«En Afrique, la vie n’est pas facile surtout quand vous êtes jeunes », c’est ce que se disent beaucoup de nos populations. Mais cela ne doit pas être une raison pour baisser les bras, ce qu’à compris la jeunesse des différentes localités du Niger à l’exemple de celle de Maradi, Konni, Zinder ou encore Agadez. Désœuvré, ils ont su transformer le manque de moyen de transport urbain (taxis, bus) en une opportunité d’emploi en utilisant les motos comme taxis. N’ayant pas pour la plus part les moyens de s’acheter une moto, ils ont des patrons chez qui ils louent les engins moyennant un versement de 8 000 par semaine. Le prix d’une course sur « Kabou-kabou » coûte en moyenne 200Fcfa. Aujourd’hui, nombreux (prés de 10 000 dans chaque ville selon les autorités) sont les conducteurs de motos-taxis qui parviennent à subvenir aux besoins de leurs familles grâce à ce métier qui était à ses débuts considéré comme un simple gagne pain. Cependant, si dans d’autres régions « les Kabou-kabous» sont en règle et organisés, il y en pour qui les papiers complet de leurs engins font défaut. Pour y remédier les autorités de certaines régions ont assoupli les formalités pour l’obtention des papiers. Un geste qui mérite d’être étendu pour permettre à ces jeunes de travailler en toute légalité.
Par Islamane Abdou
merci bien pour ce post
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