Nous devons nous réveiller pour résoudre
nos problèmes, ce sont là les termes d’un étudiant à l’université Abdou
Moumouni de Niamey à l’occasion d’une conférence sur la prévention de la
malnutrition infantile au Niger : rôle et enjeux de l’eau, de l’hygiène et
de l’assainissement.
Cette conférence qui rentre dans le cadre
de la fête de la science avec pour thème cette année l’eau, a été co animée par le Représentant de
l’Unicef au Niger Guido Cornale, le ministère de l’hydraulique et L’Union Européenne.
Il ressort des différents exposés que le Niger se trouve confronté à un énorme défi
en matière d’accès à l’eau potable, d’hygiène et d’assainissement qui conduit
le plus souvent les enfants à la malnutrition. Selon une enquête de la banque
mondiale, la défécation à l’air libre peut représenter 54% du retard de
croissance de l’enfant.
Chaque année, ce sont plus de 300 000
enfants qui sont admis dans les CRENI et CRENAS du pays. Parmi les mois de 5 ans, ceux de 6 à 23 mois
sont les plus touchés.
Alors que faire en matière de l’eau, d’hygiène
et d’assainissement pour éviter la malnutrition aux enfants?
Des simples gestes tels que le lavages des
mains au savon (il réduit de 45% le taux d’incidence à la diarrhée) ou encore
l’arrêt de la défécation à l’air libre pourrons éviter aux enfants de devenir
malnutris. L’assainissement total piloté par les communautés, la construction de mini adductions d’eau
potable, la promotion de réalisation des latrines dans les écoles sont autant d’initiatives
que les acteurs de la lutte contre la malnutrition mettent en œuvre.
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