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Jeunesse du Niger

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mardi 26 août 2014

Lancement de la 4ème semaine du scolaire nigérien



« Nous devons perpétuellement lutter pour arracher nos droits, mais pas pour autant s’en prendre aux biens publics et privés » a annoncé le camarade Anass Djirbil, Secrétaire Général du Comité Directeur, lors de son allocution pour le lancement de la semaine du scolaire nigérien. Cette quatrième édition placée sous le parrainage du Recteur de l’université de Niamey a pour thème  « Rôle du scolaire nigérien dans la consolidation de la paix et l’unité nationale pour un développement socio-économique, politique et culturel. ». Un thème qui vient à point nommé dans un Niger qui lutte perpétuellement pour consolider cet acquis si précieux sans lequel aucun projet durable n’est possible : la paix. Connu pour être des « casseurs » à l’occasion de leurs marches, aujourd’hui, les scolaires ont compris que saccager n’est pas la solution. Cette semaine du scolaire soutenue par l’Unicef, est l’occasion d’entretenir les membres des différentes sous-sections venus de tout le Niger sur l’importance de la préservation de la quiétude ainsi que sur les moyens dont ils disposent pour faire valoir leurs droits, ce, sans avoir à user de la violence. « Aujourd’hui, il est question pour nous, de nous soucieux du sort de nos petits frères qui quittent les bancs à partir de l’école primaire sans aucun repaire. Notre souci devrait être orienté à comment améliorer la qualité de l’enseignement au regard du résultat catastrophique de 26% cette année » a dit Anass, pour qui  la solution peut venir de la création de 4 futures facultés des sciences de l’éducation. Comment ne pas rappeler les difficultés auxquelles fait face l’enseignement supérieur ? Le comité Directeur a alors demandé une attention particulière à l’endroit de ce secteur. Car pour le SG, «  aucun pays au monde n’a regretté pour avoir investi dans l’éducation de ses fils », tout en regrettant qu’il n’y ait aucun enseignant de rang magistral dans certains départements de nos universités.


Le scolaire nigérien, c’est aussi ces étudiants de l’extérieur. Des étudiants qui font face à des difficultés de divers ordre parmi lesquels, l’accession à la bourse. Anass estime qu’il faut redorer l’image de notre pays en les mettant à l’abri de telles situations. Car, ils sont nos ambassadeurs et constituent l’image de notre pays à l’extérieur.

Pour le parrain de cette semaine des scolaires, ce thème est très illustratif d’un souci largement partagé bien au delà du milieu scolaire, celui de voir œuvré en citoyen exemplaire et équilibré à l’amélioration qualitative et quantitative de la situation économique et politique de notre pays.

En plus de plusieurs activités culturelles et sportives, cette semaine du scolaire nigérien est aussi l’occasion pour le Comité Directeur de l’USN de « bien baliser » leurs actions afin d’être beaucoup plus efficace et utile aux scolaires.

 

 

 

dimanche 24 août 2014

Premiere session ordinaire du parlement junior


Pour cette première session ordinaire au titre de l’année 2014 du parlement des jeunes, c’est la capitale du Gobir et du Katsina qui a accueilli les 113 députés juniors. A cet effet, une cérémonie d’ouverture a vue en outre la participation des autorités locales, députés ainsi que les partenaires des jeunes, notamment l’Unicef. Occasion saisie par la Présidente de cette institution pour remercier ceux qui les ont soutenus et accompagné. « C’est là la preuve de la preuve éclatante de la place qu’ils portent à la jeunesse » a-t-elle ajouté.


Cette session de dix jours est l’occasion pour les députés juniors de bénéficier d’un renforcement de capacités sur les sujets relatifs à la santé et du bien-être de l’enfant, le défis de l’environnement, l’éducation des jeunes, la connaissance des textes qui ont pour but d’assurer un environnement propice aux jeunes ainsi qu'aux enfants ou encore les conséquences du tabagisme.
Lieu où ces jeunes seront initiés à la procédure parlementaire, le parlement junior est aussi l’endroit idéal pour développer leur sens de responsabilité citoyenne et sociale. A cet effet, une association des anciens parlementaires juniors a vu le jour et a entre autre comme objectifs,  accompagner leurs frères et sœurs députés juniors.

 Comment ouvrir cette session et ne pas évoquer les résultats des derniers examens ? Pour , les soubresauts qui ont engendré les mauvais résultats aux examens doivent être inscrits dans les multitudes tâches d’une nation en développement.

 
Cette délocalisation a pour but d’amener les parlementaires à découvrir les profondeurs et les réalités de notre pays et Maradi accueille sa deuxième session depuis 2006.

Elu pour un mandat de deux ans, ces députés juniors sont recrutés sur la base de leurs résultats scolaire ainsi que leur bonne conduite.  De 2001 à ce jour, six (6) mandatures du parlement junior se sont succédé avec plusieurs sessions de travail dans toutes les régions du Niger. Ces sessions délocalisées ont permis à plus de 300 jeunes nigériens d'être initiés à l'apprentissage de la démocratie ; le développement du sens de la responsabilité sociale des jeunes ; la participation active des jeunes à la promotion de leurs droits et de leurs devoirs.

mardi 19 août 2014

D’après le rapport du Fonds des Nations unies pour l’enfance, présenté à Johannesburg, par l’UNICEF, un quart de la population mondiale vivra en Afrique d’ici 2050, en raison d’une hausse rapide des taux de natalité.


Une personne sur quatre sera africaine


D’après le rapport de l’UNICEF, d’ici à 2050, l’Afrique abritera deux enfants sur cinq. « Une augmentation projetée et sans précédent de la population d’enfants en Afrique donne une chance unique aux décideurs de définir une stratégie d’investissement axée sur les enfants qui permettra au continent, et au monde, de tirer parti des avantages de la transition démographique que connaît l’Afrique », a indiqué le site de l’organisation.
« Sur la base des tendances actuelles, d’ici 35 ans, 25 personnes sur 100 seront des Africains », a révélé le rapport. En août 2014, 40% des enfants de moins de cinq ans dans le monde vivront sur le continent, selon l’étude.
Prenant l’exemple du Nigeria, qui est le pays le plus peuplé d’Afrique mais également la première puissance économique du continent, celui-ci devrait représenter à lui seul 10% des naissances dans le monde d’ici 2050. En 2015, une naissance africaine sur cinq aura lieu dans ce pays, ce qui représente 5% des naissances dans le monde. Entre 2015 et 2030, 136 millions d’enfants naîtront au Nigéria, soit 19% des naissances du continent et 6% des naissances mondiales. D’ici 2050, le Nigéria enregistrera à lui seul près d’une naissance mondiale sur dix, a expliqué le rapport.
Le rapport note ainsi que l’Afrique enregistre une nette augmentation de sa population depuis quelques décennies, « ses habitants sont cinq fois plus nombreux qu’en 1950. Et la croissance démographique du continent devrait se poursuivre, avec une population qui passera de 1,2 milliard en 2015 à 2,4 milliards en 2050, puis 4,2 milliards en 2100 ».
Pour l’UNICEF, il est certain que « l’avenir de l’humanité est de plus en plus africain ». D’autant que plus de la moitié des 2,2 milliards d’êtres humains qui devraient s’ajouter à la population mondiale entre 2015 et 2050 vivra en Afrique, même si la croissance démographique du continent devrait ralentir. Selon les tendances actuelles, « dans 35 ans, une personne sur quatre sera africaine, et cette proportion devrait monter à quatre sur dix d’ici la fin du siècle. À titre de comparaison, en 1950, 9% seulement de la population mondiale vivait en Afrique ».

Des enjeux majeurs

Face à cette hausse démographique rapide, des enjeux majeurs se présentent aux Africains. En effet, la surpopulation sera encore plus forte car elle devrait passer de 8 habitants au kilomètre carré en 1950, à 39 hab./km² en 2015 et environ 80 en 2050. Autre élément important dans les années à venir, l’avenir des enfants qui luttent déjà pour leur survie.
L’UNICEF a rappelé que plus de la moitié des enfants qui meurent à travers le monde aujourd’hui sont Africains. L’organisation a poussé les gouvernements à investir davantage en faveur des enfants. En effet, « en 2050, environ 41% des naissances mondiales auront lieu en Afrique », et d’ailleurs « 40% des enfants de moins de cinq ans seront africains, 37% auront moins de 18 ans et 35% seront des adolescents », a indiqué le rapport.
Globalement, le nombre d’enfants africains de moins de 5 ans augmentera de 51% , passant de 179 millions en 2015 à 271 millions en 2050 et la population enfantine totale (âgée de moins de 18 ans) augmentera de deux tiers, passant de 547 millions en 2015 à près d’un milliard d’ici le milieu du siècle. L’UNICEF a estimé à 1,1 milliard d’enfants de moins de 18 ans qui vivra en Afrique en 2100, ce qui représentera environ la moitié (47% ) de la population enfantine totale à ce moment-là.
Concernant la hausse de la natalité, le programme « Génération 2030/Afrique » de l’UNICEF souhaite un investissement des Etats dans le renforcement de l’accès aux services de santé reproductive et des efforts pour donner davantage d’autonomie aux filles, pour qu’elles puissent rester à l’école. Pour l’organisation, les plans nationaux de développement mit en place doivent s’adapter et se préparer aux changements démographiques, notamment à travers des systèmes d’enregistrement et de statistiques de l’état civil plus efficaces.
Pour l’UNICEF, « les changements démographiques d’intensité sismique que la population des enfants africains va vivre figurent parmi les plus importants problèmes auxquels est confronté le continent et bien sûr parmi les problèmes les plus essentiels pour le reste du monde ».

Le chômage des jeunes


La célébration de la Journée internationale de la jeunesse, qui s'est déroulée le 12 août dernier, relance un certain nombre de réflexions, liées notamment aux difficultés que rencontrent les jeunes dans le monde. S’il est un problème quasi universel, c’est bien celui du chômage des jeunes – qui reste plus de deux fois supérieur à celui de la population générale.
Or, chacun sait que la pression démographique, en particulier dans les pays en développemen...t, rajeunit la pyramide des âges. Comment cela se traduit-il, concrètement, pour les millions de jeunes qui accèdent chaque année au marché du travail ?
Quand on parle du « chômage des jeunes », on vise les individus âgés de 15 à 24 ans qui n’exercent aucune activité alors qu’ils sont disponibles et qui ont été en recherche d’emploi dans un passé récent. Nous nous appuyons, plus bas, sur des données tirées des Indicateurs du développement dans le monde. Ces chiffres sont produits à l’origine par l’Organisation internationale du travail (OIT), qui établit ses propres estimations et effectue un travail d’harmonisation pour débusquer les incohérences au niveau des sources de données, des définitions et des méthodologies. Ils peuvent donc différer des publications officielles des bureaux nationaux de la statistique.
Qu'en est-il au Niger ?
Il peut paraître surprenant, mais le Niger figure parmi les pays africains enregistrant un taux relativement faible de chômage des jeunes.
Le graphique (photo) suivant recense les pays où le chômage des jeunes est le moins fort. On remarque que la situation est stable dans notre pays depuis les années 1990 (7,20% en moyenne). Et, elle est en progrès ces dernières années, puisque le niveau de chômage des jeunes était de 7,30% en 1990 et 7,20 % en 2004. Et, la tendance devrait être "baissière" dans les prochaines années compte tenu des perspectives favorables que présente de notre économie.
Quoiqu'au Niger ce taux (7,20%) s'établit à un niveau largement en dessous de la moyenne régionale (13,84%) en 2012, le gouvernement doit redoubler de vigilance et accélérer la mise en place des mesures (formation par apprentissage ou alternance à tous les niveaux....) pour favoriser l'emploi des jeunes et inscrire à terme notre dans la liste des pays où le chômage de cette tranche d'âge est le moins fort, à l'instar du Rwanda, qui a affiché un taux inférieur à 2 % en 2012.
Apprentis Économistes Nigériens, avec Leila Rafei (La Banque Mondiale)
 

lundi 18 août 2014

La 15ème promotion du service national des volontaires de participation à Dosso : 150 jeunes volontaires mobilisés dans le cadre du Programme Dosso Sogha

Une vue des kits de nos volontaires...
 Ils étaient 150 jeunes, garçons et filles, âgés de 18 à 25 ans issus de toutes les régions du Niger à se retrouver pendant 15 jours à Dosso pour réaliser des actions de salubrité, de reboisement et de curage de caniveaux.

Le Service National de Participation, indépendamment des travaux d'intérêt général, est un maillon important dans le dispositif de la formation et de l'insertion des jeunes. De sa création en 1990 à aujourd'hui, il a formé et inséré dans le tissu économique 5.045 volontaires en 14 promotions dans plusieurs domaines de développement de notre pays.

Le Service National de Participation, est également un véritable outil de développement local comme en témoignent les importantes actions réalisées, notamment la lutte contre la désertification, le désenclavement et autres travaux d'intérêt général, sur l'ensemble du territoire national.
Lors de la ceremonie de lancement, le maire de Dosso dit aux volontaires de participation, que leur présence doit s'inscrire dans le renforcement de l'unité nationale et de la solidarité qu'ils incarnent entre les jeunes d'une même nation.
Le délégué général du Service National de Participation, M. Hama Siddo, a fait la genèse de la création de son institution, un cadre par excellence de mobilisation des jeunes pour mener des actions de développement. S'adressant à cette 15ème promotion des volontaires de participation, le délégué général leur a demandé de se convaincre, pendant tout le temps que durera cette action, qu'ils agissent uniquement pour leur développement et celui de leur pays.
Les volontaires, par la voix de leur représentant, se sont engagés à soutenir toutes les actions définies par les autorités de la 7ème République dans le cadre du programme de la Renaissances.
Le ministre des Enseignements Professionnels et Techniques a ensuite procédé à la remise officielle du matériel d'assainissement aux volontaires pour qu'ils puissent remplir convenablement leur mission à Dosso.
 

dimanche 17 août 2014

Inondations : 12 morts et des milliers de sinstrés

"Depuis juin (...) on a enregistré 4.450 ménages sinistrés, soit 27.293 personnes touchées par les inondations, et on déplore 12 personnes mortes et plusieurs autres blessées", a affirmé à l'AFP Saadatou Mallam Barmou, conseillère aux affaires humanitaires du Premier ministre. Dans la capitale Niamey, deux fillettes ont péri dans l'effondrement du toit de leur maison. La région de Tillabéri (ouest) paie le plus lourd tribut avec sept décès. Trois personnes sont mortes dans la région de Dosso (sud). Plus de 2.000 hectares de champs et de jardins ont été totalement inondés, a ajouté Mme Barmou. La campagne agricole bat actuellement son plein. Selon Mme Barmou, "toutes les régions" sont touchées par les inondations, à l'exception des zones très désertiques de Diffa (est) et Agadez (nord). Elle a lancé "un appel à la solidarité" en faveur des sinistrés, précisant que le gouvernement a déjà mis plus de 200 tonnes de vivres à la disposition des populations touchées.
En 2012 des inondations avaient tué des dizaines de personnes et fait quelque 500.000 sinistrés, et causé des dégâts estimés à des milliards de Fcfa.

Célébration de la journée Internationale de la Jeunesse Edition 2014


Ceremonie de lancement....

C’est dans une salle pleine à craquer, que les jeunes de la Commune Urbaine de Tillabéri se sont retrouvés le Mardi 12 Août 2014, pour célébrer dans la joie, la Journée Internationale de la Jeunesse. Cette année, le thème retenu est « jeunesse et santé mentale ». Plusieurs orateurs ont pris la parole pour rendre hommage à la jeunesse et aussi surtout faire louange du rôle important qu’elle joue dans le processus de développement dans nos communautés.
En président la cérémonie de lancement des activités, le Secrétaire Général de la région a d’abord remercié la jeunesse pour tous les  efforts qu’elle fournit pour contribuer au développement de notre pays. Il a aussi évoqué les problèmes qui minent la jeunesse tant sur le plan sanitaire que social. Concernant le thème de cette année, il a confirmé qu’il est d’actualité, car de nos jours beaucoup sont victimes de maladies mentales dues en grande partie à l’utilisation abusive des substances psychotropes ou à la dépression sociale. Pour cette raison, il a appelé les jeunes à plus de responsabilités car « l’avenir repose sur eux ».


une vue des participants à la kermesse...
Après ce discours, les activités se sont poursuivies par une conférence débat animée par un agent de santé sur le thème de la journée. Les jeunes ont suivi avec intérêt son exposé et ont aussi posé plusieurs questions pour comprendre les méfaits de la toxicomanie.
Séance de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive....
Outre cette conférence, les activités se sont poursuivies dans l’après midi, par une grande kermesse au centre des jeunes de Tillabéri. Là-bas aussi, c’est dans une grande ambiance animée par un orchestre que les jeunes y ont pris part. Au programme plusieurs jeux de divertissement et des séances de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes.
Séance d'animation...
Enfin les activités ont pris fin par une rencontre d’échange et d’information entre les partenaires intervenant dans le secteur de la jeunesse, la Direction régionale de la jeunesse et des sports et les organisations des jeunes. Au cours de cette rencontre, plusieurs partenaires ont donné des informations relatives à leurs programmes d’insertion socioprofessionnelle auxquels les jeunes peuvent bénéficier.
  Par Abdoul Salam Yacouba Point Focal CCAJ/Tillabéri

vendredi 15 août 2014

Renouvellement du Conseil National de la Jeunesse : un sujet qui divise les jeunes


 

Tout est parti d’une sortie médiatique de certaines structures de jeunesses demandant l’organisation de nouvelles élections suite au terme du mandat de l’actuel bureau du Conseil National de la Jeunesse du Niger (CNJN). Une lettre ouverte du Mouvement des Jeunes pour le Développement a d’ailleurs été écrite à l’intention du Ministre de la Jeunesse.

Le bureau du CNJN avec à sa tête Aliou Oumarou a alors décidé de leur répondre via une conférence de presse. Pour Aliou, « si le ministère met 20 ans pour renouveler l’actuel bureau, on restera 20 ans. Ce qui n’est pas du tout notre objectif. » En arguant que même s’il y a renouvellement, le bureau national sera le dernier à être renouvelle, « le jour où il y aura un nouveau bureau, personne ne les verra » ajoute-il. Occasion saisie par Aliou pour annoncer l’organisation de la 8eme édition du camp national de la jeunesse. Pour lui, leurs détracteurs sont manipulés par les politiciens, et « celui qui prend l’argent d’homme politique pour s’attaquer à nous, c’est un ennemi que la jeunesse doit combattre » a-t-il dit, tout en ajoutant que le CNJN est l’un des meilleurs conseils de jeunesse de notre continent.

Du berger à la bergère, les structures sorties pour demander le renouvellement du bureau du CNJN décident de réagir en répondant cette fois-ci à Aliou Oumarou. « Le tazartché ne passera pas en milieu jeune en 2014 et nous allons prendre toutes les dispositions nécessaires pour y faire face. », ils ont fait de ces mots leur leitmotiv. Contrairement aux dires de « l’ancien Président du CNJN (…) Le CNJN dispose bel et bien de textes (…) La lettre ouverte a été adressée au Ministre de la Jeunesse pas au CNJN », en s’interrogeant  si « Aliou se prend comme pour le Ministre de la Jeunesse ».  Pour eux, le CNJN ne peut être cité parmi les premier du continent car n’ayant même plus un siège alors qu’il en avait en 2011, date de leur élections. Par rapport au reproches faites par Aliou selon laquelle ces jeunes seraient manipulés par le politique, ils répondent que « Nous tenons à démentir formellement cette affirmation et nous allons saisir la justice pour qu’il puisse nous amener ses preuves ». Un combat qu’ils annoncent compter mener « jusqu’au renouvellement du CNJN ».

A l’heure actuelle, c’est l’un des sujets qui fait la une des discussions entre jeunes. Deux bords se font principalement constater : Ceux qui soutiennent le camp de Aliou Oumarou en prétextant qu’il a œuvré pour la jeunesse nigérienne, et de l’autre côté les jeunes, qui estiment qu’il est temps que ce bureau cède sa place à un nouveau, instaurant ainsi une division au sein de cette jeunesse qui a déjà du mal à faire front commun contre les maux qui l’assaillent. Le Conseil National de la Jeunesse, cette instance représentative de toute la génération consciente de notre pays, risque de ne pas atteindre sa mission, si la situation continue à une telle allure. Il y va alors de l’intérêt de tous, que le ministère sous la tutelle duquel le CNJN est (le ministère de la jeunesse), se prononce pour mettre fin à ce combat médiatique.  

jeudi 14 août 2014

Célébration de la journée internationale de la jeunesse : une journée riche en activité à Zinder



 
 
A l’occasion de la célébration de leur journée, la génération consciente de la capitale de Damagaram a décidé elle aussi d’accompagner cette édition en initiant des activités. Il s’agit d’une conférence débat sur le thème retenu pour cette édition : la santé mentale des jeunes est importante et une kermesse.

Cette conférence débat à laquelle les jeunes ont répondu présent, a été animée par un psychologue, Hakilou Abdou Mounkaila. Il s’est agit pour lui de donner la définition de la santé mentale avant de donner les causses, les inconséquences ainsi qu’une proposition de solution. Pour lui les problèmes mentaux peuvent être liés à l’échec scolaire, au manque d’emploi,  le rejet de la société ou encore l’environnement dans lequel vie la personne. Des situations qui peuvent conduire à la prise de stupéfiants. Résultat : hausse du nombre de personne surmenée, des violences, viols,  et malades mentaux.  Afin de trouver une issues aux problèmes mentaux, le conférencier prévient que « nous ne devons pas compter uniquement sur l’Etat, car nous pouvons nous aussi prévenir ces troubles (…)
La prise de drogue et autres produit ne nous aidera pas à oublier nos problèmes. Aussitôt que les effets de la drogue auront passé, vous retomberez dans la même situation » Il propose alors de chercher la solution à nos problèmes de façon posée, sans avoir à user de ces moyens et avoir aussi un comportement responsable. Comme recommandation à l’intention de l’Etat, le conférencier propose que l’Etat doit trouver de l’emploi aux jeunes, mettre tous les jeunes au même pied d’égalité, organiser des campagnes d’éducation sanitaire dans les écoles et fadas, soutenir l’école…

Suite à cet exposé en langue haoussa, nombreux ont été les jeunes qui ont pris la parole qui pour contribuer ou pour formuler des recommandations dans le but de faire chuter le taux de malades mentaux. Ainsi, pour  Rachid estime, « c’est l’impunité dont sont victimes beaucoup de jeunes, qui les rend malades mentalement ». C’est pourquoi « nous jeunes, sommes prêt à arrêter la consommation de stupéfiants à conditions que nos ainés mettent fin à l’impunité ».
 Les jeunes leaders peuvent jouer un grand rôle dans la réduction du taux de jeunes ayant des problèmes mentaux, estime le représentant des étudiants de l’université de Zinder. C’est pourquoi, il demande aux partenaires du Niger à l’exemple de l’Unicef « car l’Etat ne peut pas tout faire », de les aider à mener des sessions de sensibilisations dans les écoles, fadas… abordant dans le même sens que Rachid, Rachida pense que ces problèmes mentaux auxquels font face les jeunes, sont la résultante des fausses promesses de la part de nos politiciens et du manque d'emploi.

Apres cette conférence débat, s’en est suivie une kermesse au sein de la maison des jeunes et de culture de la ville de Damagaram. Kermesse à laquelle plusieurs jeunes, filles comme garçon ont pris part.

Célébration de la journée internationale de la jeunesse

      A l'instar des autres régions du pays, Dosso a célébré mardi dernier, la journée internationale de la jeunesse placée sous le thème « les jeunes et la santé mentale ». La cérémonie a été présidée par le
    Secrétaire général de la région, M. Yahaya Tankari en présence du président du conseil régional de la jeunesse de Doss et de plusieurs structures de jeunesse.
    Dans l'allocution qu'il a prononcée à cette occasion, le Secrétaire général de la région de Dosso M. Yahaya Tankari a indiqué que la présente journée est l'occasion de sensibiliser l'opinion nationale et internationale sur les questions de population et développement en lien avec l'extrême jeunesse de notre population. En tant que force structurante et majeure a souligné le Secrétaire général de la région de Dosso, la jeunesse a une grande responsabilité à cet effort collectif de marche en avant pour une amélioration continue des conditions de vie et de mieux-être.
    Cependant a fait remarquer M. Yahaya Tankari, pour parvenir à une utilisation de l'engagement de la jeunesse en faveur de la production socio-économique, celle-ci doit être dans un état de santé physique et mentale à toute épreuve d'où le thème de cette journée. Au Niger, a poursuivi le Secrétaire général de la région de Dosso, la conviction inébranlable des plus hautes autorités est que la jeunesse à travers sa pleine implication dans le circuit institutionnel et décisionnel doit jouer un rôle déterminent.           

    C'est alors l'opportunité pour la jeunesse de faire preuve de plus de lucidité et d'abnégation. Les autorités de notre pays ont engagé une véritable lutte contre la production, la consommation et la commercialisation de la drogue sous toutes ses formes pour lutter contre ce fléau, au-delà de l'Etat et des services de sécurité, les organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers, la famille en tant que cellule fondamentale de la société doit être le pivot de l'éducation. Une famille saine est la base d'une société saine. Le public a ensuite assisté à une conférence portant sur le thème de la journée ainsi qu'à une kermesse organisée à cet effet.

    Mahamane Amadou ONEP Dosso

    mercredi 13 août 2014

    Déclaration de la Fédération Nigérienne des Personnes Handicapées


    La Fédération Nigérienne des Personnes Handicapées (FNPH) a rendu publique une déclaration, jeudi dernier à Niamey. Dans cette déclaration, la FNPH a d'abord fait rappeler que le Comité National pour la Promotion des Personnes Handicapées (CNPPH) a pour mission d'animer et de coordonner les différentes interventions en matière de réadaptation des personnes handicapées. Ce comité, souligne la déclaration, est en léthargie totale depuis 2012.
    A propos de la carte nationale de la solidarité avec les personnes handicapées, instituée depuis 1993, la déclaration relève qu'elle n'a pas vu le jour malgré la réduction drastique des avantages liés à cette carte suite à la modification de l'article 30 de l'ordonnance 93-012 limitant ainsi la jouissance des droits par des personnes handicapées.


    En outre, concernant le Fonds National de Soutien aux Personnes handicapées, la FNPH rappelle aux autorités que, nonobstant l'existence de ce fonds depuis 1999, l'écrasante majorité des personnes handicapées vit encore de la mendicité. En effet, poursuit la déclaration, le Fonds de Soutien aux Personnes Handicapées fait l'objet de fortes sollicitations de la part des personnes handicapées. Hélas, déplore la déclaration, « ces sollicitations restent très souvent sans suite, au mépris des décisions favorables du comité de gestion dudit fonds créé par décret et mis en place par arrêté du ministre de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant ».
    A propos de l'éducation des personnes handicapées, la Fédération relève que la stratégie nationale de l'éducation des enfants handicapées élaborée par le Ministère en charge de l'Education depuis 2006, validée en 2010 et réactualisée en 2013, attend toujours d'être adoptée par le gouvernement.
    Pour ce qui est de l'emploi des personnes handicapées, la Fédération rappelle que le respect du quota de 5% en matière d'emploi des personnes handicapées a connu un début d'exécution, même si des difficultés persistent encore. Aussi, la fédération appelle le gouvernement à plus d'efforts pour contraindre le secteur privé au respect dudit quota. Rappelant que les personnes handicapées, particulièrement vulnérables, vivent dans le dénuement total, la Fédération interpelle les structures concernes sur les préoccupations du moment.

    Oumarou Chétima et Sadissou Ismaël

    mardi 12 août 2014

    Le 12 août, c'est la journée internationale de la jeunesse !



    L'objectif de la Journée internationale de la jeunesse est de promouvoir, tout particulièrement auprès des jeunes, le Programme d'action mondial pour la jeunesse à l'horizon 2000 et au-delà. Cette année, le thème est "les jeunes et la santé mentale".
    Ce programme encourage l'action en faveur des jeunes dans dix domaines prioritaires : éducation, emploi, malnutrition et pauvreté, santé, environnement, toxicomanie, délinquance juvénile, loisirs, petites filles et jeunes femmes et pleine et entière participation des jeunes à la vie de la société et à la prise de décisions. Une action de mise en oeuvre du Programme aux niveaux national, régional et mondial y est également recommandée.

    Les jeunes, qui selon les critères des Nations Unies correspondent à la tranche d'âge 15 à 24 ans, représentent un sixième de la population mondiale. La majorité de ces jeunes hommes et femmes vit dans des pays en développement et leur nombre devrait augmenter substantiellement au XXIè siècle.

    Thème de la journée 2014

    Le thème de la Journée internationale de la jeunesse 2014 est "Les jeunes et la santé mentale".

    Les jeunes souffrant de problèmes de santé mentale sont souvent discriminés et stigmatisés, et ceci peut entraîner un sentiment d'exclusion et/ou les décourager à demander de l'aide par peur d'être "jugés".

    La Journée internationale de la jeunesse 2014 vise à sensibiliser sur ce sujet sociétal d'importance et met à l'honneur de jeunes et courageuses personnes qui ont choisi de témoigner des épreuves et défis auxquels elles font face.

    Ce partage d'expériences a pour objectif de mettre fin à la stigmatisation et à la discrimination afin que les jeunes souffrant de problèmes de santé mentale puissent mener une vie saine et active, loin de l'isolement, sans avoir honte de demander de l'aide.

    Histoire de la Journée internationale de la jeunesse

    C'est en 1991 que les jeunes réunis à Vienne (Autriche) pour le premier Forum mondial de la jeunesse organisé par le système des Nations Unies ont proposé d'instaurer une Journée internationale de la jeunesse.

    Le Forum recommandait qu'une telle Journée soit célébrée en partenariat avec des associations de jeunes dans l'objectif plus particulier d'organiser des activités promotionnelles et d'appels de fonds pour soutenir le Fonds des Nations Unies pour la jeunesse.

    En 1998, par une résolution adoptée lors de la première Conférence mondiale des ministres de la jeunesse - tenue par le Gouvernement portugais en collaboration avec les Nations Unies à Lisbonne du 8 au 12 août 1998 - le 12 août a été déclaré Journée internationale de la jeunesse.

    Cette recommandation a ensuite été entérinée lors de la cinquante-quatrième session de l'Assemblée générale par l'adoption de la résolution A/RES/54/120, en date du 17 décembre 1999 et intitulée "Politiques et programmes mobilisant les jeunes".

    vendredi 8 août 2014

    Déclaration de presse du Comité Directeur de l'USN




    Réuni en séance extraordinaire ce Mercredi 06 Août 2014 à l’effet d’examiner la situation académique conséquemment aux résultats de fin d’année ainsi que la situation sociopolitique nationale et internationale, le Comité Directeur de l'Union des Scolaires Nigériens rend publique la

    déclaration dont la teneur suit :
    1- Au plan international : la communauté internationale dans sa démarche et dans son fonctionnement nous laisse croire que ne peuvent exister que les États qui ont la capacité et la force de se faire entendre en foulant au pied les règles élémentaire de la démocratie. Quand l’Amérique s’évertue à donner des leçons de démocratie à d’autres pays, légitime le massacre du peuple palestinien avec le silence coupable de l’ONU. La Libye est devenue un pays invivable et sans repère avec la volonté expresse de l’occident. Le Mali est sur le point d’être balkanisé par une France sans ressource en dehors de sa gueule. Cette France qui tente aussi malicieusement à nous maintenir dans une dépendance totale en voulant s’accaparer de nos territoires à travers des bases militaires. Que dire de BOKO Haram dont les dirigeants ne présentent aucun signe religieux que l’expression de la délinquance. Ce groupe qui opère et massacre quotidiennement les populations du Nigeria et du Nord Cameroun n’est qu’un relais de l’occident. Il nous appartient de nous approprier nous les africains de ce qu’a dit Gwamé N’Krouma « l’Afrique doit s’unir ou périr ».
    2- Au plan national récemment notre pays est classé 187ème sur 187 pays relativement à l’indice du développement humain présenté par le PNUD. Cette position du Niger doit nous interpeller tous en vue d’un sursaut patriotique plutôt que de se complaire dans des diatribes inutiles. La classe politique doit comprendre que ce qui est arrivé au mali peut nous arriver. La psychose dans laquelle vivent les Nigérians est à nos portes et la Libye qui brule aujourd’hui fait frontière avec le Niger. On peut faire de la politique avec toutes les contradictions sans avoir besoin de mettre en péril la quiétude sociale. Acceptons nos divergences dans l’unité.

    3- Concernant la suppression du CFEPD, le Comité Directeur constate avec amertume la non concrétisation des mécanismes d’évaluation devant se substituer à l’examen.
    Pour ce qui est du BEPC, les résultats sont catastrophiques avec un taux de 26,41% cette année contre 46% l’année dernière ce qui n’est pas admissible.
    S’agissant du baccalauréat il convient à ce niveau de préciser que malgré une augmentation de plus d’un pour cent par rapport à l’année passée c’est de dire que beaucoup reste à faire dans ce sens en pensant à créer les conditions pour une augmentation significative au taux de réussite de cet examen qui constitue la clé d’accès au niveau supérieur.
    Quant à l’organisation du BTS, le déroulement et la délibération des résultats ont dérogé aux règles d’éthique et de morale. Cette épreuve a aussi traumatisé certains de nos militants qui sont toujours en attente à la suite de leurs réclamations.
    4- l’année 2013-2014 a connu des péripéties liées non seulement à l’accès aux universités mais aussi et surtout à la poursuite des études à partir de la licence. Cette situation peu reluisante interpelle toutes les composantes universitaires au-delà, l’Etat en vue de trouver une solution heureuse à cette difficulté qu’ont vécue les universités afin de prévenir les perturbations qui peuvent découler d’une telle situation.
    5- si le CFEPD est supprimé, il est urgent d’appliquer désormais le système d’évaluation prévu en vue de substituer la suppression dudit examen pour une efficacité et une qualité sans faille. Par ailleurs l’USN s’inquiète quant au sort réservé aux élèves du CM2 qui n’ont pas totalisé la moyenne exigée
    Les résultats du BEPC ne doivent laisser insensible aucun nigérien et c’est le lieu de lancer un appel pressant à tous les partenaires de l’école chacun en ce qui le concerne de jouer sa partition pour une école de qualité au service de la nation. Ceci dit, la nécessité s’impose de former des enseignants à vocation dans des écoles spécifiquement dédiées à cet effet en renforçant non seulement leur capacité d’accueil mais aussi en adoptant une politique motivationnelle au moment de la formation de ces enseignants et après leur formation.
    Relativement au supérieur, la création de nouvelles universités (Agadez, Diffa, Dosso et Tillabéry) doit avoir pour corollaire une amélioration significative du taux d’admission au baccalauréat en vue d’alimenter les quatre universités excitantes mais aussi les quatre autres en perspective. Il n’est pas mauvais la création des universités mais notre inquiétude est grande quand on sait les problèmes auxquels sont confrontées celles déjà existantes (problèmes d’infrastructures, de transport et d’encadrement).
    Cette nouvelle démarche de créer une université dans chacune de nos régions doit être accompagnée, en s’inscrivant désormais dans une logique consistant à recruter des enseignants et à faire appel à d’autres et progressivement ouvrir aux étudiants les portes des masters et du cycle doctoral en vue de desservir nos universités tout en mettant l’accent sur les infrastructures. S’agissant du BTS au vue des résultats des examens nous estimons qu’il est nécessaire de revoir les dispositifs de son organisation et de répondre urgemment aux requêtes des étudiants en attente de leurs réclamations.
    6- En fin l’USN Exige de l’État la création des conditions nécessaires pour qu’il ait une adéquation entre les offres d’emplois et le système dans lequel nous sommes c'est-à-dire le LMD. Nous voulons que désormais les offres d’emplois prennent en compte les diplômes que nous offre ce système.

    Vive l’USN !
    Vive le Niger !
    La patrie ou la mort nous vaincrons !
    Pour le comité Directeur
    Le Secrétaire Général
    Annassa Djibrilla


    a

    Ismo One



    Quelles sont les raisons pour lesquelles tu es parti t’installer aux Etats-Unis ?

    C’est pour plusieurs raisons que je suis venu m’installer aux Etats-Unis. Premièrement à cause des études que je n’ai pas pu poursuivre au Niger. Aux Etats-Unis, grâce à DIEU j’ai pu rattraper le temps perdu. La 2ème raison est que je viens d’une famille ou tout le monde voyage, nous sommes des nomades, le voyage fait partie de notre vie quotidienne. La 3ème raison c’est pour ma musique. Ici je fais des concerts, je vends pleins de CD sur internet, je participe à des festivals, je rencontre de grands artistes venant de partout et je suis fier de moi-même. C’est pout toutes ces raisons que je me suis installer ici.

    A quel niveau était le rap nigérien avant ton départ ?

    Il était complètement mort. Danny Lee était le seul qui gardait le cap. J’ai aussi enregistré un son avant mon départ pour les USA, c’était un featuring avec Jivis, malheureusement ce titre n’a pas cartonné, peut être c’était parce que nos fans étaient plus intéressés par le couper-décalé ivoirien.

    Quelles sont les réalisations que tu as eu à faire aux Etats-Unis ?

    J’ai réalisé un album qui s’intitule « le système de l’occident ». Ca parle de mes nobles valeurs traditionnelles africaines et de toutes ces innovations modernes  occidentales qui font un mélange homogène universel, musicalement appétissant. Il parle de revendication, de dénonciation, de la conscientisation, de l’amour, de la joie. On trouve plusieurs genre de styles dans cet album : du rap, du reggae, afro-pop et du dance hall.

    J’ai aussi réalisé le vidéo clip du titre de l’album qui passe déjà sur la chaine Africable TV et sur Trace TV Africa qui est une chaine privée basée en Afrique du sud pour la promotion des artistes africains ; ensuite j’ai réalisé le vidéo clip du titre « african dance hall » produit par John David.

    Récemment tu étais à Niamey pour un concert. Comment cela s’est-il passé?   

    J’étais à Niamey pour présenter mon album à mes fans. J’ai fait le plein au premier concert à la MJC Diado Sékou, cela m’a permis de voir à quel point le public nigérien tenait à moi. Sauf qu’il y avait un problème de sonorisation ; j’ai chanté en acappella. Pour satisfaire le public j’ai refait un deuxième concert gratuit au CCFN afin de retourner avec fierté aux Etats-Unis.

    Quels sont tes projets ?

    L’année prochaine je participerai à des festivals qui se tiendront dans les différents états des Etats-Unis. Actuellement je bosse sur mon 2ème album. Je prépare un son afro pop sur lequel j’espère voir danser toute la jeunesse nigérienne. Je serai à Niamey pour mon la présentation de mon 2ème album qui sortira fin Septembre 2014.

    Quel est ton dernier mot ?

    Je salut mon public que j’aime beaucoup, sans lui je ne suis rien. Je remercie ceux qui m’ont soutenu depuis le début jusqu’aujourd’hui. Restons soudés, aimons-nous les uns les autres. Le Niger est notre maman, comme il est vieux c’est à notre tour d’y prendre bien soin.    

    Walter Issaka  
    www.fofomag.com

    mercredi 6 août 2014

    Pose de la première pierre à l'Université Abdou Moumouni de Niamey : Lancement d'un important projet de construction d'infrastructures universitaires au profit de toutes les universités publiques de notre pays

    L'Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM) a servi de cadre, le 5 août dernier, pour le lancement d'un important projet de construction d'infrastructures universitaires au profit de toutes les universités publiques de notre pays. C'est le Premier ministre, Chef du gouvernement M. Brigi Rafini qui a parrainé la cérémonie de pose de la 1ère pierre de ce projet en présence des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement, des responsables des universités bénéficiaires et des structures syndicales estudiantines. A terme, les quatre universités publiques nigériennes à savoir l'UAM et les Universités de Maradi, Tahoua et Zinder seront dotées, chacune, d'une cité universitaire de 1.200 lits et d'un amphithéâtre de 1000 places.
    Les travaux seront exécutés par l'entreprise burkinabé ECW en partenariat avec la société Nathiva Capital de Londres et cela dans le cadre du partenariat public-privé mis en oeuvre par l'Etat du Niger. Avant le coup d'envoi des travaux, plusieurs orateurs se sont succédé à la tribune pour dire leur opinion sur ce projet. Il s'agit notamment du Secrétaire général du comité directeur de l'USN, du vice-recteur de l'UAM et du ministre de l'Enseignement Supérieur de la Recherche et de l'Innovation M. Asmane Abdou. Le ministre a qualifié la journée d'hier de ''l'une des plus heureuses de son département ministériel'' et a témoigné de l'engagement personnel de Son Excellence Issoufou Mahamadou, Président de la République, Chef de l'État et de celui du gouvernement de M. Brigi Rafini à faire de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et l'Innovation, «le piédestal du développement économique et sociale du Niger et sa voie de sortie des affres du sous-développement.».


    ''La cérémonie de pose de la première pierre est la réalisation des promesses faites par les plus hautes autorités d'améliorer les conditions de vie et de travail des étudiants dans toutes les universités publiques du pays'' a dit le ministre en charge de l'Enseignement supérieur. La construction de ces infrastructures constitue un évènement important pour la communauté estudiantine en ce sens que, depuis sa création en 1974, l'UAM a une capacité d'accueil de seulement 1.268 lits alors qu'elle compte aujourd'hui plus de 15.000 étudiants inscrits. Le ministre Asmane Abdou a annoncé la réception très prochaine de deux bâtiments de 300 et 100 lits respectivement. A cela viendra s''ajouter la nouvelle cité de 1.200 lits. Ce qui renforcera notablement la capacité d'accueils de l'Université Abdou Moumouni. Les autres universités verront donc leurs capacités augmentées de 1.200 lits chacune soit un total de 4800 places pour l'ensemble des universités.
    Le ministre en charge de l'Enseignement supérieur a indiqué que l'ensemble de ces réalisations sont rendues possibles grâce à l'implication personnelle du Président Issoufou Mahamadou dans l'amélioration des conditions de vie des étudiants dans les universités publiques nigériennes. En trois ans, l'UAM a bénéficié d'investissements lui ayant permis d'augmenter son patrimoine de 127%. C'est cette implication personnelle qui a permis la signature de l'accord de Partenariat Public Privé avec la
    Société des Entreprises de Construction Woumtaba (ECW), en partenariat avec la Société Nathiva Capital de Londres. Le ministre a salué les deux partenaires qui vont investir la somme de 24 milliards de francs CFA pour la construction des cités et amphithéâtres. ''Cette action dit-il témoigne de la crédibilité et de la confiance retrouvées de notre pays sur la scène internationale''. M Asmane a rassuré les recteurs des universités que les infrastructures seront adéquatement équipées de matériels modernes et perfectionnés.
    «Ces lieux de transfert de savoir et de connaissances, seront confortablement aménagés et pourvus d'un matériel perfectionné, afin de vous permettre, Messieurs les Recteurs, de faire littéralement un bond en avant, dans l'enseignement de notre jeunesse avide de connaissances, pour contribuer à la marche de notre pays vers des lendemains meilleurs » a dit le ministre. Il a remercié les entreprises partenaires avant de souligner la nécessité de respecter le délai d'exécution des travaux qui doivent durer 25 mois à compter du 14 juin 2014. «Pour le Gouvernement du Niger, il est impérieux que les délais de livraison promis soient respectés, ou mieux encore, anticipés» a-t-il précisé.
    Intervenant auparavant, le Vice-recteur de l'Université Abdou Moumouni de Niamey M. Amadou Boureima a salué l'initiative du gouvernement qui place l'Enseignement supérieur au rang des préoccupations majeures à soutenir absolument pour un développement équilibré de notre pays. Il a rappelé que l'UAM est en pleine mutation, depuis 2007, avec les nouvelles reformes engagées tendant à la mettre au diapason de la dynamique régionale voire mondiale. ''La modernisation
    oriente l'UAM vers une réponse à la demande sociale, vers l'adéquation formation-emploi avec la professionnalisation de la formation'' a-t-il souligné. Le vice-recteur a dit que l'UAM est particulièrement honorée d'accueillir la cérémonie de pose de la 1ère pierre de ces infrastructures, elle qui a cruellement besoin après avoir largement dépassé ses capacités d'accueil.
    Pour sa part, le Secrétaire général du CD/USN a parlé d'un moment important, historique pour les scolaires nigériens en général et les étudiants des universités publiques en particulier. Anassa Djibrilla s'est réjoui de cette action salvatrice du gouvernement qui va décongestionner les universités et les facultés notamment l'UAM confrontée à un sérieux problème de surpopulation et d'insuffisance d'infrastructures d'accueil. Il a remercié le Chef du gouvernement pour avoir tenu la promesse de doter progressivement les universités d'infrastructures adéquates. «Investir dans l'université, c'est investir dans la jeunesse, investir dans l'université, c'est investir dans l'avenir de notre pays et il n'est jamais de trop d'investir dans les Universités » a-t-il dit avant d'encourager le Premier ministre et son gouvernement à s'inscrire davantage dans cette logique de pérenniser ce genre d'initiative. Il a aussi demandé au Premier ministre de mettre un accent sur le respect des délais contractuels par les entreprises en charge des travaux.

    Zabeirou Moussa

    Plaidoyer pour une action durable contre la vente illicite des intrants destinés aux enfants


    La ville de Mayahi a abrité les 24 et 25 Juillet, une rencontre initiée par le Gouverneur de Maradi avec l'appui de l'UNICEF pour une action durable contre la vente illicite et la mauvaise gestion des intrants (Plumpy Nut, médicaments, moustiquaires, kits et sacs scolaires, destinés aux enfants de la Région de Maradi. Cette réunion de plaidoyer a été présidée par le Gouverneur de Maradi en présence notamment du Représentant de l'UNICEF au Niger, des autorités administratives et coutumières, des élus locaux, des cadres techniques régionaux. Elle se tient un mois après l'arrestation du Chef CSI de Mayahi, du Point focal chargé de la distribution des intrants et d'un chauffeur qui ont frauduleusement soutiré une importante quantité de ces produits destinés aux enfants malnutris pour les écouler sur les marchés de la Ville de Mayahi et de Tessaoua.

    Pour le Gouverneur de Maradi, M. Abdou Maman, cette fâcheuse pratique de la vente illicite des intrants destinés aux enfants affectés par la malnutrition qui n'a fait que trop durer doit disparaître à travers une mobilisation des leaders et des communautés en s'appuyant sur une vaste campagne médiatique. La mobilisation tous azimuts pour une vigilance accrue doit être entreprise pour mettre fin à cette pratique inacceptable de la vente illicite des intrants. Il a affirmé l'engagement des autorités régionales qui entendent infliger des sanctions mémorables à l'endroit des contrevenants en associant les forces de défense et de sécurité pour donner une réplique vigoureuse à ces mauvaises pratiques de vente illicite des intrants . Il s'est engagé à faire baisser avec le concours des uns et des autres le taux de malnutrition qui sévit à l'état endémique dans la région de Maradi et considéré comme le plus élevé à l'échelle nationale.
    Le Gouverneur de Maradi, Abdou Maman, avec à sa gauche le Représentant de
    l’Unicef au Niger et à sa droite le Président du Conseil Régional de Maradi
     


    Le Préfet de Mahayi et le Maire de la Ville sont tour à tour intervenus pour saluer la tenue de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre d'une forte mobilisation pour combattre ce mal relatif à la vente illicite et à la mauvaise gestion des intrants. Pour le Représentant de l'UNICEF au Niger, cette ''importante rencontre de plaidoyer pour une action durable contre la vente et la mauvaise gestion des intrants destinés aux enfants de la région de Maradi marquera un tournant décisif dans la lutte contre le trafic et la vente illicite des intrants nutritionnels et autres qui sont mis gratuitement à la disposition des enfants de Maradi par son Institution et les Agences des Nations Unies.'' L'UNICEF a-t-il dit déploie des grands efforts pour satisfaire les besoins les plus aigus des enfants nigériens et met à la disposition, à titre gratuit une grande quantité d'intrants nutritionnels, sanitaires et éducatifs destinés aux enfants sévèrement malnutris, aux enfants les plus vulnérables, pauvres et démunis''. ''Malheureusement, a-t-il ajouté, il a été constaté à plusieurs reprises que ces intrants se retrouvent sur le marché et en quantité croissante.


    En plus du drame du trafic et de la vente illicite de Plumpy Nut dans le département de Mayahi, ce sont des médicaments, des moustiquaires, des kits et des sacs scolaires fournis par l'UNICEF qui font l'objet de détournement suivi de commerce illicite et lucratif, a insisté le Représentant de l'UNICEF au Niger. Le récent démantèlement du réseau de trafic de Plumpy Nut dans le département de Mayahi en est la preuve et nous ne pouvons plus justifier la présence dans les marchés de cet aliment thérapeutique tant précieux pour sauver la vie des petits enfants malnutris avec le seul argument que ce sont les mamans qui le vendent, a-t-il insisté.
    Il a, photos à l'appui, montré à la salle les différents produits de l'UNICEF vendus sur le marché.

    Aussi, il a tenu à féliciter les autorités et les forces de sécurité qui ont conduit cette brillante action policière et appelé au sens de civisme et de responsabilité de chacun pour que cela ne soit pas une action isolée ,mais le début d'une vigilance accrue et de l'application de la loi dans toute sa rigueur en vers les personnes jugées coupables. ''C'est seulement de cette manière que nous pourrons juguler définitivement cette pratique criminelle et immorale'', a-t-il fait remarquer. Il a rappelé aux participants à la rencontre qu'un épisode semblable s'était produit en 2011 dans le district sanitaire d'Aguié où trois agents de santé ont été interpellés et écroués pour vente de 30 cartons de Plumpy Nut, puis relâchés trois mois plus tard.

    En dehors du coup dur que ces pratiques portent à la crédibilité et à l'impact des interventions de l'UNICEF dans la région de Maradi, elles risquent a-t-il dit à la longue de détériorer le partenariat de son Institution avec ses bailleurs de fonds.
    Le Représentant de l'UNICEF a rappelé que depuis 2011, de nombreuses communications et résolutions administratives ont été émises par la Primature, par le Ministre de l'intérieur, par le Gouverneur de Maradi, pour faire prendre au niveau de toutes les régions du Niger les dispositions urgents et appropriées afin d'annihiler la vente illicite des intrants nutritionnels destinés dans la lutte contre la malnutrition qui constitue la principale cause de mortalité infantile.


    Au-delà de la valeur ou de la perte financière que cela représente, ces actes de vente illicite sont inacceptables en soi et n'honorent pas la fierté et la dignité du Niger et de son peuple digne et respectueux d'autrui. Ce trafic constitue une violation grave des droits de l'enfant à l'éducation et à la santé, a-t-il dit. Grâce aux résultats de l'Audit externe sur la chaîne de distribution du Plumpy Nut, le Ministère de la Santé publique et l'UNICEF sont entrain de prendre des mesures pour améliorer le système de gestion, de distribution et de contrôle des intrants nutritionnels.

    Aux dirigeants et fonctionnaires des services de santé, d'éducation, du Commerce, ainsi qu'aux Chefs traditionnels et aux COGES, le Représentant de l'UNICEF a demandé d'exercer un contrôle et une vigilance accrue afin de prévenir et mettre fin à ces pratiques, y compris les doubles enregistrements auprès des CRENAS et CRENAM, le prêt ou la location d'enfant ainsi que la consommation de ces produits par les personnes adultes. A l'endroit des mères, il a lancé un appel pour une mobilisation soutenue afin de parvenir à l'éradication de ces pratiques injustes dans l'intérêt de leurs enfants. Il a enfin réaffirmé la disponibilité de l'UNICEF à accompagner le Gouvernement et à collaborer avec les autres partenaires au développement dans toutes les initiatives visant la réalisation des droits des enfants du Niger.

    La réunion de plaidoyer pour une action durable contre la vente illicite et la mauvaise gestion des intrants (Plumpy Nut, médicaments, moustiquaires, kits et sacs scolaires) destinés aux enfants de la région de Maradi a été sanctionnée par une série de recommandations et d'engagements. A l'endroit du Gouverneur de Maradi, les participants à la rencontre recommandent d'appuyer davantage la direction Régionale du Commerce dans son rôle de Police commerciale, de responsabiliser la force publique pour démanteler le réseau et de mettre en place un Comité de Suivi des Recommandations et d'élaboration du plan d'Action de Communication.

    Aux partenaires Techniques et Financiers, la réunion de plaidoyer demande d'assurer la distribution des kits jusqu'aux écoles, de requérir la cosignature sur les bordereaux de livraison(COGES, Services Techniques ,d'assurer le suivi périodique –Etat –PTF des structures bénéficiaires, d'appuyer la formation et le recyclage des membres des COGES sur leurs rôles et responsabilités, s'assurer de la qualité et de toutes les spécifications des intrants avant toute livraison et d'associer les services techniques dans le choix des opérateurs (ong). Les autorités administratives et coutumières et les COGES ont formulé un ferme engagement à s'investir pour mettre fin au trafic des intrants destinés aux enfants malnutris.

    Sido Yacouba

    ANP-ONEP/Zinder                                                  

     

    mardi 5 août 2014

    Quand la dissolution et la colle déciment notre jeunesse


    #MentalHealthMatters
    Nous sommes un mardi matin, sur un dépotoir d’ordures situé derrière le stade General Seyni Kountché, des jeunes dont l’âge varie entre 12 et 20 ans. Ils sont à la quête de petits objets qu’ils pourront vendre au marché de Katako.
    On retrouvera plus tard beaucoup d’entre eux au centre-ville, armés de boite remplies de colle ou de dissolution en train de se droguer. La dissolution, un produit destiné à coller les chambres à air et la colle sont devenu les drogues prisées de ces jeunes dont certains dépassent à peine l’âge de 10 ans. « Je viens de Ouallam (localité située à 90km de Niamey), par jour je gagne entre 500Fcfa et 1000Fcfa. Avec cette somme, j’achète à manger et de la dissolution. Quand, je prends la dissolution, j’oublie mes problèmes et en plus ça me donne une force inimaginable. Même toi en face de moi, je peux te terrasser. », nous confie tout fièrement, Issa, âgé de 16 ans. Pour se droguer, ils imbibent la dissolution sur un torchon avant de l’introduire dans leurs bouches pour ensuite inspirer l’odeur à longueur de journée. Venus pour leur majeure partie des zones rurales, beaucoup plongent très vite dans la délinquance et accros à ces substances, à l’exemple de Mamoudou, 19 ans qui dit avoir essayé la dissolution alors qu’il n’avait que 10 ans « dans le groupe où j’étais, tout le monde prenais soit de la colle, de la dissolution ou des comprimés. Un jour on m’a proposé de la dissolution. Je l’ai essayé et depuis le jour-là. Je n’ai cessé d’en prendre (…) par jour si je n’en prend pas, je me sent faible ». Si pour d’autres, c’est la tentation qui les pousse à prendre ces drogues, d’autres les prennent sous le coup de la pression du groupe en ignorant totalement les conséquences que peut engendrer cette consommation. En effet, ceux qui se droguent sont en général soit mal informés, soit peu conscients des risques sanitaires auxquels ils s'exposent. Avec moins de 300Fcfa, ils peuvent se la procurer et la consommer au vu et au su de tout le monde sans qu’ils ne soient inquiétés. Vexées, les populations assistent impuissamment à cette situation qui ne fait que prendre de plus en plus d’ampleur. Plongés dans le monde de la dissolution et de la colle, ces jeunes deviennent capables du pire.
    En consommant ces substances, ils s’exposent pourtant à divers risques, tels que les troubles psychiques, le coma voir même la mort. Malheureusement, l’absence de chiffres sur ce phénomène ne rend pas le travail facile aux rares organismes qui s’y intéressent.
    Pourtant, intervenir pour aider ces jeunes à délaisser ces stupéfiants est plus que nécessaire dans un pays comme le nôtre, où la jeunesse constitue le pivot de tout développement durable.

    lundi 4 août 2014

    Enième journée de l'arbre, mais toujours pas d'arbres

     
    Depuis 1984 où la journée de l'arbre a été initiée au Niger, tout le territoire nigérien aurait pu être vert si l'entretien des arbres avait suivi. Mais le bilan des journées de l’arbre est resté en deçà des espérances, reconnaissent volontiers les défenseurs de l'environnement.

    ’’On se contente de planter des arbres à l'occasion de cette journée. On ne se préoccupe véritablement pas de la protection et de l'entretien de ces arbres’’, reconnaît Adamou Garba, président du Rassemblement pour un Sahel Vert (RSV), l'unique parti écologiste nigérien.

    Activité phare parmi les actions de lutte contre la désertification, la mise en terre de jeunes plants à l’occasion de la célébration de la fête de l'arbre, qui a lieu le 03 août de chaque année, a contribué à intéresser davantage les populations nigériennes aux actions de protection de l’environnement.

    ''C'est généralement à l'occasion de cette fête que de nombreux Nigériens font l'effort de planter des arbres dans leurs maisons, leurs champs ou sur des sites retenus par la commune ou le village'', indique à IPS Garba.

    L'institution de cette fête visait à susciter la participation massive des populations aux actions de reboisement, de protection de l'environnement et de lutte contre la désertification, qui emporte environ 60.000 hectares de terres par an, selon les statistiques de la direction nationale de l'environnement.

    Le constat malheureusement fait aujourd’hui, est que les arbres plantés ne sont plus. Ils sont morts, détruits pour différentes raisons.

     
     Les arbres plantés au cours des journées successives de l’arbre, sur de nombreux sites, sont dans un état de dégradation avancée. Ils son ne sont pas arrosés, s’ils ne sont pas tout simplement massacrés par les animaux ou les populations riveraines.

    Plus de la moitié des arbres plantés, il y a une dizaine d’année, sur un site de dix hectares à Banifandou, un quartier du sud-ouest de Niamey, la capitale nigérienne, ont été détruits à cause de la négligence des autorités, déplore Alpha Oumarou, un habitant de Banifandou.

    Parlant du bilan de ces journées, Garba estime qu’ ‘’il est à déplorer un faible taux de croissance des arbres, qui tourne autour de 50 pour cent en moyenne. Cela est dû à la faible participation des populations, aux mauvaises conditions climatiques, à l'insuffisance de suivi des opérations, etc’’.



    Les raisons de ce comportement, selon Attaou sont ‘’les besoins en bois de chauffe et de construction, les défrichements sauvages pour agrandir les superficies cultivables ou pour installer des populations’’.

    D'une superficie de 1.267.000 kilomètres carrés aux trois quarts désertiques, le Niger, confronté à un amenuisement accéléré de ses terres cultivables, a pourtant grand besoin de ces arbres pour protéger ses terres dégradées et impropres à l’agriculture.

    Tout n’est cependant pas encore perdu à en juger par certains actes. Il existe des localités au Niger où les populations sont encore décidées à planter et à protéger les arbres.
      




    Tournoi international de handball, les équipes nigériennes n'ont pas brillé


    La recherche du titre de champion de la zone III, réservé aux moins de 20 ans, qualificatif pour le Championnat d’Afrique IHF TROPHY 2014 a été lancée au Togo le mardi 29 juillet, pour prendre fin le dimanche 03 août 2014. 
    Au total 07 pays sont représentés dans cette zone par 13 équipes, dont 07 masculines et 06 féminines. Seule la Côte d’Ivoire a présenté uniquement des hommes. Ces 13 formations ont été réparties en 2 poules côté hommes et 2 poules côté Dames :

    HOMMES  /                                          Groupe A : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana

                                                                                 Groupe B: Niger, Nigéria, Togo
     
     DAMES     / Groupe A : Benin, Burkina Faso, Ghana                              
                           Groupe B : Niger, Nigéria, Togo

    Les résultats des matchs de la première journée du mardi 29 juillet 2014, ont donné en dames, une victoire du Bénin sur le Ghana 29 à 15 et les togolaises ont battu les nigériennes par 24 à 15. Côté masculin, le Togo a vaincu le Niger par 23 à 19, la Côte d’Ivoire s’est inclinée devant le Bénin par 18 à 31 et le Ghana a supplanté le Burkina Faso par 27 à 21.

    Aux termes des rencontre, coté homme, c’est le Nigeria qui remporte cette édition, le trophée était revenu au Burkina Faso coté dame.

    Nos ambassadeurs dames comme hommes ont fini sur la dernière marche. De tous les trois matchs joués par chacune de nos équipes, aucune victoire, ni même un nul.   Résultat, l’équipe féminine finie 6 ème sur 6 équipes. 6ème  place aussi pour les hommes sur 7 équipes.

    Qu’est-ce qui s’est passé ? Les équipes n’étaient-elles pas prêtent pour cette compétition ?

    Dans tous les cas, quelques chose n’a pas marché. Ces places qui n’honorent pas notre sport, doivent servir de leçons à la fédération nigérienne de handball ainsi qu’aux joueurs, afin qu’ils redoublent plus d’effort et relever ce sport pour pouvoir faire honneur au NIGER.