la non satisfaction du paiement de la subvention, bourse et des allocations et dénoncer les arrestations, les intimidations des acteurs de la société civile et de certains médias privés pour la sauvegarde et la défense des acquis démocratiques ».
Une marche à laquelle, « les scolaires vont sortir de tous les coins de la capitale pour converger à la place de concertation, lieu du meeting à partir de 9h00 » a précisé le comité Directeur dans sa correspondance.
Les autorités vont-elles autoriser cette marche ?
Tout porte à croire que non, car le Ministre Hassoumi Massaoudou vient d’interdire toute manifestation publique dans une telle situation « caractérisée par la circulation des armes dans la capitale ». 

Par Jeunesse du Niger
Photo : Archives

jeudi 29 mai 2014

Caravane de sensibilisation sur la culture de la paix, la citoyenneté et le leadership en milieu scolaire




« Nous sommes ceux qui sont amenés à prendre les destinées de notre pays et devrons mettre au devant de toute chose, la paix et la tolérance », ce sont là les mots du point focal national du Cadre de Concertation des Associations de Jeunesse (CCAJ) à l’occasion du lancement de la caravane sur la culture de la paix, citoyenneté et le leadership en milieu scolaire. Notre pays, le Niger, a en effet besoin d’une jeunesse citoyenne qui cultive la paix. Quoi de plus normal que la jeunesse sensibilise la jeunesse sur ces questions d’importance capitale ? L’école, lieu où se forge l’élite de demain, c'est aussi un milieu dans lequel la violence gagne de plus en plus de terrain, d’ou la tenue de cette caravane initiative du CCAJ de Niamey, dans l'enceinte du lycée Issa Korombé de Niamey.
« Une telle actvité permettra certainement aux jeunes de comprendre et respectent les valeurs citoyennes», disait le point focal du CCAJ régional.
Le public entièrement composé de jeunes, a assisté à des animations musicales, sketchs et poésies  traitant du thème.
Dans nos écoles les violences peuvent venir des enseignants ou même des élèves. D’ou ce sketch dans lequel un secrétaire général du bureau des élèves menace de faire appel à la CASO (Commission des affaires sociales et de l’ordre) pour « corriger » son camarade qui l’a pourtant élu à ce poste. Ici, les jeunes ont voulu attirer l’attention de ces leaders sur l’abandon de l’usage de la violence et prôner le dialogue.
Des questions réponses avec le public sur les valeurs de culture de la paix, la tolérance, le leadership ont amené les jeunes à participer eux aussi à cette caravane qui est d'ailleurs la leur. 

Par Jeunesse du Niger.

mardi 27 mai 2014

deuxième étape de la formation en leadership, citoyenneté et culture de la paix.




Au terme des trois jours de formation des jeunes sur le leadership, la citoyenneté et la culture de la paix, c’est à leur tour de « conscientiser » leurs pairs. Première étape, le CEG 11. Regroupé dans une salle de classe, ils leurs montrer comment devenir un bon leader, comment devenir aussi un citoyen model. Ces deux questions, une fois assimilées viennent contribuer à la culture de la paix. Le message véhiculé aux élèves s’est fait via une pédagogie répondant au niveau des élèves. Ce qui a permis, une meilleure compréhension des thèmes exposés. L’exemple, c’est cet exercice, où il a été demandé aux élèves leur réaction s’ils étaient secrétaire général du bureau des élèves après qu’un enseignant ait giflé un élève.  Voici quelques unes de leurs réponses :
-En tant que SG, je dois arrêter, la bagarre et demander la cause. Si ce n’est pas grave, je peu résoudre le problème. Mais si c’est grave, je vais les convoquer chez le proviseur.
-En tant que SG, je vais d’abord essayer de connaître la raison de la bagarre. Si l’élève à raison, on part immédiatement voir le Directeur de l’établissement pour lui expliquer la situation ? Si c’est l’enseignant qui a raison, je cherche à résoudre ce  problème et conseiller notre ami.
-Je vais chercher à savoir ce qui s’est passé entre eux. Mais à mon avis, ce n’est pas normal qu’un enseignant gifle son élève, parce qu’il n’aura plus de respect envers lui. Quelque soit, le problème qu’il y a entre eux, il doit le signaler à l’administration. En tant que leader, le SG doit chercher à trouver une solution à cette question.
Comme le CEG 11, ce sont 4 autres écoles situées dans les 4 autres arrondissements de Niamey qui bénéficieront de cette formation. Le choix des écoles n’est pas fortuit, ici, la violence est omniprésente. Elèves voir même certains enseignants font souvent recours à la violence pour résoudre des situation. En témoignent, les grèves occasionnées des casses. 

lundi 26 mai 2014

Bientôt la fin de l’année scolaire


Dans quelques semaines, les écoles clôtureront l’année. Si pour les classes de passages, ont procède aux dernières évaluations, dans les classes d’examens, ce sont les examens blancs qui sont en cours. L’heure est aussi et surtout au bilan, voir ce qui a été fait ainsi que ce qui est faisable avant la date butoir. La situation n’est pas la même selon qu’il s’agisse des écoles publiques ou privées. Pour les premières,  le retard dû au démarrage des cours ainsi que les incessantes grèves des enseignants mais aussi des élèves rendent impossible l’achèvement du programme dans beaucoup d’établissements publics. Alors ont tente de rattraper le temps perdu avec les cours de rattrapage dispensés souvent à la hâte. Dans les écoles privées, le constat est tout autre, ont se glorifie d’avoir terminé le programme et pensent déjà à corriger les examens des années antérieurs ou faire un deuxième examen blanc. 
Chaque année, c’est malheureusement le même constat qui se dégage : un programme inachevé dans les écoles publics, bien que ce soient ces écoles qui accueillent le plus grand nombre d’élèves venant pour la plupart de milieux pauvres.
Il est certes bien d’encourager l’envoi des enfants à l’école, mais il est tout aussi important de veiller à ce que ces enfants aient une éducation de qualité. 

Par Jeunesse du Niger

samedi 24 mai 2014

Offre d'emploi

Offre N°: 2791      Chargé (e) des finances
Publiée le :     22 mai 2014 à 19:05:30
Employeur:     Médecins Sans Frontières MSF Suisse
Secteur:    Comptabilité-Finance
Validité:    13-06-2014
     Chargé (e) des finances


Contrat:CDD/R
Salaire:ND
Lieu :Niamey (Niger)
Diplôme (minimum):BAC+2 - Licence 2
Formation(s):Comptabilité/Finance/Administration ...
Experience (min):2 ans
Langue(s):



Description:


AVIS DE RECRUTEMENT/INTERNE ET EXTERNE  
MSFCH recherche :
UN(E) CHARGÉ(E) DE FINANCE


MSF est une organisation humanitaire non gouvernementale, créée en France en 1971, sous le statut d'association à but non lucratif. La section Suisse fut créée en 1981. Prix Nobel de la paix en 1999, MSF a pour vocation d'apporter une aide médicale humanitaire à toute population éprouvée sans distinction ethnique, de sexe, de religion, de philosophie ou d'opinion politique.
La section suisse de Médecins Sans Frontières a ouvert dans la région de Zinder et de Magaria, un programme de prise en charge de la malnutrition aiguë sévère des enfants de moins de 5 ans depuis juillet 2005.


RESUME DES RESPONSABILITES 


Sous la supervision du Responsable financier, le chargé de finance :
·    Assume la responsabilité d’un certain nombre de Balzacs considérés comme des « Balzacs terrain »
·    Contrôle la qualité des justificatifs de balzacs  qu’il supervise (Balzacs terrain, Niamey) : vérifie chaque pièce justificative sans exception et s’assure qu’elles sont strictement conformes aux standards de qualité et aux directives financières MSF (guideline finance / manuel de gestion)
·    Participe à la mise en œuvre de tous les contrôles internes selon les directives standards MSF et les instructions spécifiques reçues du responsable : encodage dans SAGA, contrôles de caisses quotidiens, inventaires de caisses hebdomadaires et réconciliations avec SAGA, inventaires de caisses de fin de mois
·    Vérifie les validations et participe au contrôle des justificatifs et des paiements aux fournisseurs, se conforme très strictement aux directives financières MSF (guideline finance/manuel de gestion) et aux procédures d’achats/validations/paiements pour la mission.
·    Participe à la mise en œuvre de tous les contrôles internes selon les directives standard MSF et les instructions spécifiques reçues du responsable: encodage dans SAGA, contrôles de caisses quotidiens, inventaires de caisses hebdomadaires et réconciliations avec SAGA, inventaires de caisses de fin de mois.
·    Supervise l’Assistant Finance capital sur les questions de trésorerie/ avances/ comptabilité/ paiements, et s’assurer qu’il effectue tous les contrôles internes nécessaires.


critères requis :

QUALIFICATIONS TECHNIQUES
 :

·    Avoir un diplôme universitaire en comptabilité/Finance/Administration ou une qualification professionnelle en comptabilité ;
·    Avoir de bonnes connaissances en comptabilité et outils financiers,
·    Avoir une bonne aisance dans l’utilisation des chiffres et être capable de produire des tableaux statistiques et une analyse des coûts basiques
·    Avoir une bonne maîtrise de l’outil informatique (Word, Excel)
·    Avoir au moins deux (2) ans d’expérience professionnelle similaire dans une ONG internationale humanitaire
·    Avoir une expérience MSF serait considérée comme  un atout ;
·    Avoir une bonne aptitude en matière de communication écrite et orale


QUALITES REQUISES 


·    Avoir une très bonne capacité organisationnelle;
·    Honnêteté irréprochable, patience, rigueur, flexibilité, esprit d’initiative
·    Capacité à travailler sous pression et dans un environnement multiculturel et pluridisciplinaire


Type de Contrat et lieu d’affectation


·    Nature du contrat : Contrat à Durée Déterminée assorti d’une période d’essai renouvelable.
·    Lieu de travail : Niamey


Candidature:Voir les Conditions ci-dessous
Conditions:

Candidatures

Les dossiers de candidature seront composés de :
·   Lettre de motivation, dans laquelle il faudra donner un détail du salaire actuel perçu par le candidat,
·    Curriculum vitae,
·    Copies légalisées du ou des diplômes
·    Copies légalisées des certificats / attestation de travail
·    Carte d’inscription à l’ANPE.


Les dossiers de candidature sont à déposer à partir du vendredi 23 mai dans une enveloppe fermée portant la mention «Recrutement Chargé de finance / MSF-CH / Mission Niger» aux adresses suivantes :
·    Au bureau de MSF-CH Niamey, sis Quartier Issa Beri, rue IB 51, villa 69 ;
·    Soit, au bureau MSF-CH Magaria, sis au Quartier Sabon Gari, derrière la SEEN à Magaria
·    Soit au bureau MSF-CH Zinder, face Cinéma Etoile, à côté de CCFN Zinder

La date limite des dépôts de candidatures est fixée au vendredi 13 juin 2014 à 17h30


TEST ECRIT/ENTRETIEN ORAL

Les candidats présélectionnés seront invités à prendre part à un test écrit et à un entretien selon un chronogramme qui leur sera communiqué par voie d’affichage.
Contacter:Bureaux MSFS Suisse Niamey, Magaria et Zinder
Courriel:ND
Site web:http://www.msf.ch/
Téléphone:ND
Fax:ND


Source : www.nigeremploi.com

vendredi 23 mai 2014

50 jeunes à l’école du leadership, de la culture de la paix ainsi que de la citoyenneté



Fidèle à ses principes, le cadre de Concertation des Associations de Jeunesse de la région de Niamey s’est fixé comme objectif à l’instar des Cadres Concertation des autres régions, de contribuer à sa manière pour une éducation citoyenne de la génération consciente.
C’est ainsi que ce vendredi 23 mai, un atelier réuni 50 jeunes pairs éducateurs autour du thème portant sur le leadership, la citoyenneté et la culture de la paix. Parmi ces jeunes, 40 viennent des écoles et de l’université de Niamey et les autres du CCAJ. Ce rendez-vous de la jeunesse soutenu par Unicef Niger, donnera l’occasion aux participants de mieux comprendre l’importance de la culture citoyenne et de la paix en milieu jeunes surtout. Dans un pays comme le notre où la jeunesse se place au cœur de tout développement durable, aucune avancée n’est possible sans une jeunesse citoyenne qui cultive la paix et la tolérance. A leur tour, ces leaders partageront les connaissances apprises au cours des 3 jours que durera l’atelier avec les autres jeunes n’ayant pas eu la chance d’y participer, comme quoi chez nous jeunes, l’esprit de partage fait avancer les choses.

Par Jeunesse du Niger 

jeudi 22 mai 2014

Marches violentes des étudiants de l’université de Niamey : retour sur les faits



Aux alentours de la maternité centrale, plusieurs pneus brulés
ainsi que des arrestations d'étudiants...
Depuis prés de 5 ans, les étudiants nigériens à l’université Abdou Moumouni de Niamey qui ne bénéficient pas de la bourse nationale, se voient accorder à la fin de chaque année académique, une allocation dénommée « aide sociale ». Fixée à 113 000fcfa à ses débuts, elle a été rehaussée à 150 000 depuis l’année dernière. Le premier et essentiel critère c’est ne pas être boursier. Cette année, beaucoup d’étudiants ayant été retenu les années précédentes n’ont pas vu leurs noms sur la liste, car il a semblé que de nouveaux critères ont été instaurés. C’est ainsi que le syndicat des étudiants nigériens à l’université de Niamey a entamé des pourparlers avec les autorités en charge de ce secteur. Négociations qui ont porté leurs fruits. Il ne reste plus qu’une seule signature pour que la liste des rejetés soit autorisée : c’est celle du Directeur General de l’Agence Nigérienne des Allocations et Bourses (ANAB) a annoncé Younoussi Abdourahamane. Le mardi, le Secrétaire chargé des affaires académiques se rend alors à l’ANAB pour demander au DG sa signature. Mais au cours des échanges, le DG « demande à sa sécurité d’embarquer le camarade », a affirmé Younoussi Abdouramane, Secrétaire General des étudiants. A 12H30, après que tous les bus chargés du transport des camarades soient remplis, ils prennent la direction de l’ANAB, objectif : faire un seet-in. La manifestation pacifique se transformera en casse. Va alors s’acharner la colère des camarades sur le local de l’ANAB ainsi que le véhicule du DG. Portes, fenêtres, matériel informatique… Les étudiants rendirent méconnaissable l’ANAB. Même le véhicule du DG n’a pas été épargné. Sa voiture a été complètement cassée puis renversée. L’arrivée des forces de l’ordre va calmer la situation, celle-ci procèderont à des arrestations, au nombre d’une vingtaines.
Un tas de flacons de gaz lacrymogènes
 lancés sur le campus universitaire.....
 
De retour au campus, une assemblée générale spontanée va se tenir et durera une quinzaine de minutes. A l’annonce de l’arrestation des étudiants, leurs camarades décident de retourner dans les rues et exiger la libération de ceux-ci avec pour seules armes leurs mains et des cailloux. La première vague d’étudiants parvient à traverser le pont Kennedy, le centre ville va alors vivre une situation inédite. Les étudiants brulent tout sur leur passage en prononçant des slogans hostiles au pouvoir en place. Police, gendarme, gardes républicaine, sont mis à contribution pour maitriser la situation. A coup de gaz lacrymogènes et de matraques, ils pourchasseront les étudiants, jusque dans les habitations pour les arrêter après les avoirs bastonné. Au siège de l’union des scolaires nigériens où certains étudiants se sont refugiés, « les forces de l’ordre ont cassés les vitres et tire des gaz pour faire sortir les camarades » témoigne un étudiant.
Sur le pont Kennedy....
Pendant ce temps, un autre groupe d’étudiants, va vouloir traverser le pont pour aller en appui au premier groupe, mais, les forces de l’ordre positionné sur le pont vont les en empêcher. En quelques heures, tout le centre ville s’est transformé en un front. Le ministre de l’emploi qui était dans la zone a échappé de justesse à des jets de cailloux. Eparpillé en petits groupes un peu partout dans la ville, les étudiants brulent des pneus avec des slogans hostiles les uns plus que les autres. Les centaines d’agents de forces de l’ordre eurent du mal à les maitriser. Il aurait fallu tard dans la nuit pour que la situation se calme. Au lendemain de ces violences, les dégâts sont énormes, beaucoup d’étudiants blessés dont certains gravement a annoncé Younoussi Abdouramane, pendant que le gouverneur de Niamey lui parle d’une dizaine. Plusieurs arrestations dans les rangs des étudiants, le premier pont interdit d’accès toute la journée du mercredi, mais aussi la suspension du paiement de l’aide sociale jusqu’à nouvel ordre. Dans la journée, beaucoup de rumeurs selon lesquels il y a eu deux étudiants tués par balle ou un bébé mort de suite de l’inhalation du gaz lacrymogène, ont été véhiculé. Mais aucune n’a été confirmée. La sortie du Ministre des enseignements supérieurs sur les antennes de la télévision nationale invitant les étudiants à mettre fin aux violences n’a pas empêché aux autorités de prendre des précautions en plaçant des équipes d’intervention aux alentours du campus universitaire. Si dans sa sortie médiatique, le gouverneur de Niamey exclut tout tire d’armes, les étudiants eux, contredisent ces affirmations en postant sur les réseaux sociaux une photo d'un étudiant blessé, qu’ils présentent comme la victimes des tirs.
Depuis 2006, c’est la première fois, qu’une sortie des étudiants a été aussi violente.
Preuve que des questions touchant au social des camarades peuvent les conduire à faire le pire.
Un blessé, présenté
comme victime d'un tir par balle
Cependant, cette sortie violente devait être prévisible, car depuis le début de l’année académique, ils n’ont cessés de demander l’amélioration de leurs conditions de vie et d’études tout en annonçant que si rien n’est fait, ils vont durcir le ton. Leur dernier seet-in au rectorat en est une illustration.
Il va falloir que tous les acteurs de ce secteur se retrouvent sur une table et discuter véritablement des problèmes que connaît l’école nigérienne afin de proposer des sorties de crises qui seront concrétisées. Car les solutions, il y en a, c’est la mise en œuvre qui fait parfois défaut.  

Par Jeunesse du Niger

vendredi 9 mai 2014

Apprendre à sensibiliser ses pairs




Maitriser le sujet de la contraception et prendre la porale, c’est le thème qui réunit 34 jeunes venus des horizons différents (scolaires, non scolaires, militants des associations de jeunes, …) à travers le Niger sous l’impulsion de  l’UNFPA. Pour commencer, un témoignage poignant de 3 adolescentes devenues mamans. Toutes victimes du manque d’information, racontent comment sont-elles tombées enceintes ainsi que les conséquences engendrées par leurs grossesses. Aujourd’hui, elles disent avoir pris conscience.
Durant les 3 jours que durera cette rencontre, les jeunes échangeront sur les grossesses des adolescentes, leurs conséquences et les méthodes pour les éviter, des avantages et inconvénients des méthodes contraceptives, mais aussi la prise de parole. Ce dernier thème  a une importance capitale car il permettra aux jeunes de convaincre ses interlocuteurs. « Les expériences sont celles qui doivent vous rendre crédibles quand vous prenez la parole », a annoncé Monique Clesca, Représentante de l’UNFPA au Niger.
Ces jeunes sensibiliseront leurs pairs à travers les medias, les discussions et autres cadres de rencontres car, avoir le savoir, peut permettre de faire le bon choix.
Ainsi, ces connaissances acquises, feront d'eux chacun dans  sa zone, des ambassadeurs.