Amphi 1000 places-FSEJ Université de Niamey |
les cours assis et aussi entendre l’enseignant, il faut réserver sa place, dés 5 heures du matin.
La plus grande salle de cours ne dépasse point 400 places pour 600 étudiants. Au même
moment, 1300 nouveaux bacheliers ont été retenus pour continuer leurs études en droit, alors
que le plus grand amphithéâtre de la faculté qui est d’ailleurs le seul à l’université de Niamey
est de 1000 places. Pourtant, ces étudiants font parti des privilégies qui ont eu la chance d’être
accepté pour cette année académique. Alors que toutes les 4 universités publiques de notre pays
offrent 3000 places aux nouveaux bacheliers, ce sont plus 15 000 demandes d’inscriptions qui
s’étaient présentées à elles annoncent plusieurs médias locaux (la majorité
des bacheliers font des demandes d'inscription dans au moins 2 facultés). Si les résultats du
bac 2013 ont été satisfaisant, ce diplôme risquerait d’être le dernier pour certains d’entre eux,
ce, en dépit de leur désir de continuer les études. Car, les capacités d’accueil de nos universités ne permettent pas de les retenir tous. En effet, Niamey qui est la grande université a reçu 8763
demandes dans les 5 facultés que compte cet établissement (Faculté d’Agronomie, Faculté
des Sciences de la Santé, Faculté des Sciences Économiques et Juridiques, Faculté des Sciences et Techniques, Faculté des Lettres et Sciences Humaines). 6143 ont été autorisé et 374 sont sur
la liste d’attente a annoncé le ministre des enseignements supérieurs lors d'un point de presse.
Mais auparavant des Chiffres plus alarmant ont circulé : A Maradi, pour les 440 places de
disponibles, 1700 bacheliers ont formulé une demande. Tandis que à l’université de Tahoua,
Chantier Université de Maradi |
de Damagaram ne peut retenir les 1200 demandes d’inscriptions car ne pouvant offrir que
500 places. Le ministre lui a annonce que « aucun problème ne se pose dans les régions
sauf à Niamey ».
A ces problèmes vient se greffer un manque d’enseignants, le nombre
d’enseignant
chercheurs ne peut couvrir les besoins de l’ensemble de nos universités. A Niamey,
ce sont plus de 19 000 étudiants qui sont attendus pour 200 enseignants selon les étudiants.
Il faut parfois faire appel aux enseignants des universités “amies” des autres pays, comme
c’est le cas par exemple de l’université de Tahoua qui sollicite parfois des enseignants
de
l’Université Kalavi au Benin.
chercheurs ne peut couvrir les besoins de l’ensemble de nos universités. A Niamey,
ce sont plus de 19 000 étudiants qui sont attendus pour 200 enseignants selon les étudiants.
Il faut parfois faire appel aux enseignants des universités “amies” des autres pays, comme
c’est le cas par exemple de l’université de Tahoua qui sollicite parfois des enseignants
Chantier Université de Maradi |
Enseignants et étudiants tirent sur la sonnette d’alerte. Le 6 octobre
dernier, les enseignants
chercheurs ont rappelé que « le nombre de demandes d’inscriptions est largement supérieur
aux offres des universités du pays ». Les étudiants eux estiment que « ces nouveaux étudiants
ne sont pas à la base du manque d’infrastructures, ils ne doivent par conséquent pas être victime
de cette injustice » a martelé Younoussi Abdourahamane, Secrétaire General de l’Union des
Étudiants Nigériens à l’Université de Niamey (UENUN). Afin de voir tous les nouveaux
bacheliers obtenir une inscription, les étudiants comptent aller jusqu’au bout.
Ce sont ceux de l’université de Niamey, qui ont fait les premiers pats.
Après un ultimatum de 72 heures, les camarades ont décidé
d’effectuer un sit-in au rectorat avant de suspendre les cours pour 24 heures.
chercheurs ont rappelé que « le nombre de demandes d’inscriptions est largement supérieur
aux offres des universités du pays ». Les étudiants eux estiment que « ces nouveaux étudiants
ne sont pas à la base du manque d’infrastructures, ils ne doivent par conséquent pas être victime
de cette injustice » a martelé Younoussi Abdourahamane, Secrétaire General de l’Union des
Étudiants Nigériens à l’Université de Niamey (UENUN). Afin de voir tous les nouveaux
bacheliers obtenir une inscription, les étudiants comptent aller jusqu’au bout.
Ce sont ceux de l’université de Niamey, qui ont fait les premiers pats.
Après un ultimatum de 72 heures, les camarades ont décidé
d’effectuer un sit-in au rectorat avant de suspendre les cours pour 24 heures.
Bien que le Président de la République ait demandé à ce que tous les
bacheliers soient
recrutés, il semble que cette requête peine à être concrétisée. Afin de remédier à ce problème
d’infrastructures, les universités sont actuellement en chantier comme
c’est le cas avec celle de Niamey où deux amphithéâtres de 1000 places sont en train
d’être construit.
recrutés, il semble que cette requête peine à être concrétisée. Afin de remédier à ce problème
d’infrastructures, les universités sont actuellement en chantier comme
c’est le cas avec celle de Niamey où deux amphithéâtres de 1000 places sont en train
d’être construit.
Dans les années précédentes, les édifices publics servaient de salles de
cours. C’est
l’alternative que proposent les étudiants. « le palais des sports, le CCOG et autres édifices
publics pourrons être réquisitionné en attendant que les amphithéâtres en construction
finissent » a conclu Younoussi Abdourahamane.
l’alternative que proposent les étudiants. « le palais des sports, le CCOG et autres édifices
publics pourrons être réquisitionné en attendant que les amphithéâtres en construction
finissent » a conclu Younoussi Abdourahamane.
En 2010, le nombre d'étudiants à l'université de Niamey était de 11 266,
trois ans après
le nombre a grimpé en flèche. Très bonne chose,
une preuve que les jeunes s'intéressent de
plus en plus aux études universitaires.
Mais seulement, il semble qu'au cours
de la dernière
décennie, les autorités qui se
sont succédé à la tête de ce pays, n'ont pas préparé l'arrivée
de ces milliers d'étudiants. C'est vrai que celles de la septième République ont lancé
des projets de construction à travers toutes les universités publiques, cependant, cela
n'est pas suffisant. Surtout
quand on sait qu'elles se sont fixées c
omme objectif d’atteindre 50 000 étudiants. Parmi les
amphithéâtres en construction, aucun n'excède les 1000 places. Pourtant dans certaines
facultés, les étudiants d'une même section dépassent déjà 1000.
Au vu de l'affluence actuelle, combien
seront-ils d'ici quelques années ?
le nombre a grimpé en flèche. Très bonne chose,
une preuve que les jeunes s'intéressent de
plus en plus aux études universitaires.
Mais seulement, il semble qu'au cours
de la dernière
Vue université de Tahoua |
de ces milliers d'étudiants. C'est vrai que celles de la septième République ont lancé
des projets de construction à travers toutes les universités publiques, cependant, cela
n'est pas suffisant. Surtout
quand on sait qu'elles se sont fixées c
omme objectif d’atteindre 50 000 étudiants. Parmi les
amphithéâtres en construction, aucun n'excède les 1000 places. Pourtant dans certaines
facultés, les étudiants d'une même section dépassent déjà 1000.
Au vu de l'affluence actuelle, combien
seront-ils d'ici quelques années ?
0 commentaires :
Enregistrer un commentaire