C'est une délégation composée du ministre de la
jeunesse ainsi que des partenaires techniques et financiers à savoir
l'ambassade de France au Niger, l'Unicef et l'UNFPA qui se sont rendu au centre
des jeunes de Taladjé et celui de Boukoki ce lundi 21 octobre.
C’est d’abord le centre du quartier Taladjé qui a
constitué la première étape. Actuellement en extension, il offre aux jeunes un
cadre d’apprentissage, tout en leur assurant une éducation socio-culturelle et
professionnelle mais aussi de détente. Ainsi, ce centre donne une seconde
chance aux jeunes en difficultés sociales, fait la promotion des activités
socio-éducatives auprès des jeunes. Avec des cours de mise à niveau dispensés à
l’intention des candidats libres au BEPC, beaucoup de jeunes ont eu la chance
d’admettre. Il y aussi un foyer féminin où les jeunes filles
apprennent la couture, le tricotage, la teinture, la
broderie, éducation sociale, crochet, cuisine et aussi
une filière transformation de produit en agroalimentaire qui vient de
voir le jour. Ici, les jeunes on une bibliothèque, une salle
informatique mais aussi une cellule sur la immigration créée avec le
soutien de l’Unicef dans le but d’informer, d’orienter et accompagner les
migrants potentiels ou de retour. Enfin une autre cellule ayant pour but
d’informer et d’orienter les jeunes dans leurs choix professionnels.
Deuxième étape, le centre des jeunes de Boukoki. Il
a été mis en place en 1997 et s’est fixé comme objectif d’assurer une prise en
charge efficace des besoins des adolescents et des jeunes en matière de Santé
Sexuelle et Reproductive. Dans ce cadre, plusieurs activités y sont menées à
travers la ligne verte d’information sur le IST/VIH Sida joignable au numéro
14, le centre de formation en matière de couture et autres activités génératrices
de revenus pour les jeunes filles, l’organisation d’activités sportives et
culturelles, les séances d’Information-Éducation-Communication (IEC) de
proximité dans le centre et dans les quartiers environnants de Boukoki, l’unité
de prestation de services cliniques de santé sexuelle et reproductive des adolescents,
le centre de documentation, et aussi une radio communautaire pour les
jeunes appelée la voix des jeunes qui émet sur 99 Mhz.
Cette dernière n’arrive cependant pas à couvrir toute la ville de
Niamey. Les partenaires se sont dits prêts à réfléchir sur les moyens
permettant d’augmenter la portée de cette radio. Ils repartent satisfaits et
promettent d'accompagner encore plus ces centres.
Par I.A
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