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Jeunesse du Niger
Unisons-nous et construisons le Niger de demain
lundi 1 avril 2019
mercredi 8 mars 2017
Journée de la femme: rencontre avec une cyber nigerienne
Pouvez-vous
vous présenter et présenter votre parcours ?
Je suis
Ramatou Salifou (état civil) et Inna Karanta sur les réseaux sociaux. Je
suis courtière en assurances et activiste-web, Initiatrice du groupe Nigérien
Cyber citoyen avec des amis du web, nous nous efforçons d’amener le nigérien à
un changement de mentalité en devenant tout simplement un citoyen modèle.
D’où vous
est venu l'idée d'un mouvement sur internet et comment est-il
né ?
Il est né
tout naturellement de nombreux coups de gueule sur les réseaux sociaux, nous
nous sommes réunis avec les amis et avons décidé de lancer cette initiative
afin d’apporter notre plus à la construction de la nation, une nation ne peut
se bâtir dans la délation et l’ignorance des textes qui régissent la vie en
communauté. Aussi, nous nous battons pour faire connaitre au grand nombre leurs
droits et devoirs à travers nos écrits et campagnes de sensibilisation terrain
et vidéos.
Comme l'indique le nom du groupe, Nigérien Cyber citoyen,
il s'agit donc de réunir la communauté web nigérienne autour de ce que nous
appelons Notre Cause Commune. Cette initiative citoyenne est née donc sur les
réseaux sociaux et réunie les nigériens sur le terrain lors d'actions de salubrité,
de collecte de fournitures scolaires, de construction de classes en paillote...
Que fait
concrètement Nigérien Cyber Citoyen et pourquoi est-ce
important au Niger ?
Comme je l’ai
dit plus haut, l’objectif c’est le changement de mentalité. Le groupe a centré
son combat sur l’insalubrité dans nos villes. A travers ce dernier, nous
voulons amener le nigérien à devenir un bon citoyen, celui-là même qui pourra
impacter à son tour son entourage. Nos actions se déroulent dans la ville de
Niamey çà va de l’enlèvement de dépotoirs géants, à des séances de salubrité
dans les écoles et au cimetière. Nous faisons des spots de sensibilisation autour
de thèmes variés.
Niameyzé, un jeune nigérien auteur de bandes
dessinées contribue à cette lutte à travers les dessins avec des messages de
sensibilisation.
Nous avons des cyber citoyens dans tout le pays, un clin
d'œil au maire d’Agadez initiateur de séance de salubrité avec les agadezois,
aux cyber citoyens d'Arlit, de Tillabéry, Diffa, Zinder, Tahoua, Maradi, Dosso
et ceux de la Diaspora qui contribuent comme ils peuvent.
L'engagement citoyen est important au Niger car lui seul
est capable à l'heure actuelle de réunir tous les nigériens dans un combat
commun.
Quelle est la place
des femmes dans la marche pour un changement de
mentalité ?
Je suis une femme, le
noyau dur de NCC c’est Habiba Wahab Raoufou, Aicha Bolho, Balkissa Seyni, Fanta
Traoré, Kimba Hadiza Maiga, Aissa Magagi GANDA, Kadi Salifouizé Fanta
Traoré et tant d’autres femmes que je porte dans mon cœur pour leur engagement en
faveur d’un lendemain meilleur pour tous, pour vous dire combien, les femmes
sont engagées. Nous sommes les 1éres à en pâtir lorsque la société va mal, alors
nous ne pouvons qu'être à l'avant-garde de ce changement de mentalité.
Pourquoi
est-il important d'impliquer les femmes dans tous projets de
développement ?
La femme, est Amour, Grâce, Beauté, elle porte sur elle tout le poids de
l’humanité, elle enfante, elle sécurise le socle familial, elle éduque et guide
l’enfant pour devenir un homme. La laisser en dehors des projets de
développement serait un tort à l’humanité.
Avez-vous
un message à faire passer aux femmes du Niger en cette journée du 8 mars ?
Femme
nigérienne, tu es espoir et tout repose sur toi depuis la nuit des temps, alors
ne faiblit pas. Continues le combat !
A toutes les
femmes émancipées, luttons pour que nos mamans dans les campagnes bénéficient
de notre savoir.
Un message à
mes grandes sœurs et mamans qui luttent pour nos droits, je rêve d’une
protection sociale pour la mère et l’enfant nigérien, une couverture
universelle maladie qui balayera tous ses programmes de prise en charge qui en
réalité ne soulagent pas véritablement les femmes.
Merci à vous
de m’avoir permis de m’exprimer. Je salue au passage les hommes qui nous
honorent au quotidien et leur demande de rester à nos côtés pour nos combats
qui sont aussi les leurs, une femme épanouie sera une meilleure épouse et
maman.
mercredi 28 décembre 2016
mercredi 2 novembre 2016
Zinder: apprendre un métier pour abandonner la violence
Sur financement de l’Unicef, 73 jeunes issus des « palais » et « fadas »
de la région de Zinder ont bénéficié d’une formation dans plusieurs métiers
porteurs tel l’informatique, la mécanique, la restauration, la couture ou
encore les activités génératrices de revenues pour les filles. Au terme de
cette formation, ils viennent de bénéficier de kits constitués de machine à
coudre, motos, matériel de mécanique…
Ces kits leur permettront un démarrage effectif de leur activité. La cérémonie
de remise du matériel a eu lieu en présence du Gouverneur de la région du Damagaram
et du chef de Bureau de l’Unicef basé à Maradi.
Pour rappel, les « palais et « fadas » sont des lieux de
regroupement des jeunes souvent violent. Ces jeunes, filles comme garçons, sont issus
de milieu défavorisé et ont pour leur majorité quitté l’école dès le bas âge. Faute
d’emploi et de formation, ils se retrouvent dans ces groupes sans avenir.