La célébration de la Journée internationale de la jeunesse, qui s'est déroulée le 12 août dernier, relance un certain nombre de réflexions, liées notamment aux difficultés que rencontrent les jeunes dans le monde. S’il est un problème quasi universel, c’est bien celui du chômage des jeunes – qui reste plus de deux fois supérieur à celui de la population générale.
Or, chacun sait que la pression démographique, en particulier dans les pays en développemen...t, rajeunit la pyramide des âges. Comment cela se traduit-il, concrètement, pour les millions de jeunes qui accèdent chaque année au marché du travail ?
Quand on parle du « chômage des jeunes », on vise les individus âgés de 15 à 24 ans qui n’exercent aucune activité alors qu’ils sont disponibles et qui ont été en recherche d’emploi dans un passé récent. Nous nous appuyons, plus bas, sur des données tirées des Indicateurs du développement dans le monde. Ces chiffres sont produits à l’origine par l’Organisation internationale du travail (OIT), qui établit ses propres estimations et effectue un travail d’harmonisation pour débusquer les incohérences au niveau des sources de données, des définitions et des méthodologies. Ils peuvent donc différer des publications officielles des bureaux nationaux de la statistique.
Qu'en est-il au Niger ?
Il peut paraître surprenant, mais le Niger figure parmi les pays africains enregistrant un taux relativement faible de chômage des jeunes.
Le graphique (photo) suivant recense les pays où le chômage des jeunes est le moins fort. On remarque que la situation est stable dans notre pays depuis les années 1990 (7,20% en moyenne). Et, elle est en progrès ces dernières années, puisque le niveau de chômage des jeunes était de 7,30% en 1990 et 7,20 % en 2004. Et, la tendance devrait être "baissière" dans les prochaines années compte tenu des perspectives favorables que présente de notre économie.
Quoiqu'au Niger ce taux (7,20%) s'établit à un niveau largement en dessous de la moyenne régionale (13,84%) en 2012, le gouvernement doit redoubler de vigilance et accélérer la mise en place des mesures (formation par apprentissage ou alternance à tous les niveaux....) pour favoriser l'emploi des jeunes et inscrire à terme notre dans la liste des pays où le chômage de cette tranche d'âge est le moins fort, à l'instar du Rwanda, qui a affiché un taux inférieur à 2 % en 2012.
Apprentis Économistes Nigériens, avec Leila Rafei (La Banque Mondiale)
Qu'en est-il au Niger ?
Il peut paraître surprenant, mais le Niger figure parmi les pays africains enregistrant un taux relativement faible de chômage des jeunes.
Le graphique (photo) suivant recense les pays où le chômage des jeunes est le moins fort. On remarque que la situation est stable dans notre pays depuis les années 1990 (7,20% en moyenne). Et, elle est en progrès ces dernières années, puisque le niveau de chômage des jeunes était de 7,30% en 1990 et 7,20 % en 2004. Et, la tendance devrait être "baissière" dans les prochaines années compte tenu des perspectives favorables que présente de notre économie.
Quoiqu'au Niger ce taux (7,20%) s'établit à un niveau largement en dessous de la moyenne régionale (13,84%) en 2012, le gouvernement doit redoubler de vigilance et accélérer la mise en place des mesures (formation par apprentissage ou alternance à tous les niveaux....) pour favoriser l'emploi des jeunes et inscrire à terme notre dans la liste des pays où le chômage de cette tranche d'âge est le moins fort, à l'instar du Rwanda, qui a affiché un taux inférieur à 2 % en 2012.
Apprentis Économistes Nigériens, avec Leila Rafei (La Banque Mondiale)
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