« L’arachide ou
encore l’igname que nous produisons restent toujours vendues par terre »,
ce sont là les termes d’un agriculteur à l’occasion de la 6ème convention
ordinaire du Réseau des Organisations Paysannes et de Producteurs Agricoles de
l’Afrique de l’Ouest (ROPPA). Ceci pour dire que les africains doivent désormais
« penser grand » en innovant les techniques de productions.
Cela n’est possible
que quand les conditions sont propices à une émergence du secteur.
C’est dans cette
optique qu’une rencontre a réunie du 17 au 18 juin 2014 à Niamey les acteurs du
monde paysan autour du thème « meilleur positionnement
des organisations paysannes dans les services économiques pour une agriculture ouest
africaine plus résiliente »
Avec plusieurs participants
parmi lesquels des jeunes, il fallait trouver les mécanismes permettant au
monde paysan de contribuer efficacement au développement, surtout quand ont
sais qu’il a toujours occupé une place de choix dans nos communautés.
C’est ainsi qu’ils
ont principalement échangés autour de quatre panels, notamment le renforcement
des services économiques au profit des exploitations familiales ou encore les
enjeux et défis des reformes et initiatives majeurs internationales,
continentales et régionales touchant les exploitations familiales.
Aux termes de ces deux
jours, les jeunes et les femmes ont été au cœur des discussions, les
participants venus de plusieurs pays ont ainsi convenu d’intensifier la
mobilisation de ressources financières en faveur des activités économiques
portées les jeunes et les femmes tout en leur analysant les opportunités d’activités
économiques. Catégorie de la population la plus vulnérable, pourtant les jeunes
et les femmes jouent un rôle très important dans le processus de la production.
Les aider, c’est créer les conditions du développement de ce secteur,
favorisant ainsi la création d’emplois mais aussi le développement de nos
Etats. Des questions qui tiennent à cœur aux paysans, il y a celle de l’allocation
de 10% du budget national par les Etat africains à l’agriculture. A cet effet, le
ROPPA tient à influencer les décisions qui seront prises à l’occasion du sommet
des chefs d’Etat et de Gouvernements d’Afrique à Malabo du 26 au 27 juin
prochain.
En Afrique, le
combat pour une sécurité alimentaire fait partie des préoccupations de plusieurs
de nos Etats, pourtant, des ressources nous permettant de les éviter on en a.
Le Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA) a formellement été fondé en juillet 2000 lors d’une rencontre à Cotonou qui a rassemblé une centaine de responsables paysans mandatés par leurs organisations. Il regroupe des organisations ou "cadres de concertation" de 10 pays d’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo,). Il vise comme objectif :
• Promouvoir et défendre les valeurs d’une agriculture paysanne performante et durable au service des exploitations familiales et des producteurs agricoles ;
• Informer et former les membres des Organisations Paysannes et des Associations de producteurs agricoles à partir des expériences pertinentes des membres du ROPPA et des autres acteurs du développement ;
• Encourager et accompagner la concertation et la structuration des organisations
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