La nouvelle est tombée au sortir du
conseil des Ministres en date du 10 Avril. 4 nouvelles universités publiques verront
le jour dans quatre régions du Niger. Agadez, Dosso, Diffa et Tilabery auront
elles aussi des universités publiques à l’image des autres régions qui ont chacune
une université. Face à la saturation de celles déjà existantes qui a occasionné
des mouvements après le rejet des demandes d’inscriptions pour manque de place,
la création de ces nouvelles universités publiques vise pour objectif premier de
décongestionner les actuelles universités.
Une innovation majeure, c’est que chacune
de ces universités sera spécialisée en fonction des potentialités des régions.
A Agadez, c’est un Institut Supérieur
en Energie Fossile et Energie Renouvelable (ISEFER) qui verra le jour afin de
contribuer à l’exploitation des ressources minières. Faisant face à des défis
d’ordre environnemental à l’exemple de la désertification ou encore de l’assèchement
du Lac Tchad, la région de Diffa accueillera le démarrage d’un Institut Supérieur
en Environnement et Ecologie « ISEE ». A Dosso, carrefour
international, l’université ouvrira ses portes à un « TECHNODEN » ou
pôle de technologie pour le développement de l’économie numérique, une façon de
soutenir les potentialités diverses de cette région ( Fibre optique, chemin de
fer, port sec…). Enfin Tillabéry, région qui abritera le barrage de Kandadji,
l’université sera dotée d’un Institut Supérieur d’Agronomie Alimentaire et
Nutrition « ISAAN » pour accompagner le barrage.
Au Niger, selon les derniers
chiffres qui datent de 2008, la
couverture en matière d’enseignement universitaire est de 104 étudiants pour
100 000 habitants. Des chiffres très bas comparativement à la moyenne régionale
qui est de 530.
Cette décision de création de ces 4
nouvelles universités intervient à un moment où elle est le plus attendue.
Seulement espérons qu’elles ne tardent pas à voir le jour et que tous les moyens
seront mis à la disposition de ces universités afin qu’elles fonctionnement
normalement. En effet, beaucoup de problèmes de fonctionnement avaient surgit à
la suite de la transformation des institut universitaires de Maradi, Zinder et
Tahoua en université. Aujourd’hui, il semble qu’elles arrivent à tenir le
coup.
Pour le moment, ces 4 projets de
loi portant création des 4 universités seront transmis à l’Assemblée Nationale
pour adoption. Gageons que les parlementaires feront de ces projets de lois une
priorité et les adopteront dans un délai proche, afin que ces universités voient
le jour, car le Niger et les nigériens en ont grandement besoin en particulier la jeunesse. Cette jeunesse en manque de formation, en dépit pourtant de sa volonté d'apprendre, pour enfin contribuer elle aussi au développement de son pays.
Par Islamane Abdou
Photo : Jeunesse du Niger
Voila vraiment une bonne nouvelle pr l'education Nigerienne.
RépondreSupprimerIl est grand temps d'evoluer les etudiants n'auront plus besoins d'etre loin de chez eux et cela entrainera un economie non seulement pour les familles des étudiants mais aussi pour l'etat qui investit tellement à l'exterieur vu que avont deja le potentiel de la formation chez sois.