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Jeunesse du Niger

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samedi 29 juin 2013

Un traité "historique" signé sur l'accès des aveugles aux livres


 C'est "la fin d'une très longue bataille", savoure Maryanne Diamond: à Marrakech, la signature vendredi d'un traité international qualifié d'"historique" doit contribuer à sortir plus de 300 millions d'aveugles et mal-voyants "de la famine littéraire". A ce jour, du fait de la législation liée au droit d'auteur, moins de 5% des ouvrages publiés chaque année sont transcrits "dans des formats accessibles" (braille, audio-numérique...) aux déficients visuels, selon l'Union mondiale des aveugles (UMA). Leur partage transfrontalier est en outre entravé, alors que près de 315 millions de personnes sont concernées dont 90% dans des pays en développement. Cette semaine, au terme de négociations marathon, les quelque 800 négociateurs des 186 pays membres de l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) sont toutefois parvenus à un compromis sur une limitation de ce droit d'auteur, une première. L'annonce de l'accord a été saluée par une explosion de joie parmi les responsables de la société civile présents au Maroc. "Ca a été une très longue bataille", souffle Maryanne Diamond, la présidente de l'UMA. "Nous nous battons pour cela depuis dix ans maintenant", poursuit Barbara Martin, responsable de l'Organisation nationale des aveugles d'Espagne (Once). "Au final, 95% des problèmes ont été résolus", ajoute-t-elle. Pour elles, comme pour l'ensemble des ONG, l'un des principaux acquis du "traité de Marrakech" réside dans la libre circulation des ouvrages dédiés, désormais gravée dans le marbre, "même si chaque pays doit encore ratifier" l'accord, notent-elles. Pierre angulaire de la législation depuis plus d'un siècle, la Convention de Berne (1886) exige en effet l'autorisation de l'auteur et/ou le versement de redevances pour toute utilisation d’une œuvre protégée, notamment en matière de partage transnational. Elle prévoit bien des "exceptions", mais laisse à chaque pays le soin de les préciser, entraînant un "maquis de réglementations" préjudiciable aux déficients visuels. "Vous vous rendez compte? Rien que pour l'Espagne et l'Argentine, on parle de plus de 150.000 ouvrages en format accessible que nous allons pouvoir partager avec le reste du monde hispanophone!", s'exclame Barbara Martin. A l'arrière de la grande salle royale, Jace Nair, du Conseil national sud-africain pour les aveugles, ne semble toujours pas en revenir. "C'est un moment historique, très émouvant pour beaucoup d'entre nous. Ca a été des années de bataille, en particulier avec la résistance de certaines parties", avance-t-il, en référence aux négociateurs américains et européens qui ont longtemps exprimé leur crainte d'une faille dans le droit d'auteur. Selon lui, le traité est notamment une aubaine pour le continent africain, "où on dénombre le plus grand nombre de déficients visuels". "Nous allons désormais disposer d'un meilleur accès au savoir (...) et cela va avoir un impact positif en matière d'éducation", dit-il. "C'est un traité révolutionnaire qui se concentre pour la première fois (en matière de propriété intellectuelle) sur les utilisateurs et non sur les détenteurs de droits", se félicite pour sa part Teresa Hackett, dirigeante d'Electronic information for libraries (EIFL). Cette ONG internationale, présente dans plus de 60 pays en développement, aide des bibliothèques à entretenir une section pour les non-voyants. Ces espaces "ont un rôle clé à jouer pour garantir l'accès" aux livres et, "au Lesotho par exemple, ils vont pouvoir réclamer du matériel d'autres pays anglophones", indique Mme Hackett. "Ca n'est pas la fin d'un processus mais le début d'un espoir: celui de mettre un terme à la famine littéraire", clame-t-elle. Comme il s'y était engagé en cas de succès, le chanteur-compositeur américain Steevie Wonder était présent vendredi pour la cérémonie, ajoutant au bonheur ambiant. "La signature de ce traité est historique. C'est un nouveau départ pour les aveugles et mal-voyants", a-t-il déclaré devant la Conférence. "En 2010, je vous avais mis au défi de réunir vos têtes et vos cœurs (...). Ce succès envoie le message aux leaders mondiaux qu'il est possible de faire du business et d’œuvrer pour une bonne cause en même temps", a-t-il relevé.

lundi 24 juin 2013

Formation à 25 jeunes du cadre de concertation des associations des jeunes de TAHOUA


Du 19 au 24 juin 2013 s’est tenue la formation en informatique des 25 jeunes du cadre de concertation des associations des jeunes de TAHOUA. Cette formation est portée sur l’initiation des logiciels d’application Microsoft Word, Microsoft Excel, Windows, le fonctionnement de l’internet et la création des blogs ainsi que les techniques d’écriture sur un blog. Elle a permis aux jeunes participants de se familiariser aux outils de communication moderne. Elle a aussi été l'occasion pour eux de se mettre en réseau de communication, de disposer de boites  e-mail et de s’ouvrir aux échanges des réseaux sociaux tels que facebook, twiter etc….
Cette formation à été réalisée grâce à l'appui financier de l’UNICEF et l'appui technique du Ministère de la jeunesse et des sports.

la ville d'Agadez inscrite au patrimoine mondial



L'Unesco a inscrit samedi au patrimoine mondial le centre historique d'Agadez, "porte du désert" et du commerce caravanier. La ville historique, qui comprend notamment une mosquée au minaret imposant et le palais du sultan, remonte au XVe et XVIe siècle. Elle est caractérisée par une architecture en abode, brique d'argile non cuite obtenue par séchage au soleil. "Depuis le XVe siècle, Agadez, +porte du désert+, fut un carrefour exceptionnel du commerce caravanier. 
Elle apporte le témoignage d?une ville historique ancienne, formant un centre d?échanges culturels transsaharien majeur", a estimé l'Unesco dans le document préparatoire à la session de son Comité du patrimoine mondial réuni à Phnom Penh.
Le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco doit examiner au  l'inscription de 31 sites naturels et culturels au patrimoine mondial qui comptait avant cette session 962 noms dans 157 pays. Il a déjà distingué cette année notamment l'Etna et le Mont Fuji, ainsi que les forts de colline du Rajasthan. Parmi les candidats qui espèrent être distingués pour leur "valeur universelle exceptionnelle" figurent les villas Médicis (Italie) et la station baleinière canadienne de Red Bay où opéraient les marins basques au XVIe siècle.

samedi 22 juin 2013

Tchatcho


Serge Clément Anatovi est un jeune comédien nigérien. A 26 ans, il est titulaire d’un BTS d’Etat en communication et d’une licence en marketing. Plus connu sous le sobriquet de Tchatcho, il a créé il y a quelques années, parallèlement à ses études de scénariste/réalisateur, une troupe de théâtre La famille, c’est nous, dont les sketchs sont très appréciés par les familles nigériennes.
Au-delà du rire, ce sont des messages citoyens qu’il veut faire passer aux jeunes. Il porte un regard aiguisé sur son environnement et critique autant le monde politique que les jeunes eux-mêmes.  Il affirme sans complexe sa vision de la citoyenneté. « C’est d’abord s’accepter, clame-t-il. Ca commence par là : je suis nigérien, j’accepte d’être nigérien et je suis fier de l’être ». Pour prendre la mesure de la célébrité du personnage, il suffit de déambuler avec lui n’importe quelle rue de la capitale nigérienne pour voir se former autour de lui des attroupements, notamment d’enfants, chacun voulant s’approcher de la star. Il nous assure que « sur dix familles nigériennes, au moins huit suivent ce que nous faisons à la télé et six de ces familles aiment ce que nous faisons ». Mais malgré la bonne réputation dont-il jouit, il n’arrive toujours pas à vivre de ses activités. A ceux qui se risquent à une indiscrétion sur le montant de ses gains, il donne des réponses erronées. « Si je leur disait que je ne gagnais rien, ils ne me croiraient pas ». Serge reste pourtant optimiste, mais il garde la tête sur les épaules : « Aujourd’hui on est animés de bonne volonté, on se donne avec foi, on y croit (...) mais viendra un jour où, si malgré notre persistance on voit qu’aucune porte ne s’ouvre, ceux parmi nous qui sont bourrés de diplômes pourraient à abandonner et tenter autre chose ». Il rêve de pouvoir exporter ses talents c’est pour quoi il en appelle à des bonnes volontés pour les aider à bénéficier d’une formation de qualité : « une œuvre artistique c’est comme un bébé, il faut le nourrir, l’éduquer et le faire grandir. Alors il nous faut des formations pour être capable de jouer sur le terrain international ». Ce jeune comédien est un talent prometteur qui nourrit l’envie de s’ouvrir au monde et d’apporter une participation citoyenne à la construction du Niger et de l’Afrique en général.


                                                                                                               Article écrit par Rabiou Taro

vendredi 21 juin 2013

Maazou change de club

L'attaquant international nigérien, qui n'a jamais justifié son recrutement à l'Etoile Sportive du Sahel va finalement partir après l'arrivée de Baghdad Bounedjah. Nous apprenons, d'une source proche de l'entourage étoilé que le joueur a signé un contrat avec le club koweitien de Kadhima qui injectera environ un million de dinars (environ 460 000 euros) dans les caisses de l'ES Sahel.
Soruce Gnet

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dimanche 16 juin 2013

Journée du Livre, les filles raflent les prix


Les lauréates du prix de l'Excellence
De gauche à droite : Roumanatou Oumarou, Asma ibrahim et Nadia Rabiou




Le 16 juin de chaque année est consacrée à la journée de l’enfant africain, le thème retenu pour cette année est : « Eliminer les pratiques sociales, culturelles et néfastes affectant les enfants : notre responsabilité collective. »
Occasion saisie par la Jeune Chambre Internationale de Niamey pour placer la 8ème édition de la Journée Du Livre sous ce thème.
256 élèves venus de 51 écoles primaires des régions de Tahoua et Niamey ont concouru dans quatre disciplines: Dictée, Mathematiques, Culture Générale et Etude du Milieu. Un concours qui vise à permettre aux élèves de se découvrir, d’échanger et de démontrer leur talent d’expression écrite et orale.
Afin de permettre aux candidats de s’imprégner du thème choisi, c’est l’extrait de l’allocution du Représentant Adjoint de l’Unicef Niger, Isselmou Boukary prononcée à Makalondi le 15 mai 2013 à l’occasionc de la cérémonie de déclaration publique d’abandon des pratiques néfastes à la santé et au bien-être de la femme et de l’enfant qui a été choisi pour la dictée. Selon le Président de la JCI-Niamey Issa Ibrahim DAOURA, cette activité revêt une importance capitale pour eux, en ce sens qu’elle constitue un cadre d’instruction, d’échanges et d’expression mais aussi cadre parfaitement avec la politique de l’éducation nationale du gouvernement de la 7° République qui met l’accent sur l’amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation des enfants.
Au terme des épreuves, 17 élèves ont été recompensés parmi lesquels il y’a 12 filles. Avec une note de 17/20, c’est Roumanatou Oumarou de l’école Croix Rouge Poudriere qui a remporté le prix de l’Excellence du niveau CM1. Celui du niveau CE2 est revenu à Asma Ibrahim de l’école Croix Rouge Boukoki 2 avec une note de 17/20. Et enfin Ibro Rabiou Nadia a remporté le prix de l’Excellence du niveau CE1 avec une note de 16/20.
Une vue de la salle lors de l'épreuve de Dictée

jeudi 13 juin 2013

Rôle de la presse dans le cadre de la gestion et du règlement des conflits entre les jeunes



Lundi 10 juin 2013. La salle de spectacle du CCFN (Centre Culturel Franco-Nigérien) de Zinder accueille la quatrième conférence que ce centre, en collaboration avec UNICEF Niger, organise dans le cadre de la mise en œuvre de l’étude menée par UNICEF sur la violence dans les fadas et palais de jeunes de la ville de Zinder. Cette fois, c’est monsieur Hassanou Malam Sani, coordonnateur régional de Alternative Espace Citoyen, qui a animé cette conférence dont le thème est “ Rôle de la presse dans le cadre de la gestion et du règlement des conflits entre les jeunes. ”
“ La question de la violence en milieu jeunes, notamment celle qui prévaut dans les palais et les fadas à Zinder est une question de société. Au delà de Zinder, cette question de violence constitue une préoccupation internationale. C’est pour cela qu’elle suscite l’intérêt des médias ”. C’est par cette présentation générale que le conférencier a tenu à introduire son sujet.
Pour entrer dans le vif du sujet, monsieur Hassanou a tout d’abord présenté les sept axes principaux qui constituent l’ossature de son intervention. Ce sont :
1-    contexte et cadrage de la question.
2-    définition des concepts.
3-    rôle et responsabilité des médias.
4-    médias et paysage politique au Niger.
5-    interaction médias et groupes cibles.
6-    attitude des médias face aux conflits.
7-    contribution des médias dans la résolution des conflits.
Dans le cadrage, le conférencier a situé le problème de la violence dans les milieux jeunes. Celle-ci est urbaine. Elle touche la frange de la jeunesse dont l’âge varie entre douze et trente ans. Les enfants issus des milieux les plus défavorisés et vulnérables sont les plus concernés par la question.                                                 , Après cette présentation, il a fait une genèse des différentes démarches qu’il a suivies pour aborder le sujet et qui reposent sur des observations tirées des réalités du terrain local.
Le cadrage une fois établi, le conférencier, qui a ensuite abordé le point relatif aux définitions, a expliqué simplement ce qu’est un média. “ C’est une institution ou un moyen large de diffusion de messages ”. Les médias utilisent plusieurs supports pour atteindre leur objectif qui n’est autre que le public : message écrit ; radiodiffusion ; télédiffusion ; projection cinématographique ; internet.
Ce fut ensuite la question essentielle des devoirs du journaliste, cet acteur qui est au cœur de l’activité des médias, qui sera abordée. “ Ces devoirs, dira le coordonnateur, sont directement tirés des dispositions constitutionnelles et de la charte du journaliste dans son préambule qui stipule : “ le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain ; il est une composante de la démocratie au Niger ”. Pour compléter cela, il a évoqué l’article 3 relatif au droit du journaliste “ la liberté d’opinion du journaliste s’exerce dans le respect du droit du public à l’information. Dans tous les cas, l’exactitude des faits rapportés ou commentés ne doit jamais être dénaturée par ses opinions personnelles ”.
Maintenant, quelles informations le journaliste peut-il porter à la connaissance du public ? Là dessus, deux grandes tendances se dégagent. “ La première école prône que rien ne doit empêcher au journaliste de dire la vérité telle quelle. Les raisons évoquées qui expliquent cette prise de position sont que le journaliste n’est pas responsable des troubles qui surviennent. Mais ce sont plutôt les fauteurs de troubles qui en sont directement responsables ”.
“ Pour ce qui est de la seconde école, poursuivra-t-il, elle défend que le journaliste ne doit pas divulguer des informations sensibles qui peuvent troubler l’ordre et la quiétude sociale. La raison de cette prise de position est que toute action de l’homme ne doit pas porter entorse à l’ordre public ”.
Des exemples pertinents ont été cités à cet effet. L’affaire du détournement des fonds destinés aux sinistrés d ‘Agadez en 2010 a défrayé la chronique. Un montant équivalent à 6 millions de francs collecté par les populations de Zinder pour venir en aide à leurs frères de la commune d’Agadez victimes des inondations avait été mis à disposition du gouverneur de la région de Zinder Ce dernier, cependant, contre toute attente, avait viré les 6 millions dans un compte particulier considéré par l’opinion publique comme douteux. N’était la vigilance de la presse qui a révélé toute l’affaire, ces fonds ne seraient certainement jamais parvenus à leurs légitimes destinataires.
Un autre cas, tout récent, est celui du recrutement des agents à la SORAZ. Qu’est-ce qui s’était passé ? Au lieu de faire des recrutements de personnel dans la région où est installée la SORAZ, dont, selon les textes, les populations locales sont prioritaires dans le cadre précis du recrutement, les autorités s’étaient employées à faire venir des Amis-Parents-et-Connaissance de Niamey pour les embaucher. Même les camions qui étaient disponibles à Diffa, n’étaient pas loués et c’était de Niamey qu’on louait ces camions. La divulgation de ces informations a certes amené des troubles, mais cela a permis de régler la question en lui trouvant une solution convenable pour toutes les parties concernées notamment les autochtones qui sont rentrés dans leurs droits.
Mais, “ quels sont les rôles et les responsabilités des médias ? ” demandera le conférencier.
Les médias ont plusieurs rôles à assurer : informer ; sensibiliser ; distraire ; assurer la socialisation ; être une tribune d’expression etc.
Les médias doivent éviter les actions dites négatives. Ce sont entre autres : faire l’apologie de la violence. Le cas de la Radio des mille collines au Rwanda a été évoqué. Cette radio en effet a contribué à entretenir un climat de haine raciale qui a été à la base du génocide Rwandais où plus de 2 millions de personnes ont été tuées. La presse doit éviter la stigmatisation de groupes, de personnes etc et bannir la création de sentiment de frustration chez des groupes ou des individus.
À titre d’illustration, le conférencier a présenté quelques exemples fréquents de ces cas de stigmatisation qui sont faits notamment à l’encontre des jeunes de palais ou des kabous kabous ou taxi motos qui sont indexés très souvent à tort.
Parmi les actions négatives que les médias doivent éviter, on citera aussi l’influence que les populations peuvent avoir sur eux, qui conduit le plus souvent à se détourner du côté objectif de la profession.
En parlant des médias et du paysage politique, le conférencier a tenu à rappeler la situation des médias de l’état d’exception à celui de l’avènement de la démocratie qui a permis aux hommes politiques qui trouvaient que les médias d’État ne faisaient que la propagande du pouvoir en place, de créer leurs propres organes de presse (radios, journaux, télés).
Concernant la classification des médias, monsieur Assanou a cité plusieurs catégories de médias : “ les médias pro pouvoir, qui sont alignés sur les lignes éditoriales de l’État ; les médias pro opposition qui soutiennent l’opposition politique ; les médias engagés qui luttent pour l’émergence de la vérité et du traitement équitable de l’information ; et les médias entreprise qui ont vocation d’entreprise et qui cherchent vaille que vaille à générer des bénéfices, et qui font du profit leur cheval de bataille plutôt que de privilégier l’objectivité ”.
Et ces médias, dans la plupart des cas, ont tendance à prendre position en fonction de leurs lieux d’exercice. Par exemple, lors de la gouvernance de l’AFC, ou lors de la cohabitation, les objectifs n’ont pas été les mêmes selon les régions dans lesquelles opèrent les médias. Car l’engagement des populations oblige souvent les médias, surtout les médias entreprise à prendre position en préférant caresser dans le sens du poil les populations au lieu de les contrarier.
Quel est le rôle des médias face aux conflits ?
“ Les médias ont souvent une complicité active ou passive face aux manifestations. Cela occasionne la censure. Surtout chez la presse publique qui tronque l’information. Quant aux médias engagés, ils traitent l’information par rapport à leur engagement. Les médias entreprises ont tendance à pencher du côté de leurs intérêts. Pour gagner plus elles font de la pub à outrance pour avoir plus de consommateurs et gagner plus d’argent. Ils ont tendance à prêcher dans la recherche du sensationnel.  Puisque leur but n’est pas vraiment d’accompagner mais de tirer le plus de profit. Ce genre de média est prêt à jeter de l’huile sur le feu en parlant le langage que les gens veulent entendre ”.
Et le danger que peuvent constituer les médias dans l’exercice de leurs fonctions se rencontre plus souvent du côté des médias entreprises qui se retrouvent dans la mauvaise situation où ils ne jouent plus les rôles traditionnels qu’ils sont censés jouer. Au lieu qu’ils informent les populations, ce sont plutôt les populations qui les informent, ce qui inverse les rôles. L’angle de traitement de l’information est dans de telles conditions complètement perdu.
Le travail du journaliste, dans le cadre de son activité de travailleur de média, est d’être dans des carcans dont l’un d’entre eux est que le journaliste soit obligé de s’aligner sur la ligne éditoriale de son employeur, ce qui a un impact sur son propre jugement et sa propre opinion. Certains journalistes essaient de garder leur liberté au risque de perdre leur emploi même souvent. D’autres préfèrent s’aligner, ce qui n’est pas sans conséquence sur l’objectivité du traitement de l’information qu’ils livrent au public.
Quelle peut être la contribution des médias à la gestion et à la résolution des conflits ? Sur la question, le conférencier estime que “ les médias doivent s’acquitter de la mission traditionnelle qui est la leur : sensibiliser les jeunes en leur apprenant les bonnes pratiques. Sensibiliser les décideurs pour qu’ils appuient les jeunes. Donner la parole aux jeunes, étant donné que le manque de communication reste un gros problème. Créer des émissions de plaidoyer en faveur des jeunes durant lesquelles on ne va pas fustiger les comportements des jeunes mais plutôt prendre en compte leurs problèmes ”.
En conclusion, le conférencier n’as pas manqué de souligner que “ dans la région de Zinder les médias évoluent dans un cadre très politisé. L’orientation des médias est lié à la mentalité des populations cibles ce qui constitue un sérieux problème dans le traitement équitable et équilibré de l’information ”.
Les débats qui se sont poursuivis après l’exposé du conférencier ont été constructifs. Les intervenants ont tenu à parler du traitement de l’information qui fait que la presse au Niger a tendance à être une presse à sensation, et qu’elle préfère d’avantage parler de choses négatives. Un intervenant, en homme du métier, et professionnel de média, qui se trouve être le directeur de la radio Alternative a expliqué les raisons d’une telle tendance. “  Une étude que nous avons eu à mener, a-t-il expliqué, a laissé voir que lorsqu’on pose un lot de journaux, les lecteurs à qui on laisse liberté de choisir le journal qui leur plaît ont tendance à éviter les journaux de développement et choisissent dans le tas de journaux dont le titre est à sensation ”. “ Cela, continuera-t-il avec un peu de regret, est caractéristique chez le nigérien. Il veut du sensationnel. Pourquoi ? Là est toute la question ”. l’intervenant s’est beaucoup appesanti sur l’aspect de l’étique et de la déontologie qui, a-t-il insisté là dessus, “  sont la base même du journalisme. Le journaliste doit savoir faire un bon traitement des informations qu’il a collectées. Il doit se mettre à l’esprit que toute information malveillante qu’il livre au public se ligue tôt ou tard contre lui parce qu’il est aussi un élément de sa société. Et la recherche du sensationnel et du scoop tue le journalisme ”.
Bello Marka et Bachir Djibo



jeudi 6 juin 2013

Quand fabriquer des ballons redonne le sourire


Ibrahim Chinka a été victime de la poliomyélite dès son jeune âge. Après un passage éclair à l’école, il devient apprenti réparateur d’horloges. Séduit par la fabrication de ballons de football, un métier exercé au Niger essentiellement par des personnes en situation de handicap, il décide alors de se lancer dedans à l’âge de 15 ans. Les quelques difficultés rencontrées, à l’exemple du manque de moyens de transport pour se rendre à l’atelier, ne l’ont pas découragé. Aujourd’hui, il est à la tête d’une coopérative de jeunes fabriquants de ballon. « Je suis fier d’exercer ce métier car grâce à lui, j’ai fondé une famille. Je n’ai pas besoin d’aller mendier », nous a confié Ibrahim. Leurs produits, fabriqués à base de cuir sont écoulés localement et les principaux clients sont les clubs de football des quartiers de Niamey. En cette période où les autorités nigériennes cherchent à mettre fin au phénomène de la mendicité, Ibrahim pense que l’atteinte d’un tel objectif passe nécessairement par le soutien aux activités exercées par les personnes en situation de handicap. Il appel ses frères et sœurs à abandonner la mendicité et embrasser un métier, pour être utile à eux même ainsi qu’à leur société.

mercredi 5 juin 2013

JOURNEE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT, LE 5 JUIN 2013

COMMUNIQUE DES JEUNES VOLONTAIRES POUR L’ENVIRONNEMENT SUR LA CELEBRATION DE LA JOURNEE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT, LE 5 JUIN 2013

La Journée mondiale de l'environnement est un événement annuel qui se veut être le jour le plus grand et le plus largement célébré au niveau mondial pour une action positive sur l'environnement. Elle est célébrée tous les 5 juin. Le thème de cette année est «Pensez. Mangez. Préservez - Dites NON au gaspillage alimentaire  ».
La Célébration de la Journée mondiale de l'environnement a débuté en 1972 et a évolué pour devenir l'un des principaux moyens par lesquels les Nations Unies stimulent la sensibilisation sur l’environnement et encouragent l’action  ainsi que l’attention politique.
A travers la Journée Mondiale de l’Environnement, JVE Niger souhaite influencer les jeunes sur les questions environnementales en leurs permettant de réaliser chacun ses responsabilités tout en devenant des agents de changements pour appuyer le développement équitable et durable. C’est une occasion qui rassemble les personnes de tout horizon  et qui leur permet de bâtir ensemble un avenir plus sain, plus écologique, plus brillant pour eux-mêmes et les générations futures.
Donc ; célébrons ensemble cette journée ! Nous invitons à l’action entre autres : organisez un nettoyage de quartier, réduire l’utilisation des sachets plastiques et encouragez votre communauté à faire de même, arrêtez le gaspillage alimentaire, marchez pour vous rendre au travail, commencer à recycler… les possibilités sont infinies.
JVE Niger dans le cadre du projet Clean Energy for Africa en lien avec le thème 2013 «Pensez. Mangez. Préservez  » organise une excursion sur les cultures de contre saison, un concours culinaire avec la méthode de cuisson propre sur des spécialités vegetariennes locales et un jeu « Question pour un écolo » sur les gestes, pratiques et attitudes écologiques pour les jeunes.
Nous nous proposons de souligner la dimension humaine des problèmes environnementaux, de donner aux individus les moyens de devenir des acteurs du développement durable et équitable, de renforcer l'idée que la participation des communautés locales est une condition essentielle pour le changement des comportements en matière d'environnement et de susciter des partenariats qui assurent à tous un avenir plus sûr et plus prospère.

Alors que ferez-vous lors de la journée mondiale de l’environnement? Rejoignez nous à JVE Niger.

dimanche 2 juin 2013

formation en informatique à Diffa

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Du 29 mai au 02 juin 2013 s’est tenue la formation en informatique des 25 jeunes du cadre de concertation des associations des jeunes de diffa. C’est le centre multimédia de la maire de la ville de diffa qui a servi de cadre .Cette formation est portée sur l’initiation des logiciels d’application Microsoft Word, Microsoft Excel,windows et le fonctionnement de l’internet et la création des blogs et les technique d’écritures sur un blogs. Elle a permis aux jeunes participants de se familiarisés et de se perfectionne sur les outils de communication  moderne  .elle a creé un cadre pour les  jeunes de se mettre en réseau  de communication  ,de dispose des boite e-mail et de s’ouvrir aux échange des réseaux sociaux tel que les facebook,toow etc….


 
Un jeune participant nous exprime ses appréciations de cette formation :
adam moustapha « grâce à cette  formation je peux faire mes  travaux de saisie avec le logiciel d’application et de communique via l’outil l’internet   »


Article publié par Ibrahim Abdou

samedi 1 juin 2013

Le térrorisme tue encore!!!

 La prison de Niamey, la capitale du Niger, a été attaquée aujourd'hui vers 13 h00 par un "groupe armé" non identifié, tuant au moins deux gardes pénitentiaires, a déclaré le ministre nigérien de la Justice Marou Amadou. "La prison civile de Niamey a été attaquée. Nous avons la confirmation de la mort de deux gardes. Il s'agit d'un groupe armé que nous n'avons pas encore identifié", a-t-il indiqué. Aucun bilan pour l'instant, la situation n'est pas encore terminée.