Dans quelques semaines, les écoles clôtureront l’année. Si
pour les classes de passages, ont procède aux dernières évaluations, dans les
classes d’examens, ce sont les examens blancs qui sont en cours. L’heure est
aussi et surtout au bilan, voir ce qui a été fait ainsi que ce qui est faisable
avant la date butoir. La situation n’est pas la même selon qu’il s’agisse des écoles
publiques ou privées. Pour les premières,
le retard dû au démarrage des cours ainsi que les incessantes grèves des
enseignants mais aussi des élèves rendent impossible l’achèvement du programme
dans beaucoup d’établissements publics. Alors ont tente de rattraper le temps
perdu avec les cours de rattrapage dispensés souvent à la hâte. Dans les écoles
privées, le constat est tout autre, ont se glorifie d’avoir terminé le
programme et pensent déjà à corriger les examens des années antérieurs ou faire
un deuxième examen blanc.
Chaque année, c’est malheureusement le même constat qui se dégage :
un programme inachevé dans les écoles publics, bien que ce soient ces écoles
qui accueillent le plus grand nombre d’élèves venant pour la plupart de milieux
pauvres.
Il est certes bien d’encourager l’envoi des enfants à l’école,
mais il est tout aussi important de veiller à ce que ces enfants aient une éducation
de qualité.
Par Jeunesse du Niger
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