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vendredi 31 juillet 2015

Le drone de Facebook est prêt.

Un an et demi après l’ouverture de son Connectivity Lab, Facebook vient d’achever la construction de son premier prototype de drone. « Nous allons maintenant passer aux vols d’essai en conditions réelles », a indiqué Jay Parikh, vice-président en charge de l’ingénierie sur le projet, lors d’une conférence de presse organisée au siège de la société à Menlo Park.
Baptisé Aquila, le drone développé par Facebook doit permettre de fournir un accès à Internet dans les régions qui en sont encore aujourd’hui dépourvues. « Cela concerne 400 millions de personnes », assure le responsable. La société s’est fixée pour objectif de connecter tous les habitants de la planète. Pour y parvenir, elle veut souhaite lancer un nombre très important de drones, ainsi qu’une constellation de petits satellites.
Aquila avait été présenté brièvement lors de la dernière conférence développeurs de Facebook au mois de mars dernier.

Un drone solaire et une technologie laser au sol

Ce premier prototype a été conçu et fabriqué en Grande Bretagne. Il s’agit d’une gigantesque aile dont l’envergure dépasse les 30 mètres. Sa structure en fibre carbone est « rigide et extrêmement légère », explique l’ingénieur Yael Maguire.
Le drone pèsera aux alentours de 400 kg, dont 25 kg d’équipements de communication. Doté de panneaux solaires, il pourra rester dans les airs pendant trois mois avant de revenir sur terre. Lancé par l’intermédiaire d’un ballon, Aquila évoluera à une altitude de 90.000 pieds (27 km) pendant la journée, et de 60.000 pieds (18 km) la nuit, « afin d’économiser de l’énergie », assure Jay Parikh. A cette hauteur, le drone sera aussi à l’abri des avions de ligne et des conditions météorologiques, ce qui permettra de faciliter sa conception.
Autre avantage : « il n’existe pas encore de règles pour ces altitudes », ajoute Yael Maguire. L’appareil pourra fournir une connexion à Internet dans un rayon de 80 km. La clé du dispositif repose sur un laser au sol, autour duquel le drone volera en cercle. Facebook assure que ce laser fournira un connexion de plusieurs dizaines de gigabits par seconde. « Dix fois plus que le système le plus avancé actuellement », s’enthousiasme Yael Maguire. Le réseau social n’a cependant pas précisé le débit qui sera offert au sol.
Facebook ne souhaite pas non plus donner d’indications sur le temps encore nécessaire au projet. « Il reste d’énormes défis techniques à relever », justifie Jay Parikh. La société travaille aussi avec les autorités, qui pour le moment imposent la présence d’un pilote par drone, ce qui rendrait le système beaucoup moins efficace. Mais ses responsables sont confiants. Et ils estiment que leur solution est nettement moins chère que les systèmes actuels.

A la rencontre de Amadou Mamane Abdoul Kader, ingénieur calcul et génie civil

« Mon histoire débute un matin de l’été 1987 à Tchirozérine, une petite ville située à 73 km au Nord-Ouest de la ville d’Agadez. Tchirozérine est connue pour son usine de production d’électricité à partir de la houille (communément appelée charbon minéral ou charbon fossile), exploitée par la Société Nigérienne du Charbon d’Anou Araren (SONICHAR SA).
Elève de ma mère dès l’âge de deux ans au jardin d’enfants, j’ai rejoint l’école primaire Anou Araren à l’âge de 7 ans, où j’ai réalisé tout mon cursus scolaire de base I. A l’obtention de mon certificat d’études primaires, j’ai intégré le CEG (Collège d’Enseignement Général) de Tchirozérine. Suite à l’obtention de mon brevet d’étude du premier cycle, j’ai opté pour le concours du Lycée d’Excellence de Niamey. Les résultats s’avérant positifs, je me suis embarqué pour trois années d’aventure sur la rive droite du fleuve Niger. »

Le Lycée d’Excellence de Niamey

« Trois magnifiques années ! Trois années au cours desquelles, j’ai côtoyé des jeunes nigériennes et nigériens très brillants venant des quatre coins du Niger. Il faut croire que le Lycée d’Excellence de Niamey n’est pas seulement une école, c’est aussi une famille : on se découvre le premier jour et on se méfie les uns des autres (concurrences scolaires obligent !), ensuite on galère ensemble, on bosse ensemble, pour finalement triompher ensemble. J’avoue que ce climat de fraternité, d’une part, et de persévérance collective, d’autre part, a fortement contribué à ma réussite scolaire, aussi bien au Lycée d’Excellence qu’après le lycée. Permettez-moi de rendre ici un hommage mérité à toute la promotion 9 LEX. »

La Faculté des Sciences et Techniques d’Errachidia (Maroc)

« Mon baccalauréat en poche, je me suis envolé avec certains de mes frères de la terminale C pour le Maroc. En effet, à l’obtention de mon bac, j’ai bénéficié d’une bourse de coopération Nigéro-Marocaine (gérée à l’époque par l’ANAB), afin de poursuivre mes études en maths – informatique – physique à la Faculté des Sciences et Techniques (FST) d’Errachidia. Le choix de poursuivre notamment vers les mathématiques et la physique était étroitement lié à mon cursus lycéen orienté vers les matières scientifiques. Il faut noter que dès mon plus jeune âge, mon rêve était de devenir ingénieur : quoi de plus naturel quand on a grandi au sein d’une cité industrielle ? »

L’Ecole Nationale de l’Industrie Minérale de Rabat (Maroc)

« Après deux années à la FST d’Errachidia, et suite aux concours des grandes écoles d’ingénieurs, j’ai rejoint l’Ecole Nationale de l’Industrie Minérale de Rabat (ou ENIM, aujourd’hui renommée « Ecole Nationale Supérieure des Mines de Rabat »), une des plus prestigieuses écoles d’ingénieurs du Royaume Chérifien. En effet, il est possible d’intégrer un cursus d’ingénieurs sans pour autant passer par les classes préparatoires classiques ; à l’instar de mon propre parcours, il suffit de valider son DEUG ou son DEUST (équivalent bac + 2 années d’études supérieures) avec une bonne moyenne (une très bonne, ma foi, c’est encore mieux !) et bien sûr de réussir aux concours. Donc pour les plus motivés, armez-vous de courage !
Le choix de l’ENIM a été sans appel : je voulais être ingénieur des mines et assurer la relève dans les mines nigériennes. Il faut dire qu’à l’époque le contexte minier était des plus prometteurs, des investissements colossaux étaient au rendez-vous, notamment avec le groupe Areva. Dès mes premiers jours à l’ENIM, j’ai tout de suite apprécié l’école ; à l’exception, bien entendu, de l’horrible période de bizutage. Notons qu’en plus d’offrir une scolarité gratuite à ses élèves ingénieurs, l’ENIM fait partie de la liste des écoles reconnues pour la richesse des activités socioculturelles qu’elle propose.
Ecole Supérieure des Mines de Rabat (ex ENIM) © Amadou Mamane Abdoul Kader
Ecole Supérieure des Mines de Rabat (ex ENIM) © Amadou Mamane Abdoul Kader
Après deux année d’études à l’ENIM, étant très bien classé, j’ai été retenu pour une formation permettant l’obtention d’un double diplôme d’ingénieurs en France, dans le cadre d’un partenariat entre l’ENIM et certaines grandes écoles françaises. L’idée de ce partenariat est de réaliser deux années dans chacune des deux écoles pour finalement obtenir les deux diplômes des deux écoles : une opportunité à saisir sans trop se poser de questions ! L’inscription offre d’office une scolarité gratuite (à l’exception des frais d’assurance maladies qui demeurent obligatoires en France) aux heureux retenus. J’avais alors le choix dans une panoplie d’écoles toutes aussi prestigieuses les unes des autres : l’Ecole Centrale de Lyon, L’Ecole des Mines de Saint-Etienne, l’INSA de Lyon, les Mines d’Alès, etc. Mon choix s’est finalement porté vers l’Ecole Centrale de Lyon, et ce pour deux raisons : la première porte sur le classement de l’école parmi les écoles les mieux cotées (6ème derrière les plus prestigieuses écoles parisiennes, selon le palmarès L’Etudiant 2010 des écoles d’ingénieurs que j’avais consulté alors ; l’école se place aujourd’hui en 3ème place en terme d’excellente académique, selon le même classement) et la deuxième sur l’option génie civil qu’elle proposait. Je souhaitais en effet préparer un second diplôme dans un domaine aussi proche possible que celui du premier. »

L’Ecole Centrale de Lyon (France)

« A la rentrée 2011-2012, j’effectuais mes premiers pas à l’Ecole Centrale de Lyon. L’accueil et le suivi d’intégration lors de la première semaine sont assurés chaleureusement par le BDE (Bureau des Elèves) : inscription, remise de livrets d’information, visite découverte à travers Lyon, pique-nique au parc de Miribel, etc.
Des cours magistraux aux travaux dirigés, en passant par les travaux pratiques, la formation centralienne est très dense. Cette formation dite généraliste, permet aux élèves centraliens d’étudier et de découvrir plusieurs domaines dans un temps resserré : mécanique, mathématiques, informatique, matériaux, management, électronique-électrotechnique-automatique, biologie, nanotechnologies, etc. L’objectif est de former de futurs responsables capables de s’adapter à toutes les situations. L’Ecole Centrale de Lyon offre par ailleurs la possibilité d’accéder à la bourse CMIRA (Bourse de Coopération et Mobilité Internationale de la région Rhône-Alpes), dont j’ai pu bénéficier pendant ma seconde année d’études à l’école.
A l’instar de toutes les formations d’ingénieurs de renom, les stages d’été sont obligatoires : 1 mois minimum en première année, 3 mois minimum en deuxième année et 6 mois en dernière année. Ayant intégré l’école en deuxième année, j’ai réalisé mon premier stage, d’une durée de quatre mois, et mon stage de fin d’étude (6 mois) au sein de l’entreprise SCANSCOT Technology. Il s’agit d’un bureau d’étude suédois implanté à Lyon, très à la pointe en matière de calcul par la méthode des éléments finis (vérification de résistance des structures, résistance aux séismes, calcul thermique, calcul d’impact, résistance à la fatigue, etc.), dans le secteur du génie civil. Ces stages m’ont offert l’opportunité de percer le secret des éléments finis, au travers de l’utilisation du progiciel ABAQUS, mais également de découvrir la Suède grâce à plusieurs séjours au siège social de l’entreprise. »

Entrée dans la vie professionnelle

Fin 2013, remise des diplômes © Amadou Mamane Abdoul Kader
Fin 2013, remise des diplômes © Amadou Mamane Abdoul Kader

« Fin septembre 2013, je parachevais ma formation par l’obtention de mes deux diplômes : ingénieur des mines de l’Ecole Nationale de l’Industrie Minérale et ingénieur généraliste de l’Ecole Centrale de Lyon. En octobre 2013, je suis recruté en tant qu’ingénieur structure et mécanique par le bureau d’étude SCANSCOT Technology, avec lequel j’avais donc déjà collaboré pendant presque deux années. Je poursuis aujourd’hui mon parcours professionnel au sein de l’entreprise APTISKILLS, implantée principalement en Ile de France, Rhône-Alpes et PACA (région Provence Alpes Côte d’Azur), en tant qu’ingénieur calcul (code éléments finis ANSYS) orienté génie civil. Comme dans de nombreuses entreprises françaises, le processus de recrutement s’est déroulé en deux étapes : entretien avec les ressources humaines, puis validation technique avec les managers et / ou chefs de projets. »

Mes projets et suggestions

« A court terme, je me concentre sur l’acquisition d’expériences professionnelles me permettant d’atteindre le niveau de chef de projet confirmé. A plus long terme, j’envisage de développer au Niger l’utilisation de la méthode des éléments finis, où elle demeure aujourd’hui quasi inexistante, en créant, par exemple, une entreprise spécialisée en la matière.
Pour conclure ce portrait, je dirais qu’en chacun de nous se trouvent des potentialités. Chez certains, ces potentialités se matérialisent naturellement avec une certaine aisance, mais chez la plupart d’entre nous il faut travailler à les révéler. Mes suggestions ? Fixons-nous des objectifs, ayons confiance en nous-mêmes, soyons patients, endurants et disciplinés, persévérons et la réussite viendra d’elle-même ! »


Source ONG OSE Niger

vendredi 24 juillet 2015

Affaire des fuites au Bac 2015 : La justice rend son verdict


La justice a rendu son verdict dans l’affaire des fuites des épreuves qui a entachée le bon déroulement du baccalauréat 2015.
Ce jeudi 23 juillet, le Tribunal de Grande Instance (TGI/HC) de Niamey, a condamné les 16 étudiants interpellés dans le cadre de cette affaire et de l’enquête qui a suivi, à des peines de prison de 6 mois dont deux mois ferme et quatre avec sursis. Le délibéré du verdict s’est déroulé au Palais de Justice de Niamey en présence des parents et amis des inculpés ainsi que des responsables de l'USN, de la société civile et des représentants de la presse.
Après le prononcé du verdict, les avocats des élèves ont décidé de faire appel du jugement.
La police a arrêté une vingtaine de personnes qui ont été par la suite placés en détention en attendant leur jugement qui a débuté depuis quelques jours. Parmi les accusés, des étudiants en majorité mais aussi des enseignants-chercheurs dont de hauts responsables du service du Bac qui relève de l’Université Abdou Moumouni de Niamey.
L’acteur de la societé civile Kaka Touda Mamane Goni, lui aussi interpellé dans le cadre de cette affaire pour avoir accordé une interview à une télévision de la place après avoir relayé également la fuite d’une épreuve, a été condamné à 3 mois d’emprisonnement dont deux avec sursis. Ayant déjà passé deux semaines en prison, il sera libre dans deux semaines.
La procédure a été des plus rapides dans le cadre du traitement de cette affaire mais dans une large mesure elle laisse un goût d’inachevé dans l’opinion nigérienne qui estime que le gouvernement aurait pu mieux faire. C’est le cas de le dire, les personnes qui viennent d’être condamnées ne sont qu’un menu fretin par rapport à l’ampleur de la fraude et les responsables de l’organisation du baccalauréat et même le ministère des enseignements supérieurs auraient dû également rendre des comptes.
L’Union des scolaires nigériens (USN) a d’ailleurs fait savoir qu’elle apporte son soutien aux élèves inculpés qui n’ont servi que de bouc émissaire dans cette affaire. Même le puissant syndicat des enseignants-chercheurs (le SNECS) a publiquement apporté son soutien à ses membres interpellés en qualifiant le scandale du bac 2015 de « sabotage ».
Il convient de rappeler que le rectorat de l’Université e Niamey a déposé plainte à la suite de la fuite des épreuves qui ont terni l’image de l’enseignement supérieur du pays.

Insalubrité à Niamey : Après la pluie, les rues boueuses

Il suffit de quelques millimètres de pluies pour que les rues de Niamey deviennent impraticables. Envahies par les eaux, les routes bitumées deviennent de véritables mares.
Chaque pluie est un calvaire pour les usagers. Et pourtant, Niamey, la capitale nigérienne, bénéficie depuis quelques années d'un important programme d'infrastructures de voirie urbaine dans le cadre du Programme Niamey Nyala. C'est ainsi que routes, échangeurs et caniveaux sont construits à grands frais par l'Etat. Ces infrastructures sont en principe très utiles en cette période de saison des pluies. Mais, le paradoxe est plus que saisissant. La ville de Niamey est sale. Le constat est palpable.

Décharges sauvages dans certains quartiers, flaques d'eau voire des mares font leur apparition dans d'autres ; les deux se mélangent souvent dans d'autres quartiers encore, des caniveaux bouchés... une situation qui n'est pas pour faciliter la vie des citoyens de la capitale. Mais à qui la faute ? La responsabilité est partagée : d'abord, les autorités municipales à qui incombe directement la responsabilité d'entretenir la voirie urbaine. Ce qui n'est pas toujours le cas. Ensuite, les populations qui ont aussi le devoir de respecter les règles d'hygiène et de participer au maintien d'une hygiène des voies et lieux publics.
Au regard de la situation d'insalubrité qui touche divers endroits de la capitale, il est légitime de s'interroger sur la capacité des différents acteurs à assurer la viabilité des infrastructures ainsi réalisées à grands frais. Le premier magistrat du pays n'a du reste pas caché, cet état de fait, lors de la cérémonie de lancement des travaux du 3ème échangeur de Niamey. La nécessité d'un changement de comportement de la part des populations relativement aux questions de salubrité s'impose. ''C'est à notre portée, c'est à la portée des populations de Niamey, de rendre cette ville propre'', avait déclaré le Président Issoufou Mahamadou.

jeudi 23 juillet 2015

Yali 2015 : Almoctar Allahoury

Almoktar a travaillé dans le domaine du conseil aux entreprises pendant sept ans avec Accenture Conseil et Performances Management Consulting, et pour les grandes entreprises en Europe et en Afrique. Depuis 2013, il est le PDG de CIPMEN, le premier incubateur d'entreprises au Niger qui vise à lancer des startups réussies et de construire un écosystème dynamique pour soutenir les entrepreneurs. Almoktar est titulaire d'un Master en Management Information System de l'école d'ingénieur de Limoges en France. Grace à cette bourse, Almoktar espère continuer à façonner l'avenir du Niger à travers l'entrepreneuriat.

mercredi 22 juillet 2015

Yali 2015 : Amina Mamane Sanoussi

Amina travail dans le domaine des infrastructure depuis 2011. Elle travaille actuellement sur la création d'un cabinet de consultant en ingénierie ainsi que sur la façon de promouvoir les matériaux locaux afin de les utiliser dans le processus de construction. Une de ses réalisations a été la conception et le suivi des travaux de réalisation d'un terminal qui a remplacé un hangar abritant les passagers dans le nord du Niger. Avec la construction du terminal, l'aspect sécurité a été augmenté et la construction a servi à promouvoir le développement durable, car elle a été faite avec des matériaux locaux par des artistes locaux. Amina est un ingénieur des mines et de l'industrie, avec sa spécialisation en génie civil. À la fin de la formation et de bourses de stage, elle espère obtenir suffisamment de connaissances et de l'expérience pouvant lui permettre de créer et de gérer sa propre entreprise de retour au Niger.

mardi 21 juillet 2015

Yali 2015 : Maman Ibrahim Ousmane

Ousmane est né et a grandi au Niger et a obtenu un diplôme de maîtrise en administration des affaires en 2007, ainsi qu'un certificat en leadership dynamique avec l'Université Harvard et un autre certificat en communication pour le développement à l'Université de l'Ohio. Depuis 2009, il a servi commeAdministrateur de programme à l'UNICEF après avoir fait un service de deux ans au ministère de la Jeunesse et du Sport. Il dirige la composante adolescents et des jeunes au sein du bureau pays du Niger, qui lui a fourni l'occasion de participer différentes parties prenantes sur les questions clés concernant la sensibilisation et l'autonomisation des jeunes. En combinant ces expériences avec ses premiers engagements comme un jeune leader actif servant de bénévolat dans les organismes communautaires jeunesse et d'autres réseaux internationaux, il comprend sa responsabilité de contribuer à la construction de générations alternées pour une Afrique durable. Une fois de retour, il va continuer à plaider pour les enfants et les jeunes au cœur des politiques publiques.

jeudi 16 juillet 2015

CCAJ Niamey : Education à la paix, la non violence et à la cohésion sociale

L’éducation à la paix, a la non-violence et la cohésion sociale sont des responsabilités qui doivent être portée par tous les acteurs de la société pour favoriser l’harmonie sociale. Les jeunes méritent une éducation  valeurs civique fondée sur la tolérance ; la non-violence ; le respect, l’accueil, la compassion, les conditions de leur véritable épanouissement. Nombreux facteurs poussent les jeunes à s’engager dans des pratiques sociales négatives vis-à-vis d’eux même en particulier et de la communauté en générale. Notre pays, le Niger et la région de Niamey  particulièrement  n’échappe pas aux violences et conflits tel que : les violences interscolaire, les manifestations violentes ; l’intolérance politique et religieuse ainsi que la présence des voix extrémistes. 
En outre, beaucoup des jeunes en général et particulièrement des scolaires ne sont pas formés sur la culture de la paix et la citoyenneté. Cette situation diminue leurs capacités à participer activement au développement socio-économique du pays. 

Au lancement de l'atelier de formation...


C’est  dans ce cadre que le Cadre de Concertation des Associations de Jeunes de Niamey (CCAJ/Niamey), se propose d’organiser des séances de formation et de  sensibilisations  des jeunes scolaires et de la société civile  en faveur de la paix et la citoyenneté.
L’objectif principal visé à travers cette activité est d’engager des jeunes en faveur de la paix et la citoyenneté. 
Spécifiquement cette activité vise la formation de 50 Jeunes pairs éducateurs sur la paix et la citoyenneté. Cette formation à travers un atelier  sera un cadre de formation, d’échange et de partage d’expériences. Il est une occasion aux jeunes de renforcer leurs capacités sur la paix et la cohésion sociale. L’atelier permettra également de faire des  recommandations qui seront transmises à qui de droit.
Au lancement de l'atelier de formation...
Il sera par ailleurs organisé 5 journées de réflexions sur le rôle des jeunes dans l’édification de la paix et la cohésion sociale. Lors des journées de réflexions ,les jeunes échangeront sur plusieurs questions d’intérêts nationales dont entre autre la prévention des conflits (privilégié le dialogue, bannir la destruction des biens publics, savoir prévoir les événements…) ; les gestion non violente des conflits ;la communication non violente ;le civisme (le respect des attributs de la république, protection des bien public ; l’unité nationale)  et la culture de paix (importance de la paix, lien entre paix et développement …).
A la journée de réflexion au CES-Rive droite...
Les participants sont des jeunes (des associations de jeunes ; des élevés du lycée et collège ; des étudiants ; ….).

Le cadre de concertation des associations de jeunesse de Niamey identifiera les participants  à l’atelier de formation en collaboration avec les responsables des établissements scolaires ; le Comité directeur de l’USN. A la fin de la formation, des journées de réflexion seront organisées sous la coordination des jeunes ainsi formés. 
A la journée de réflexion au CES-Rive droite...
Ces journées de réflexion seront l’occasion aux bénéficiaire de la formation de restituer le contenu de la formation. L’importance de l’événement impliquera d’avantage de tous les acteurs (autorités locales ; acteurs  de la société civile, associations des jeunes et de jeunesse) et sera parrainée par le  gouverneurde la region de Niamey. 

Par Abouzeidi Abdoul Aziz

LA photo de famille...

lundi 13 juillet 2015

Fin de retraite pour Maazou

Moussa Maazou revient sur la décision prise en avril dernier et sort de sa retraite internationale. Il compte retrouver le maillot du Niger dès le prochain match.
Capitaine du Mena, l'attaquant de 26 ans avait annoncé qu'il ne jouerait plus pour la sélection : "il n'y a pas d'amélioration au niveau de l'organisation", s'était-il emporté.
Maâzou dit avoir revu sa position ces dernières semaines, notamment après ce qu'il a vu et entendu autour de la dernière rencontre du Niger, en juin, contre la Namibie pour la 1e journée des éliminatoires de la CAN 2017.
"Le peuple me réclame et je suis sensible à ça", a-t-il reconnu au micro de BBC Afrique.
Il affirme également avoir reçu des appels du nouveau sélectionneur du Niger, l'ivoirien François Zahoui.
Avec cette décision, l'ancien joueur de l'AS Monaco et des Girondins de Bordeaux est donc disponible pour le prochain match du Niger contre le Burundi en septembre prochain.
Depuis 6 mois, Moussa Maâzou évolue dans le club de Changchun Yatai.
Il a inscrit 4 buts en 14 matches.
Après 17 matches, son équipe est 13e sur 16 dans la Super Ligue chinoise.

jeudi 9 juillet 2015

SITUATION UNIVERSITAIRE : L’UENUN menace

La situation en notre sein reste caractérisée par l’aggravation de la précarité matérielle dans laquelle végètent déjà les étudiants de l’Université de Niamey avec le refus affiché du gouvernement à payer la bourse du 3ème trimestre de l’année, l’octroi et les réclamations de l’aide sociale.
Le gouvernement tente de nous faire croire qu’il y a une sécheresse financière au trésor et que nous devrons patienter. Nous pouvons admettre que cela soit ainsi si on constate que nos dirigeants, au nom de cette précarité du trésor, ne touchent pas leurs indemnité et fonds politiques. C’est pourquoi, nous considérons ce discours comme fantaisiste et démagogique. Nous avions estimé que le gouvernement allait être regardant face à cette situation des étudiants en ce moi béni du Ramadan qui ont des difficultés à pouvoir s’assurer de quoi rompre le jeune. Ceux qui ont des tuteurs ont quitté pour s’installer en ville mais ceux qui n’en ont pas continue à prolonger leur jeune même après l’heure de la rupture parce que l’assiette de l’étudiant est vide. Ce traitement inhumain réservé aux étudiants relève de l’insouciance du gouvernement plus particulièrement les autorités en charge de l’enseignement supérieur. Au même moment le CNOU menace de fermer le campus et le restaurant universitaire, chose qui rendra les étudiants des sans domiciles fixe et pour tenter d’aggraver la situation le ministère en complicité avec quelques individus cherche à mettre des bus pour acheminer les étudiants pendant qu’ils ne sont pas mis dans leur droit et d’autre n’ont pas fini l’année. L’UENUN combattra avec la dernière énergie tous ceux qui sont liés à cette sournoiserie. Cette situation de promiscuité est aussi endurée par nos camarades des universités de l’intérieur et les étudiants Nigériens à l’extérieur. L’UENUN leur apporte tout son soutien et continuera de se battre pour la régularisation de ces problèmes qui nous sont communs.
Si le gouvernement ne donne pas suite à nos revendications et persiste dans son mutisme et son indifférence criminelle l’UENUN entreprendra des actions de protestations les jours à venir. En attendant les mots d’ordre de la structure, le comité exécutif demande à toutes les militantes et tous les militants de profiter de ce mois béni pour implorer Dieu le tout puissant de punir tous les ennemis de l’école Nigérienne qu’ils soient visibles ou cachés. Pair ailleurs, nous souhaitons au peuple Nigérien une bonne campagne agricole en ce début de saison hivernal.
En ce qui concerne l’organisation du baccalauréat, l’UENUN condamne avec fermeté les fraudes constatées et reconnues officiellement par le ministre de l’enseignement supérieur et le chef service du baccalauréat. Face à ce drame national qui risque d’entacher la crédibilité du 1er diplôme universitaire l’UENUN exige des poursuites judiciaires contre tous les responsables impliqués dans cette affaire qu’ils soient des hommes aux boubous brodés ou citoyens ordinaires et met en garde le gouvernement et la HALCIA contre toutes tentatives d’étouffement de ce dossier. Sans nous substituer au procureur de la République, nous estimons que s’il y’a eu la fuite de certaines épreuves on ne peut masquer des complicités dans l’administration que ça soit au service du BAC ou à l’échelon supérieur. Par conséquent, les élèves ne doivent pas être les seuls poursuivis, les vrais responsables, qui ont mis les épreuves à la disposition des élèves et parents d’élèves doivent être urgemment châtiés conforment à la loi des hommes. Nous apportons notre soutien aux milliers des candidats qui n’ont jamais cru à la facilité en se consacrant pendant un an à leurs études et qui se sont vu pénaliser par l’indélicatesse de certains de nos compatriotes. Pour finir nous leur souhaitons bonne chance et demandons à l’Etat de prendre des mesures idoines pour sauver la crédibilité des diplômes qui seront obtenus.
Vive l’UENUN
Vive l’USN
TOUS-UNIS
NOUS Vaincrons
LA LUTTE CONTINUE
Pour le comité exécutif
Le secrétaire Général
Abou Koini Abdoul kader

mercredi 8 juillet 2015

SOS Ceinture verte de Niamey : réserver ce patrimoine important des actions dévastatrices de l’homme

Le 3 août, c’est la  fête de l’Indépendance de notre pays. C’est aussi la fête de l’Arbre, depuis que, feu le Général Seyni Kountché l’a voulu ainsi. Et quand on dit arbre, dans la Communauté Urbaine de Niamey tout au moins, on doit immédiatement penser à la Ceinture Verte, ce joyau écologique, qui fait la fierté denotre     capitale, toute sahélienne qu’elle soit !
Selon un document des services de l’Environnement, l’idée de la création de la Ceinture Verte de Niamey remonte à 1965, avec pour objectif de promouvoir les boisements urbains « afin de protéger la capitale contre les intempéries, par la création d’une bande verte péri-urbaine large de 1 km et longue d’environ 25km » Et pendant 30 ans, les services compétents s’échineront avec l’appui technique et financier des amis du Niger et de l’Environnement, pour une enveloppe d’environ 3 milliards de Fcfa, à travailler d’arrache-pied.

Ces efforts qui ont permi d’avoir environ 2000 ha de verdure autour de la capitale, avaient de très nobles objectifs à savoir contribuer à la sensibilisation et à l’éducation environnementale de la population de Niamey ; protéger la ville de Niamey contre les intempéries tout en contribuant à  l’obtention d’une sorte de micro-climat ; satisfaire certains besoins comme l’alimentation humaine et animale, l’énergie bois ; contribuer au maintien d’une bio diversité riche et variée qui pourrait permettre le développement adéquat d’un cadre pour la recherche scientifique et technique.

Cependant, depuis quelques années, toutes ces belles résolutions sont en passe de devenir des voeux pieux. En effet, entre les champs que certains se sont taillés dans la ceinture, les villas que d’aucuns essayent d’ériger, les coupes frauduleuses de bois, le déversement massif de déchets solides et liquides ou encore une insécurité grandissante dans et autour de ce joyau, un écologiste convaincu ne saurait où donner de la tête après un tour dans la ceinture verte de Niamey.  Aujourd’hui, ce bijou que le Niaméen pouvait montrer avec fierté aux visiteurs de passage, est en grand danger. Et ceci, malgré les initiatives multiformes des services compétents. Car, devant l’ampleur des dégâts, les services et autorités compétents ne sont pas restés les bras croisés.

Ainsi, avec l’appui du PNUD, le Ministère chargé de l’Environnement a organisé un forum national sur la question et un comité a été mis en place pour le suivi et la mise en oeuvre des recommandations dudit forum. Toujours selon le document des services de l’environnement, un plan d’aménagement et de gestion de la ceinture verte a été élaboré, qui a pour but d’assurer un cadre idéal de détente et de loisir tout en continuant à satisfaire les besoins des populations en certains produits et services.

La validation du ce plan serait en cours et les opérations de suspension de mise en valeur des parcelles attribuées dans l’espace de la ceinture vont bientôt démarrer, si ce n’est déjà fait. Cependant, pour que dans une trentaine d’années, la future génération de Niaméens profite encore de ce bijou.

mardi 7 juillet 2015

Séminaire de formation sur le montage de plans d'affaire et la création d'entreprise de jeune




Sur initiative du Ministère du commerce et de la Promotion du Secteur Privé en collaboration avec le Cadre de Concertation des Associations de jeune de Tahoua (CCAJ), un séminaire de formation sur le montage de plans d'affaire et la création d'entreprise de jeune a réunis les jeunes de la région de l’Ader du 04 au 07 Mai 2015.
L’objectif premier fixé à cette formation est d'amener les jeunes participants à être en mesure de monter et créer leur propre entreprise. Dans une région où les jeunes sont constamment en exode, une telle initiative vient à point nommé. 
Avec les crises qui sévissent dans les pays frontaliers, beaucoup de jeunes partis en exode sont revenus. Cette formation permettra ainsi à nous jeunes de nous fixer tout en ayant un métier. La réussite de nos projets va certainement encourager les jeunes partis en exode à revenir investir au pays. 


Rachid Zakou

lundi 6 juillet 2015

Université sans dechets



Le Mouvement des Jeunes pour le Développement et l’Education Citoyenne (MOJEDEC) conscient de l’ampleur de la question est en train d’asseoir (depuis 2011) un dispositif permettant de vivre une citoyenneté active en œuvrant aux cotés de ces dernières pour sensibiliser les étudiants  sur l’importance des actions communautaires.
Ainsi, le MOJEDEC constitué pour l’essentiel des étudiants de l’Université ABDOU MOUMOUNI de Niamey, a voulu marqué son intérêt vis-à-vis de son environnement immédiat en le rendant sain par le biais des journées de salubrité. Après le constat du MOJEDEC relatif à l’envahissement du territoire universitaire par des déchets de tout genre, les responsables de cette structure veulent apporter leur contribution  immédiate à cet état de fait.

Ce programme dénommé « l’Université sans déchets » qui a été initié depuis 2011 par le MOJEDEC contribue aux efforts du Rectorat et du CNOU dans leur combat de faire de l’Université de Niamey une Université plus belle et moderne.

Le  18 avril 2015 ce sont ténues les cérémonies du lancement du programme « université sans déchets » initié par le Bureau Exécutif National du  Mouvement des Jeunes pour le Développement et l’Education  Citoyenne. Après l’arrivée des invités, selon le cheminement du programme journalier, parole fut donnée au président du comité d’organisation, qui s’est appesantit sur les objectifs du programme. Il a par la suite lancé un appel pressant à l’endroit de tous les étudiants pour une prise de conscience collective ainsi qu’à l’investissement permanent de tous  afin de garder l’université propre. S’en est suivi l’intervention du Directeur Général du Centre National des Œuvres Universitaires. Ce dernier s’est dit réjouit  de l’initiative, qui selon lui est à encourager. Il a ensuite exprimé le souhait de multiplier  des activités de ce genre tout en mettant des  comités de veille pour conserver le campus propre. Le secrétaire Général du rectorat de l’Université Abdou Moumouni  de Niamey  a quant  à lui  prononcé son discours en commençant d’abord par le rappel sur tous les efforts consentis par  son institution  pour rendre agréable le cadre de vie  à l’université. Il a aussi rappelé la mise en place d’un comité  chargé de la salubrité  publique par le rectorat. Il a également réitéré la volonté de son institution à accompagner  le MOJEDEC  dans le cadre de son programme « université sans déchets »
C’est par ces  mots que le Secrétaire Général du rectorat a déclaré lancées les activités  du programme au  titre de l’année 2015.
  




A travers son secrétariat chargé de l’assainissement, de la préservation et de la protection de l’environnement, le Mouvement des Jeunes pour Développement et l’Education Citoyenne  (MOJEDEC), a procédé ce samedi 18 Avril 2015 au lancement du programme université sans déchets au titre de l’année 2015. Ce programme  ayant pour objectif  de rendre l’université propre, à travers des séances de salubrités, est placé sous le slogan « oui pour une université sans déchets ».
A cet effet, le lancement dudit programme a vu la participation des autorités rectorales, du Centre National des Œuvres Universitaires, les autorités communales etc. Etaient aussi au rendez-vous  plusieurs associations des jeunes, des ONG partageant la même vision développementaliste avec le mouvement, ainsi que les différents clubs des étudiants  pour combler la participation massive en cette grande occasion. Le lancement du programme fut marqué par la toute première salubrité rentrant dans le cadre des objectifs qu’il s’est assigné.
Cette salubrité a débuté juste à l’entrée de la cité universitaire à partir de 8H50 minutes. En effet, cette dernière fut entreprise dans un premier temps par deux groupes de travail repartis sur les deux ailes du goudron menant vers l’arrêt des bus. Les deux groupes se sont joints par après du côté de l’ancienne grande mosquée où, les activités ont été conduites  jusqu’à la devanture de la cité SANKI au niveau du deuxième dépotoir du campus. Les alentours du dépotoir furent balayés pour enfin montrer la nécessité de mettre les déchets dans ce dernier, un geste visant à susciter un éveil de conscience chez les manœuvres pour éviter les dépôts en vrac des ordures ménagères. Au fil de la  salubrité, plusieurs activités ont été menées allant du balayage au ramassage  tout en défrichant certains arbustes servant des abris à des gens malsains. L’endroit fut assainit grâce au concours des participants avec l’appui matériel des autorités communales. En outre, les participants après avoir incinéré certains déchets, ces derniers ont procédé par la suite au remblai d’un creux se trouvant  aux alentours. À 13h 1O mn  la séance a été suspendue  au profit d’une pause récréative marquant la fin des activités du jour.
   

Diffa : le football comme vecteur de la paix

S’étant fixé comme objectif de participer activement à un retour à la quiétude ainsi que sa consolidation, le Cadre de Concertation des Associations de Jeunesse (CCAJ) de Diffa s’est lancé dans une série d’activités à l’endroit des jeunes, premiers concernés par les questions de violences et de paix. 
En plus de nos innombrables rencontres d’échanges et de sensibilisations avec les « palais » de Diffa, nous avons eu l’initiative d’organiser un thé-debats au terme duquel il est sorti la nécessité d’organiser des rencontres entre les palais. C’est ainsi que nous avons organisé une rencontre sportive de football. Cette rencontre a regroupée dans un climat de cohésion et de fair-play des « palais » qui ne s’entendaient pas auparavant. 

la réussite de cette initiative soutenue par le premier partenaire de la jeunesse à savoir l’Unicef, nous a donné la force d’envisager d’autres rencontres sportives toujours dans un souci de transformation positive des conflits.



vendredi 3 juillet 2015

Diffa : Journée du refugiés


Le 20 juin, le monde célébrait la journée mondiale de réfugiés. A Diffa, c'est la commune urbaine de Maine-Soroa qui a servi de cadre au lancement de cette journée. l'édition de cette année est particuliere pour notre région, avec les violences au Nigeria nous avons accueillie plus de 150 000 réfugiés. Les jeunes du cadre de concertation des association de la jeunesse de Diffa on beaucoup contribué à l'édification et la consolidation de la paix à travers des échange, thé débats,  sensibilisation de jeune pour la culture de la paix ainsi que des rencontres culturelles et sportives. 

BAC 2015 : Les épreuves bien avant l’heure !

Dès le premier jour de l’examen et quelques heures avant les épreuves, les sujets d’histoire-géographie et de philosophie de la série A (Littérature et philosophie) ont commencé à circuler sous les manteaux d’abord à Niamey puis à l’intérieur du pays.
La confirmation des premières épreuves qui ont fuitées lors de l’examen en salle, puisque les mêmes sujets étaient apparus à l’examen, a amplifié le fléau. Au fur et à mesure que la faille se faisait savoir, d’autres fuites ont été divulguées et concernaient notamment les épreuves de mathématiques pour la série A ainsi que certaines épreuves de la série D.
Le phénomène a pris une ampleur sans précédent avec l’aide des réseaux sociaux sur lesquels étaient largement relayées les épreuves bien avant l’heure. A un certain moment, ceux qui disposaient de ces épreuves n’ont même pas jugé prudent de garder l’anonymat pour partager les sujets sur leur profil ! Au tout début des épreuves, Actuniger a pu se procurer des « fuites supposées » d’épreuves d’histoire-géographie puis de philosophie de la série A, lesquelles se sont avérées par la suite.
Ce n’est pas la première fois que les fuites des épreuves entachent le déroulement des épreuves du Bac même si depuis 2006 et à la suite des mesures qui ont été prises pour faire face à la série de scandales similaires de l’époque, l’examen a retrouvé un peu de sa crédibilité.
Pour rappel, les épreuves du baccalauréat édition 2015 ont démarré le mercredi 1er Juillet dernier au Niger. Une enveloppe de 100 millions FCFA a été débloquée par le gouvernement pour le déroulement de l’examen selon les détails donnés par Asmane Abdou, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Ils sont 38.489 candidats à se présenter pour cette session dans 101 centres d’examens répartis sur toute l’étendue du territoire national.
A la suite de ces fuites et l’émoi général qu’elles suscitent comme d’habitude, certaines opinions n’hésitent pas à exiger l’annulation de l’examen, ce qui ne risque pas d’arriver de sitôt ! Outre le fait que c’est presque inédit dans l’histoire du bac nigérien, le gouvernement n’a pas encore officiellement réagi à la situation. Cependant et comme c’était le cas par le passé, une enquête judiciaire s’avère nécessaire pour situer les responsabilités. Entre les organisateurs véreux et ceux qui veulent mettre des bâtons dans les roues du régime, les suspects ne manquent pas !
A.Y.Barma