vendredi 24 juillet 2015

Insalubrité à Niamey : Après la pluie, les rues boueuses

Il suffit de quelques millimètres de pluies pour que les rues de Niamey deviennent impraticables. Envahies par les eaux, les routes bitumées deviennent de véritables mares.
Chaque pluie est un calvaire pour les usagers. Et pourtant, Niamey, la capitale nigérienne, bénéficie depuis quelques années d'un important programme d'infrastructures de voirie urbaine dans le cadre du Programme Niamey Nyala. C'est ainsi que routes, échangeurs et caniveaux sont construits à grands frais par l'Etat. Ces infrastructures sont en principe très utiles en cette période de saison des pluies. Mais, le paradoxe est plus que saisissant. La ville de Niamey est sale. Le constat est palpable.

Décharges sauvages dans certains quartiers, flaques d'eau voire des mares font leur apparition dans d'autres ; les deux se mélangent souvent dans d'autres quartiers encore, des caniveaux bouchés... une situation qui n'est pas pour faciliter la vie des citoyens de la capitale. Mais à qui la faute ? La responsabilité est partagée : d'abord, les autorités municipales à qui incombe directement la responsabilité d'entretenir la voirie urbaine. Ce qui n'est pas toujours le cas. Ensuite, les populations qui ont aussi le devoir de respecter les règles d'hygiène et de participer au maintien d'une hygiène des voies et lieux publics.
Au regard de la situation d'insalubrité qui touche divers endroits de la capitale, il est légitime de s'interroger sur la capacité des différents acteurs à assurer la viabilité des infrastructures ainsi réalisées à grands frais. Le premier magistrat du pays n'a du reste pas caché, cet état de fait, lors de la cérémonie de lancement des travaux du 3ème échangeur de Niamey. La nécessité d'un changement de comportement de la part des populations relativement aux questions de salubrité s'impose. ''C'est à notre portée, c'est à la portée des populations de Niamey, de rendre cette ville propre'', avait déclaré le Président Issoufou Mahamadou.

0 commentaires :

Enregistrer un commentaire