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Jeunesse du Niger

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vendredi 13 juin 2014

Clôture du FIJEV


4 jours durant, la créativité des jeunes pour une économie verte était au rendez-vous à Niamey.  A l’occasion de la cérémonie de clôture ce vendredi, les 14 meilleurs projets dans le domaine de l’agriculture durable, l’industrie extractive, Les industries de collecte, de traitement, de recyclage et de valorisation des déchets industriels et ménagers, les TICs,  et l’entreprenariat social ont été primés. 
Lecture des recommandations....
Les lauréats...


Ils bénéficieront d’un financement ainsi que d’un accompagnement de la part des experts. Occasion pour les jeunes participants des pays francophones de formuler des recommandations telles que la promotion et la subvention des emplois verts, la création du FIJEV à chaque niveau national, la création de fonds d’investissement et de financement de projets,  instituer  une clause d’octroi de marchés offrant un quota aux jeunes entrepreneurs, la création d’une école internationale de formation professionnelle en compétences vertes…
Animation musicale...
En plus de l’innovation de cette année qui est la foire des emplois verts, les participants de l’espace francophones ont bénéficié de plusieurs ateliers de formations et communications en lien avec les emplois verts.

la photo de famille.
Clôturant ce forum, le ministre de la jeunesse, AbdoulKarim Dan Mallam a annoncé que tous les jeunes porteurs de projets feront l’objet de suivi tout en donnant rendez-vous à la prochaine édition du FIJEV en 2016. 

TABLE RONDE : OPPORTUNITÉS ET FINANCEMENT DES EMPLOIS VERTS

Dans le cadre du 2e Fijev, l’OIF a organisé le 12 juin une table ronde sur les mécanismes de financement des emplois verts dans l’espace francophone.

Dans le cadre du 2e Fijev, l’OIF a organisé le 12 juin une table ronde sur les mécanismes de financement des emplois verts dans l’espace francophone.Les partenaires au développement ainsi que les acteurs publics et privés ont échangé lors de cette table ronde sur les opportunités réelles pour le développement des emplois verts dans l’espace francophone et sur les mécanismes destinés au financement de ceux-ci – un des défis majeurs pour l’employabilité des jeunes francophones.
Les conclusions de cette rencontre seront valorisées dans le cadre des réflexions en cours sur la stratégie pour la Francophonie économique et la prochaine programmation quadriennale de l’OIF.

Source OIF

jeudi 12 juin 2014

12 juin : Journée mondiale contre le travail des enfants

Célébrée le 12 juin depuis 2002 par les pays membres de l'Organisation Internationale du Travail (OIT), la journée mondiale contre le travail des enfants est mise à profit pour relancer la mobilisation contre ce fléau. A la veille de l'événement, le ministre de l'Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale, M. Salissou Ada, a livré un message pour réaffirmer d'une part, la détermination du Niger à s'inscrire dans la démarche préconisée par l'OIT face à cette pratique qui prive les enfants de leur enfance, et d'autre part, à leur assurer un mieux-être. Le thème retenu pour cette édition 2014 est ''Etendre la protection sociale: Eliminer le travail des enfants''.
Dans son message, le ministre Salissou Ada a indiqué que cette journée vise à servir de catalyseur au mouvement mondial contre le fléau, avant d'ajouter que l'accent sera mis sur l'extension de la sécurité sociale et le rôle de celle-ci dans la lutte contre le travail des enfants. Cette mesure à la fois à caractère économique et social, permet en effet d'accéder à l'éducation, la santé et l'alimentation, et joue un rôle important dans la lutte contre le travail des enfants. L'édition 2014 de cette journée, a souligné le ministre de l'Emploi, du Travail et de la Sécurité sociale, s'inscrit dans la droite ligne de la troisième Conférence mondiale contre le travail des enfants tenue à Brasilia en 2013, où la Communauté Internationale a adopté la déclaration de Brasilia, qui insiste sur le besoin d'un travail décent pour les adultes, d'une éducation gratuite, obligatoire et de qualité pour les enfants et, d'une protection sociale pour tous.


Aussi, a indiqué M. Salissou Ada, l'appel lancé à l'occasion de cette édition porte sur l'action pour introduire, améliorer et étendre la protection sociale, conformément à la recommandation 202 de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) sur les socles de protection sociale; des systèmes nationaux de sécurité sociale adaptés et, qui aident à lutter contre le travail des enfants; une protection sociale qui atteint plus particulièrement les groupes d'enfants vulnérables. En fait, la conviction au niveau de l'OIT est que la pauvreté des ménages peut pousser les enfants à travailler pour répondre à leurs besoins essentiels et faire face aux incertitudes. Ce qui montre ainsi l'importance de la protection sociale qui peut fournir un soutien aux familles pauvres et les aider à surmonter divers chocs.
Selon une étude citée par le ministre, notamment l'analyse de la pauvreté multidimensionnelle chez les enfants au Niger, basée sur le niveau de privation, neuf enfants sur dix sont privés d'au moins une des sept dimensions essentielles du bien-être à savoir: le logement; les installations sanitaires; l'eau potable; l'information; la nourriture; l'éducation et la santé. En outre, selon l'analyse monétaire de la pauvreté, l'incidence de la pauvreté chez les enfants est supérieure à celle de l'ensemble de la population. Aussi, M Salissou Ada estime qu'il est ''impératif de lier les efforts en matière de protection sociale aux efforts de protection de l'enfant et de renforcement des services sociaux de base''. Entre autres efforts menés par les autorités du Niger, le ministre a rappelé l'adoption de plusieurs textes dont la Politique Nationale de l'Emploi en 2009 ; la Politique Nationale de Protection Sociale adoptée en 2011; le Programme-pays Travail Décent adopté en 2012; le Code de travail adopté en 2012. En outre, le ministre a évoqué les opportunités d'emploi créées par les autorités nigériennes en faveur des adultes.
''La promotion de la protection sociale et de l'avenir des enfants, à travers un engagement politique fondé sur des mesures cohérentes dans le domaine de la santé, de l'alimentation et de l'éducation de base, constitue une des priorités du gouvernement'', a souligné M. Salissou Ada. Ce qui, a-t-il relevé, participe de la mise en œuvre du Programme de Renaissance du Niger du Président de la République, SEM.Issoufou Mahamadou, qui a décidé que ''l'école recevra le quart des ressources budgétaires pendant ce quinquennat et qu'elle sera gratuite et obligatoire jusqu'à l'âge de seize (16) ans''.
Souley Moutari
 

Ahmed de la Tunisie présente son projet de vélo High Tech



Partant de l’idée selon laquelle une bicyclette est l’amie de l’environnement.



Ahmed a imaginé une bicyclette futuriste dotée de toute la technologie. Bicytech, c’est le nom donné à la bicyclette actuellement en cours de finalisation.
 Légère et avec un design futuriste, Bicytech sera dotée de la High Tech de dernière génération (GPS , internet, application mobile…) et des batteries qui se rechargent pendant que le cycliste roule. Face aux énormes impacts environnementaux causés par le transport routier, cette bicyclette se présente comme l’alternative pour arrêter ce « désastre ». Conçu dans « un atelier vert», les matières premières proviendront du matériel recyclé et la récupération d’anciens vélos et gadgets électroniques. Avec ce projet plusieurs emplois seront créés tout en contribuant à la lutte contre la pollution.


mercredi 11 juin 2014

Sanou du Burkina Faso et son projet d’artisanat recycleur





Ce que vous voyez dans les mains de Sanou proviennent de vieux pneus. Sanou Ezechiel représente le Burkina Faso avec son projet dénommé « déchets pneus autrement ». Ce projet consiste à recycler des pneus qu’ils transforment en différents objets parmi lesquels des chaussures ou encore des pièces mécaniques à base de caoutchouc. « Nous essayons de redonner vie à des pneus qui sont en fin de vie d’un point de vue théorique. Pour le moment nous travaillons de façon traditionnelle avec des couteaux, des scies…. »

Au nombre d’une dizaine dans son entreprise, Sanou souhaiterait transformer ce projet en « un business très rentable » en se procurant une machine pouvant aider à couper les pneus et rehausser du coup la production.

 

 

Rakiatou presente un projet de transformation de tiges de mil en contreplaqués




« Aux âmes bien nées la valeur n'attend point le nombre des années », à 19 ans Mahamne Salami Rakiatou du Niger participe à la foire des emplois verts avec un projet
très innovant : transformer les tiges de mil en contreplaqués. Cette initiative contribuera à lutter contre le changement climatique et l’avancée du désert tout en créant des emplois, nous dit Rakiatou. Qui envisage de créer jusqu’à 2000 emplois à long terme. « On écrase les tiges pour avoir de la poudre, ensuite on met de la colle que nous confectionnons nous même à base de gomme arabique. Nous mixons les deux produits avant de les laisser sécher pendant 48 heures. Et le résultat est là devant vous. »

 

mardi 10 juin 2014

FIJEV 2012 : Quel bilan?



Pour rappel la première édition de 2012 du FIJEV avait pour but de Permettre à la Jeunesse francophone de mutualiser ses expériences en vue d’apporter une contribution originale à la Conférence Mondiale de Rio+20 à travers des propositions concrètes pour la promotion « d’emplois verts » pour les jeunes. Rencontre qui a été suivie de recommandations pour Rio+20, mais aussi d’une mutualisation des expériences des jeunes francophones tout en  dégageant les grandes lignes de promotion des emplois verts au Niger. 2 ans plus tard et au moment où nous lançons la seconde édition, quel est le bilan du FIJEV 2012?
Depuis 2012, plusieurs résultats satisfaisant ont été enregistrés dont en voici quelques uns :
       Formation de formateurs: plus de 60 jeunes leaders formés à l’esprit d’entreprise
       Financement de projets: signature d’une convention de financement et accompagnement de 7 projets de jeunes avec le PNUD Niger
       Incubateur d’entreprises CIPME Niger
       Projet de promotion de la lutte nigérienne en cours de planification
       Projet de mise en place d’un « Observatoire des emplois verts »
       Etc.
Au cours d’une présentation du bilan de la première édition du FIJEV, il a été aussi question de témoignages. Trois jeunes francophones ayant bénéficié de financement de leurs projets ont témoigné. En dépit de ces avancées, les participants et organisateurs formulent le vœu de voir plus de projets financés, ce, dans un proche délai.  

Ceremonie d'ouverture de la deuxième édition du forum international francophone jeunesse et emplois verts





Du monde, il y avait ce mardi au palais des congrès de Niamey. Des jeunes pour la plus part, venus assister au lancement de la 2eme édition du forum international francophone jeunesse et emplois verts avec pour thème: Les enjeux du développement de projets générateurs des emplois verts chez les jeunes.
 En effet, après la réussite de la première édition, comment ne pas envisager une seconde rencontre des jeunes francophones venant de tous les horizons dans le seul but de les amener à échanger sur les questions liées à l’économie verte et proposer des projets innovants respectueux de l’environnement dans un monde gagné de plus en plus par le réchauffement climatique.

Pour Aliou Oumarou président du Conseil National de la Jeunesse du Niger, les autorités doivent accompagner l’organisation annuelle des foras sur les emplois verts dans à l’intérieur du pays et aussi mettre en place une institution chargée de financer les projets de ces jeunes. Et fonde espoir que  « le FIJEV va servir d’exemple pour accompagner les jeunes dans la création d’emplois verts »
Ambiance de fête à la ceremonie d'ouverture....
Plus de 1400 projets ont été soumis au comité de sélection, 200 ont été retenu dont 150 du Niger. Témoignant ainsi de l’engouement qu’a suscité ce forum. D’ou cet appel du porte-parole des participants qui dit espérer que cette rencontre deviendra une tradition, car le FIJEV ce n’est pas seulement les emplois verts, c’est aussi l ‘occasion pour les jeunes d’échanger leurs différentes  cultures ainsi que les bonnes pratiques, a-t-elle conclu. 
En lançant officiellement le forum, Brigi Rafini, Premier Ministre du Niger a annoncé que les meilleurs projets bénéficieront d’un financement en plus d’un accompagnement par des experts internationaux.
Aliou Oumarou, Président du CNJN
Porte parole des participants
 Le Niger, berceau de la francophonie et terre de jeunes, vibrera au rythme de la promotion des emplois verts au profit des jeunes, la mutualisation des expériences en la matière ainsi que des échanges constructifs. Au cours de la foire des emplois verts, 200 projets portant sur l’agriculture durable, l’industrie extractive, Les industries de collecte, de traitement, de recyclage et de valorisation des déchets industriels et ménagers, les TICs,  et l’entreprenariat social seront présenté.
Brigi Rafini, Premier Ministre du Niger
Venez découvrir et soutenir les projets prometteurs de la jeunesse.
Le FIJEV, c’est au palais du 29 Jullet du 10 au 13 juin 2014.

lundi 9 juin 2014

2éme édition du forum international francophone jeunesse et emplois verts



Après 2012, le Niger va accueillir la seconde rencontre des jeunes francophones sur les emplois verts. Du 10 au 13 juin, les participants, qui viendront de plusieurs pays de l’espace francophones partageront et échangeront leurs expériences sur des thématiques aussi riches et variées. Les discussions et travaux s’articuleront principalement sur les questions liées à la préservation de l’environnement et la promotion d’une économie verte dans l’espace francophone. Au programme : des communications et conférences débats, des expositions sur les projets porteurs des jeunes.


Plus de 200 participants, dont 50 jeunes internationaux, experts et invités ressortissants des pays membres de la Francophonie ont été sélectionnés sur  la base de la qualité de leurs projets, leurs implications dans leur communauté respective et leur expérience dans l’une des 5 thématiques retenues pour le Forum. L’Asie-Pacifique sera représentée par un participant du Cambodge, un de Thaïlande et un de Vietnam.
Ces jeunes talents seront encadrés par des experts  pour développer leurs projets, y compris pour certains avec un soutien financier. Leurs projets seront présentés lors de la grande Foire internationale consacrées aux « emplois verts ».

Venez découvrir et encourager les projets des jeunes soucieux du développement durable et protecteurs de l’environnement.
La 2éme édition du forum international francophone jeunesse et emplois verts, c’est du 10 au 13 juin 2014 au palais du 29 juillet de Niamey.

vendredi 6 juin 2014

Formation des pairs éducateurs et relais communautaires


Du 29 au 01 juin s'est tenue la formation des pairs éducateurs et les relais communautaires du département de Tchintabaraden, Tassara et ceux de la commune de Kaou sur La SSRAJ et l’élaboration d'un plan de communication organisé par l' UNFPA et la DRSP/TA dans le cadre du programme Jeune Paix et Développement (JPAD). L'objectif d'une telle formation est de permettre à ces jeunes leaders de mieux scerner les questions lieés à la santé sexulelle et reproductives des jeunes et adolescents afin de mieux sensibiliser leurs pairs en utilisant un plan de communication bien preparé à l'avancé. 

mardi 3 juin 2014

Le conflit et la consommation des stupéfiants au coeur des préoccupations de la jeunesse de Diffa



la problématique du conflit et de la consommation des stupéfiants au centre d'un atelier organisé par le CCAJ de Diffa sur financement de l'UNICEF du 27/05/2014 au 30/05/2014. Cet atelier regroupant 40 jeunes de la Région de Diffa, ont été outillés en matière de gestion de conflit et sur le danger de la consommation de la drogue. Une session bien accueillie par la jeunesse à l’heure où la région fait face à des problèmes liés à l'insécurité. Le lancement de cette rencontre a été donné par le Secrétaire Général de la Région de Diffa Mr Hassane Ardo Iddo. Les jeunes du Palais qui sont les plus violents et les jeunes vulnérables de toutes les douze (12) communes de la Région ont suivi avec toutes les attentions requises cette session de formation et ont tiré profit. C'est dire que ces derniers ont bien compris la nécessité de ce thème. Ils sont prêts à lutter contre l'insécurité afin de préserver la paix.

Par Aboubacar

lundi 2 juin 2014

Forum des jeunes de l’ECOSOC : les priorités de la jeunesse dans le programme post-2015



Il ne reste plus que 500 jours avant la date butoir des Objectifs du millénaire pour le Développent (OMD). Depuis 15 ans, ces objectifs ont été la feuille de route pour le développement de notre monde. Cette feuille de route a permis d’enregistrer d’énormes progrès, beaucoup d’enfants partent à l’école, il y a moins de femmes qui meurent en donnant la vie, les populations ont de plus en plus accès à l’eau potable…
Ces progrès ne doivent cependant pas cacher les énormes défis auxquels les populations font face. Des démarches sont alors en cours pour envisager cet après 2015.
En 2000, une « erreur » a été commise : les jeunes ont été oublié dans les OMD. Aujourd’hui, la population mondiale est constituée de plus de 1/4 de la population de jeunes, soit plus de 1,8 milliards. Il faut alors corriger cette « erreur ».
C’est dans cette visée que sous l’impulsion de la Commission Economique et Sociale des Nations Unies (ECOSOC), des jeunes venus des quatre coins du monde se sont donnés rendez-vous au siège des Nations Unies à New York du 2 au 3 juin 2014, pour le forum des jeunes de l’ECOSOC portant sur les priorités de la jeunesse dans le programme post-2015.
Les participants venant aussi bien des pays développés que ceux en voie de développement parmi lesquels deux jeunes du Niger, échangeront entre eux et avec les Etats membres des Nations Unies ainsi que les organismes des Nations Unies, sur les questions importantes pour la jeunesse. Des questions qui sont d’ailleurs importantes pour le monde entier.
« Il s’agit de votre avenir, ça doit être votre programme », a annoncé Ban Ki Moon, SG de l’ONU à l’occasion de l’ouverture de cette rencontre. Cinq thèmes seront principalement débattus, il s’agit de l'emploi et de l'entrepreneuriat, de la santé, l’éducation, gouvernance et participation et enfin la consolidation de la paix et la stabilité.
Au sortir du forum, la jeunesse parlera d’une même voix pour proposer un objectif prenant en compte les priorités de la jeunesse, en vue de l’insertion de celui-ci parmi les objectifs du post-2015.
Notons que notre pays, le Niger est déjà en avance dans ce processus, en témoigne le forum national de la jeunesse en mars 2013 avec pour thème : les jeunes, au cœur du développement du Niger post-2015. Rencontre à laquelle des recommandations pertinentes et réalisables avaient portées sur les points importants pour la jeunesse et aussi pour le Niger.


Par islamane Abdou

vendredi 30 mai 2014

Probable marche des scolaires le mardi prochain


Après un point de presse dressant le bilan des arrestations et annoncer qu’aucune avancée n’a été enregistrée dans les négociations pour libérer leurs camarades de l’université, le Comité Directeur de l’Union des Scolaires Nigériens (USN) décide de passer à la vitesse supérieure. 72 étudiants arrêtés, c’est le nombre que le ministre de l’intérieur Hassoumi Massaoudou a annoncé au cours de sa conférence de presse. Les scolaires eux, annoncent avoir vu 58 étudiants et 2 élèves repartis dans plusieurs maisons d’arrêts situés hors de Niamey. Où sont alors passés les 12 autres scolaires ?
Le Comité Directeur de l’USN utilise déjà l’expression « portés disparus » pour qualifiés cela.
Par le biais d’une correspondance, l’instance dirigeante des scolaires vient de demander aux autorités de la ville de Niamey l’autorisation d’une marche pour le 3 mai et avance comme motifs : « exiger la libération des camarades détenus arbitrairement, une lumière sur les 12 camarades portés disparus, protester contre la non satisfaction du paiement de la subvention, bourse et des allocations et dénoncer les arrestations, les intimidations des acteurs de la société civile et de certains médias privés pour la sauvegarde et la défense des acquis démocratiques ».
Une marche à laquelle, « les scolaires vont sortir de tous les coins de la capitale pour converger à la place de concertation, lieu du meeting à partir de 9h00 » a précisé le comité Directeur dans sa correspondance.
Les autorités vont-elles autoriser cette marche ?
Tout porte à croire que non, car le Ministre Hassoumi Massaoudou vient d’interdire toute manifestation publique dans une telle situation « caractérisée par la circulation des armes dans la capitale ». 

Par Jeunesse du Niger
Photo : Archives

jeudi 29 mai 2014

Caravane de sensibilisation sur la culture de la paix, la citoyenneté et le leadership en milieu scolaire




« Nous sommes ceux qui sont amenés à prendre les destinées de notre pays et devrons mettre au devant de toute chose, la paix et la tolérance », ce sont là les mots du point focal national du Cadre de Concertation des Associations de Jeunesse (CCAJ) à l’occasion du lancement de la caravane sur la culture de la paix, citoyenneté et le leadership en milieu scolaire. Notre pays, le Niger, a en effet besoin d’une jeunesse citoyenne qui cultive la paix. Quoi de plus normal que la jeunesse sensibilise la jeunesse sur ces questions d’importance capitale ? L’école, lieu où se forge l’élite de demain, c'est aussi un milieu dans lequel la violence gagne de plus en plus de terrain, d’ou la tenue de cette caravane initiative du CCAJ de Niamey, dans l'enceinte du lycée Issa Korombé de Niamey.
« Une telle actvité permettra certainement aux jeunes de comprendre et respectent les valeurs citoyennes», disait le point focal du CCAJ régional.
Le public entièrement composé de jeunes, a assisté à des animations musicales, sketchs et poésies  traitant du thème.
Dans nos écoles les violences peuvent venir des enseignants ou même des élèves. D’ou ce sketch dans lequel un secrétaire général du bureau des élèves menace de faire appel à la CASO (Commission des affaires sociales et de l’ordre) pour « corriger » son camarade qui l’a pourtant élu à ce poste. Ici, les jeunes ont voulu attirer l’attention de ces leaders sur l’abandon de l’usage de la violence et prôner le dialogue.
Des questions réponses avec le public sur les valeurs de culture de la paix, la tolérance, le leadership ont amené les jeunes à participer eux aussi à cette caravane qui est d'ailleurs la leur. 

Par Jeunesse du Niger.

mardi 27 mai 2014

deuxième étape de la formation en leadership, citoyenneté et culture de la paix.




Au terme des trois jours de formation des jeunes sur le leadership, la citoyenneté et la culture de la paix, c’est à leur tour de « conscientiser » leurs pairs. Première étape, le CEG 11. Regroupé dans une salle de classe, ils leurs montrer comment devenir un bon leader, comment devenir aussi un citoyen model. Ces deux questions, une fois assimilées viennent contribuer à la culture de la paix. Le message véhiculé aux élèves s’est fait via une pédagogie répondant au niveau des élèves. Ce qui a permis, une meilleure compréhension des thèmes exposés. L’exemple, c’est cet exercice, où il a été demandé aux élèves leur réaction s’ils étaient secrétaire général du bureau des élèves après qu’un enseignant ait giflé un élève.  Voici quelques unes de leurs réponses :
-En tant que SG, je dois arrêter, la bagarre et demander la cause. Si ce n’est pas grave, je peu résoudre le problème. Mais si c’est grave, je vais les convoquer chez le proviseur.
-En tant que SG, je vais d’abord essayer de connaître la raison de la bagarre. Si l’élève à raison, on part immédiatement voir le Directeur de l’établissement pour lui expliquer la situation ? Si c’est l’enseignant qui a raison, je cherche à résoudre ce  problème et conseiller notre ami.
-Je vais chercher à savoir ce qui s’est passé entre eux. Mais à mon avis, ce n’est pas normal qu’un enseignant gifle son élève, parce qu’il n’aura plus de respect envers lui. Quelque soit, le problème qu’il y a entre eux, il doit le signaler à l’administration. En tant que leader, le SG doit chercher à trouver une solution à cette question.
Comme le CEG 11, ce sont 4 autres écoles situées dans les 4 autres arrondissements de Niamey qui bénéficieront de cette formation. Le choix des écoles n’est pas fortuit, ici, la violence est omniprésente. Elèves voir même certains enseignants font souvent recours à la violence pour résoudre des situation. En témoignent, les grèves occasionnées des casses. 

lundi 26 mai 2014

Bientôt la fin de l’année scolaire


Dans quelques semaines, les écoles clôtureront l’année. Si pour les classes de passages, ont procède aux dernières évaluations, dans les classes d’examens, ce sont les examens blancs qui sont en cours. L’heure est aussi et surtout au bilan, voir ce qui a été fait ainsi que ce qui est faisable avant la date butoir. La situation n’est pas la même selon qu’il s’agisse des écoles publiques ou privées. Pour les premières,  le retard dû au démarrage des cours ainsi que les incessantes grèves des enseignants mais aussi des élèves rendent impossible l’achèvement du programme dans beaucoup d’établissements publics. Alors ont tente de rattraper le temps perdu avec les cours de rattrapage dispensés souvent à la hâte. Dans les écoles privées, le constat est tout autre, ont se glorifie d’avoir terminé le programme et pensent déjà à corriger les examens des années antérieurs ou faire un deuxième examen blanc. 
Chaque année, c’est malheureusement le même constat qui se dégage : un programme inachevé dans les écoles publics, bien que ce soient ces écoles qui accueillent le plus grand nombre d’élèves venant pour la plupart de milieux pauvres.
Il est certes bien d’encourager l’envoi des enfants à l’école, mais il est tout aussi important de veiller à ce que ces enfants aient une éducation de qualité. 

Par Jeunesse du Niger

samedi 24 mai 2014

Offre d'emploi

Offre N°: 2791      Chargé (e) des finances
Publiée le :     22 mai 2014 à 19:05:30
Employeur:     Médecins Sans Frontières MSF Suisse
Secteur:    Comptabilité-Finance
Validité:    13-06-2014
     Chargé (e) des finances


Contrat:CDD/R
Salaire:ND
Lieu :Niamey (Niger)
Diplôme (minimum):BAC+2 - Licence 2
Formation(s):Comptabilité/Finance/Administration ...
Experience (min):2 ans
Langue(s):



Description:


AVIS DE RECRUTEMENT/INTERNE ET EXTERNE  
MSFCH recherche :
UN(E) CHARGÉ(E) DE FINANCE


MSF est une organisation humanitaire non gouvernementale, créée en France en 1971, sous le statut d'association à but non lucratif. La section Suisse fut créée en 1981. Prix Nobel de la paix en 1999, MSF a pour vocation d'apporter une aide médicale humanitaire à toute population éprouvée sans distinction ethnique, de sexe, de religion, de philosophie ou d'opinion politique.
La section suisse de Médecins Sans Frontières a ouvert dans la région de Zinder et de Magaria, un programme de prise en charge de la malnutrition aiguë sévère des enfants de moins de 5 ans depuis juillet 2005.


RESUME DES RESPONSABILITES 


Sous la supervision du Responsable financier, le chargé de finance :
·    Assume la responsabilité d’un certain nombre de Balzacs considérés comme des « Balzacs terrain »
·    Contrôle la qualité des justificatifs de balzacs  qu’il supervise (Balzacs terrain, Niamey) : vérifie chaque pièce justificative sans exception et s’assure qu’elles sont strictement conformes aux standards de qualité et aux directives financières MSF (guideline finance / manuel de gestion)
·    Participe à la mise en œuvre de tous les contrôles internes selon les directives standards MSF et les instructions spécifiques reçues du responsable : encodage dans SAGA, contrôles de caisses quotidiens, inventaires de caisses hebdomadaires et réconciliations avec SAGA, inventaires de caisses de fin de mois
·    Vérifie les validations et participe au contrôle des justificatifs et des paiements aux fournisseurs, se conforme très strictement aux directives financières MSF (guideline finance/manuel de gestion) et aux procédures d’achats/validations/paiements pour la mission.
·    Participe à la mise en œuvre de tous les contrôles internes selon les directives standard MSF et les instructions spécifiques reçues du responsable: encodage dans SAGA, contrôles de caisses quotidiens, inventaires de caisses hebdomadaires et réconciliations avec SAGA, inventaires de caisses de fin de mois.
·    Supervise l’Assistant Finance capital sur les questions de trésorerie/ avances/ comptabilité/ paiements, et s’assurer qu’il effectue tous les contrôles internes nécessaires.


critères requis :

QUALIFICATIONS TECHNIQUES
 :

·    Avoir un diplôme universitaire en comptabilité/Finance/Administration ou une qualification professionnelle en comptabilité ;
·    Avoir de bonnes connaissances en comptabilité et outils financiers,
·    Avoir une bonne aisance dans l’utilisation des chiffres et être capable de produire des tableaux statistiques et une analyse des coûts basiques
·    Avoir une bonne maîtrise de l’outil informatique (Word, Excel)
·    Avoir au moins deux (2) ans d’expérience professionnelle similaire dans une ONG internationale humanitaire
·    Avoir une expérience MSF serait considérée comme  un atout ;
·    Avoir une bonne aptitude en matière de communication écrite et orale


QUALITES REQUISES 


·    Avoir une très bonne capacité organisationnelle;
·    Honnêteté irréprochable, patience, rigueur, flexibilité, esprit d’initiative
·    Capacité à travailler sous pression et dans un environnement multiculturel et pluridisciplinaire


Type de Contrat et lieu d’affectation


·    Nature du contrat : Contrat à Durée Déterminée assorti d’une période d’essai renouvelable.
·    Lieu de travail : Niamey


Candidature:Voir les Conditions ci-dessous
Conditions:

Candidatures

Les dossiers de candidature seront composés de :
·   Lettre de motivation, dans laquelle il faudra donner un détail du salaire actuel perçu par le candidat,
·    Curriculum vitae,
·    Copies légalisées du ou des diplômes
·    Copies légalisées des certificats / attestation de travail
·    Carte d’inscription à l’ANPE.


Les dossiers de candidature sont à déposer à partir du vendredi 23 mai dans une enveloppe fermée portant la mention «Recrutement Chargé de finance / MSF-CH / Mission Niger» aux adresses suivantes :
·    Au bureau de MSF-CH Niamey, sis Quartier Issa Beri, rue IB 51, villa 69 ;
·    Soit, au bureau MSF-CH Magaria, sis au Quartier Sabon Gari, derrière la SEEN à Magaria
·    Soit au bureau MSF-CH Zinder, face Cinéma Etoile, à côté de CCFN Zinder

La date limite des dépôts de candidatures est fixée au vendredi 13 juin 2014 à 17h30


TEST ECRIT/ENTRETIEN ORAL

Les candidats présélectionnés seront invités à prendre part à un test écrit et à un entretien selon un chronogramme qui leur sera communiqué par voie d’affichage.
Contacter:Bureaux MSFS Suisse Niamey, Magaria et Zinder
Courriel:ND
Site web:http://www.msf.ch/
Téléphone:ND
Fax:ND


Source : www.nigeremploi.com

vendredi 23 mai 2014

50 jeunes à l’école du leadership, de la culture de la paix ainsi que de la citoyenneté



Fidèle à ses principes, le cadre de Concertation des Associations de Jeunesse de la région de Niamey s’est fixé comme objectif à l’instar des Cadres Concertation des autres régions, de contribuer à sa manière pour une éducation citoyenne de la génération consciente.
C’est ainsi que ce vendredi 23 mai, un atelier réuni 50 jeunes pairs éducateurs autour du thème portant sur le leadership, la citoyenneté et la culture de la paix. Parmi ces jeunes, 40 viennent des écoles et de l’université de Niamey et les autres du CCAJ. Ce rendez-vous de la jeunesse soutenu par Unicef Niger, donnera l’occasion aux participants de mieux comprendre l’importance de la culture citoyenne et de la paix en milieu jeunes surtout. Dans un pays comme le notre où la jeunesse se place au cœur de tout développement durable, aucune avancée n’est possible sans une jeunesse citoyenne qui cultive la paix et la tolérance. A leur tour, ces leaders partageront les connaissances apprises au cours des 3 jours que durera l’atelier avec les autres jeunes n’ayant pas eu la chance d’y participer, comme quoi chez nous jeunes, l’esprit de partage fait avancer les choses.

Par Jeunesse du Niger 

jeudi 22 mai 2014

Marches violentes des étudiants de l’université de Niamey : retour sur les faits



Aux alentours de la maternité centrale, plusieurs pneus brulés
ainsi que des arrestations d'étudiants...
Depuis prés de 5 ans, les étudiants nigériens à l’université Abdou Moumouni de Niamey qui ne bénéficient pas de la bourse nationale, se voient accorder à la fin de chaque année académique, une allocation dénommée « aide sociale ». Fixée à 113 000fcfa à ses débuts, elle a été rehaussée à 150 000 depuis l’année dernière. Le premier et essentiel critère c’est ne pas être boursier. Cette année, beaucoup d’étudiants ayant été retenu les années précédentes n’ont pas vu leurs noms sur la liste, car il a semblé que de nouveaux critères ont été instaurés. C’est ainsi que le syndicat des étudiants nigériens à l’université de Niamey a entamé des pourparlers avec les autorités en charge de ce secteur. Négociations qui ont porté leurs fruits. Il ne reste plus qu’une seule signature pour que la liste des rejetés soit autorisée : c’est celle du Directeur General de l’Agence Nigérienne des Allocations et Bourses (ANAB) a annoncé Younoussi Abdourahamane. Le mardi, le Secrétaire chargé des affaires académiques se rend alors à l’ANAB pour demander au DG sa signature. Mais au cours des échanges, le DG « demande à sa sécurité d’embarquer le camarade », a affirmé Younoussi Abdouramane, Secrétaire General des étudiants. A 12H30, après que tous les bus chargés du transport des camarades soient remplis, ils prennent la direction de l’ANAB, objectif : faire un seet-in. La manifestation pacifique se transformera en casse. Va alors s’acharner la colère des camarades sur le local de l’ANAB ainsi que le véhicule du DG. Portes, fenêtres, matériel informatique… Les étudiants rendirent méconnaissable l’ANAB. Même le véhicule du DG n’a pas été épargné. Sa voiture a été complètement cassée puis renversée. L’arrivée des forces de l’ordre va calmer la situation, celle-ci procèderont à des arrestations, au nombre d’une vingtaines.
Un tas de flacons de gaz lacrymogènes
 lancés sur le campus universitaire.....
 
De retour au campus, une assemblée générale spontanée va se tenir et durera une quinzaine de minutes. A l’annonce de l’arrestation des étudiants, leurs camarades décident de retourner dans les rues et exiger la libération de ceux-ci avec pour seules armes leurs mains et des cailloux. La première vague d’étudiants parvient à traverser le pont Kennedy, le centre ville va alors vivre une situation inédite. Les étudiants brulent tout sur leur passage en prononçant des slogans hostiles au pouvoir en place. Police, gendarme, gardes républicaine, sont mis à contribution pour maitriser la situation. A coup de gaz lacrymogènes et de matraques, ils pourchasseront les étudiants, jusque dans les habitations pour les arrêter après les avoirs bastonné. Au siège de l’union des scolaires nigériens où certains étudiants se sont refugiés, « les forces de l’ordre ont cassés les vitres et tire des gaz pour faire sortir les camarades » témoigne un étudiant.
Sur le pont Kennedy....
Pendant ce temps, un autre groupe d’étudiants, va vouloir traverser le pont pour aller en appui au premier groupe, mais, les forces de l’ordre positionné sur le pont vont les en empêcher. En quelques heures, tout le centre ville s’est transformé en un front. Le ministre de l’emploi qui était dans la zone a échappé de justesse à des jets de cailloux. Eparpillé en petits groupes un peu partout dans la ville, les étudiants brulent des pneus avec des slogans hostiles les uns plus que les autres. Les centaines d’agents de forces de l’ordre eurent du mal à les maitriser. Il aurait fallu tard dans la nuit pour que la situation se calme. Au lendemain de ces violences, les dégâts sont énormes, beaucoup d’étudiants blessés dont certains gravement a annoncé Younoussi Abdouramane, pendant que le gouverneur de Niamey lui parle d’une dizaine. Plusieurs arrestations dans les rangs des étudiants, le premier pont interdit d’accès toute la journée du mercredi, mais aussi la suspension du paiement de l’aide sociale jusqu’à nouvel ordre. Dans la journée, beaucoup de rumeurs selon lesquels il y a eu deux étudiants tués par balle ou un bébé mort de suite de l’inhalation du gaz lacrymogène, ont été véhiculé. Mais aucune n’a été confirmée. La sortie du Ministre des enseignements supérieurs sur les antennes de la télévision nationale invitant les étudiants à mettre fin aux violences n’a pas empêché aux autorités de prendre des précautions en plaçant des équipes d’intervention aux alentours du campus universitaire. Si dans sa sortie médiatique, le gouverneur de Niamey exclut tout tire d’armes, les étudiants eux, contredisent ces affirmations en postant sur les réseaux sociaux une photo d'un étudiant blessé, qu’ils présentent comme la victimes des tirs.
Depuis 2006, c’est la première fois, qu’une sortie des étudiants a été aussi violente.
Preuve que des questions touchant au social des camarades peuvent les conduire à faire le pire.
Un blessé, présenté
comme victime d'un tir par balle
Cependant, cette sortie violente devait être prévisible, car depuis le début de l’année académique, ils n’ont cessés de demander l’amélioration de leurs conditions de vie et d’études tout en annonçant que si rien n’est fait, ils vont durcir le ton. Leur dernier seet-in au rectorat en est une illustration.
Il va falloir que tous les acteurs de ce secteur se retrouvent sur une table et discuter véritablement des problèmes que connaît l’école nigérienne afin de proposer des sorties de crises qui seront concrétisées. Car les solutions, il y en a, c’est la mise en œuvre qui fait parfois défaut.  

Par Jeunesse du Niger

vendredi 9 mai 2014

Apprendre à sensibiliser ses pairs




Maitriser le sujet de la contraception et prendre la porale, c’est le thème qui réunit 34 jeunes venus des horizons différents (scolaires, non scolaires, militants des associations de jeunes, …) à travers le Niger sous l’impulsion de  l’UNFPA. Pour commencer, un témoignage poignant de 3 adolescentes devenues mamans. Toutes victimes du manque d’information, racontent comment sont-elles tombées enceintes ainsi que les conséquences engendrées par leurs grossesses. Aujourd’hui, elles disent avoir pris conscience.
Durant les 3 jours que durera cette rencontre, les jeunes échangeront sur les grossesses des adolescentes, leurs conséquences et les méthodes pour les éviter, des avantages et inconvénients des méthodes contraceptives, mais aussi la prise de parole. Ce dernier thème  a une importance capitale car il permettra aux jeunes de convaincre ses interlocuteurs. « Les expériences sont celles qui doivent vous rendre crédibles quand vous prenez la parole », a annoncé Monique Clesca, Représentante de l’UNFPA au Niger.
Ces jeunes sensibiliseront leurs pairs à travers les medias, les discussions et autres cadres de rencontres car, avoir le savoir, peut permettre de faire le bon choix.
Ainsi, ces connaissances acquises, feront d'eux chacun dans  sa zone, des ambassadeurs.