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Jeunesse du Niger

Unisons-nous et construisons le Niger de demain

lundi 22 juillet 2013

Apprendre le français aux enseignants

Ces dernières années, le taux brut de scolarisation a connu une hausse importante. De 63% en 2007-2008, il est passé à 79% en 2011-2012, à l’école primaire.
Cette bonne nouvelle est aussi un défi pour les autorités, en termes de qualité de l’éducation. Au Niger, plus de 80% des enseignants sont des contractuels et la majorité sont sans formation. L’Unicef, en partenariat avec la coopération luxembourgeoise de développement, appuie depuis le 1er Juillet deux formations de 45 jours en langue française dans la région de Dosso. Ces sessions ont trois objectifs :
• renforcer les capacités de pilotage et d’encadrement du système de formation, en prenant en compte les dimensions genre et droits humains ;
• assurer une formation diplômante, en cours d’emploi, à 300 contractuels (hommes et femmes) n’ayant pas bénéficié d’une formation avant emploi ;
• assurer la maîtrise par les enseignants, quel que soit leur statut, du français, langue d’enseignement, de communication et de formation.
La première session est destinée à 24 formateurs de toutes les régions du Niger, sauf Dosso. Les capacités de ces conseillers pédagogiques, professeurs de français des CEG et CES et inspecteurs seront renforcées en didactique du français langue vivante. Ces formateurs constitueront ensuite un noyau de formateurs, en charge de former quatre-vingt (80) formateurs régionaux.
La seconde session bénéficiera à 300 enseignants contractuels sans formation initiale issus de la région de Dosso.
Suivons l’un des 300 enseignants, Ahmed Bachir, qui dit avoir beaucoup appris en matière d’expression:http://www.youtube.com/watch?v=9i-siSA84rE



Par Islaman Abdou

mercredi 17 juillet 2013

Encore un cas d'infanticide à Niamey


En ce Mercredi 17 Juillet Jour de ramadan, Les habitants du quartier  Kaley-est  se sont reveillés avec une mauvaise nouvelle. Un nouveau né sans vie a été retrouvé abandonné dans des caniveaux. Très vite, la police criminelle  a été appelée sur les lieux pour procéder à la recherche des indices permettant de retrouver la coupable. Retrouver la coupable, pour qu’elle répondre aux interrogations de tout le monde : Pourquoi a-t-elle pu poser cet acte ignoble surtout en cette période de ramadan...
C’est n’est pas la première fois qu’un nouveau né est retrouvé abandonné dans la ville de Niamey. Les raisons avancées par la plus part des filles retrouvées, ce sont entre autres le manque de moyens pour entretenir l’enfant, le rejet de la société car ayant contracté la grossesse en dehors du mariage, lorsque l’auteur de la grossesse ne reconnait pas l’enfant... Dans tout les cas, cela ne doit en aucun cas pretexter ce crime dans un pays surtout comme le nôtre. Comment porter un enfant dans son ventre pendant neuf mois et au moment où cet enfant a eu la chance de venir au monde, “sa mère” decide de mettre fin à la vie de cet innocent.  La religion musulmane interdit pourtant qu’une personne mette fin à la vie d’une autre. Malgré la repression, ce crime de plus prouve que l’infanicide peine à disparaitre au Niger. 
Par islamane Abdou
Photo : Mahamane Bachir


                Et vous, que pensez-vous de cela? Laissez votre commentaire

mardi 16 juillet 2013

CONCOURS D'ENTREE DANS LES CENTRES DE FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE

Le Ministère de la Formation Professionnelle et de l’Emploi à ouvert deux(2) Concours d’entrée dans les centres de Formation professionnelle et technique : 
1. Concours direct d’entrée aux centres de formation professionnelle et technique CFPP, CFPT/AMA est ouvert et se déroulera le samedi 07 septembre 2013 dans les chefs lieux  des régions au titre de l’année scolaire 2013-2014.Le nombre de places  offertes par centre est fixé ainsi qu’il suit :
CFPP : 60 places
CFPT/AMA : 60 places
Filières :CFPP : Bâtiment, Electricité, Menuiserie Métallique, Mécanique générale, Plomberie, maintenance Informatique, Menuiserie Bois.
CFPT/AMA :Bâtiment, Electricité, Menuiserie Métallique, Mécanique générale, Plomberie, maintenance Informatique, Maintenance Informatique.
Epreuves Commune ;
Test graphique duré 2H coefficient 4
Maths duré 2 h coefficient 3
Français duré 2 coefficient 2 
Peuvent faire acte de candidature les  Nigériens de Niveau 5e ou 4e âgés de 14 à 18 au plus à la date du concours.
Date du concours : samedi 07 septembre 2013
Date de clôture : vendredi 23 Aout 2013
Constitution du dossier :
Fiche d’inscription  dument remplie (à retirer dans les DRFPE)
Acte de naissance
Nationalité
Attestation de scolarité
Certificat de visite et contre visite médicale datant de moins de 3 mois
Grande enveloppe format A4 portant le nom et l’adresse du Candidat
Reçu de 3.000F
2. Un Concours d’entrée dans les Centres de Formation Professionnelle et Technique d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéry, Niamey (CFPT/Koira Tégui), CTK et CFPA de Zinder est ouvert et se déroulera dans tous les chefs lieux de Régions le samedi 23 Aout 2013  au titre de l’année scolaire 2013-2014.

Nombre de Places :
CTK/Niamey :70
CFPA/Zinder :70
CFPT/Agadez :60
CFPT/Diffa :60
CFPT/Dosso :60
CFPT/Maradi :45
 CFPT/Niamey:60
CFPT/Tahoua :60
CFPT/Tillabéri :60
CFPA de Zinder :
Filière :
Bâtiment, Electromécanique, Mécanique Auto Diésel, Plomberie, Secrétariat et Technique comptables et la Soudure forge serrurerie.
CTK de Niamey :
Construction Métallique, Maintenance Informatique, Mécanique Réparation Auto, Electricité d’Equipement, Comptabilité Informatique.
Pour les CFPT des Régions :
CFPT/Agadez : Agriculture, Bâtiment, Construction Métallique, Electricité Industrielle, Mécanique Réparation Auto, Menuiserie Bois.
CFPT/Diffa : Bâtiment, Construction Métallique, Mécanique Réparation Auto, Menuiserie Bois.
CFPT/Dosso : Agriculture, Bâtiment, Construction Métallique, Electricité Industrielle, Mécanique Réparation Auto, Menuiserie Bois.
CFPT/Maradi : Construction Métallique, Mécanique Réparation Auto, Maintenance Informatique, Menuiserie Bois.
CFPT/Niamey : Agriculture, Bâtiment, Construction Métallique, Electricité Industrielle, Mécanique Réparation Auto, Menuiserie Bois.
CFPT/Tahoua : Agriculture, Bâtiment, Construction Métallique, Mécanique Réparation Auto, Menuiserie Bois.
CFPT/Tillabéri : Agriculture, Bâtiment, Construction Métallique, Mécanique Réparation Auto, Menuiserie Bois.
Date de clôture : vendredi 23 Aout 2013
Date du concours : samedi 07 septembre 2013
Diplôme exigé pour le concours : BEPC
Age : 16 ans au moins et 24 ans au plus à la date du concours
Lieu de dépôt des dossiers : Dans toutes  les Directions Régionales de la Formation Professionnelle et de l’Emploi du Niger
Peuvent faire acte de candidature les  Nigériens Titulaire du BEPC  âgés de 16 ans à 24 ans  au plus à la date du concours.
Date du concours : samedi 07 septembre 2013
Date de clôture : vendredi 23 Aout 2013
Constitution du dossier :
Fiche d’inscription  dument remplie (à retirer dans les DRFPE)
Acte de naissance
Nationalité
Attestation de scolarité
Certificat de visite et contre visite médicale datant de moins de 3 mois
Grande enveloppe format A4 portant le nom et l’adresse du Candidat
Reçu de 5.000F


jeudi 11 juillet 2013

Les athlètes nigériens en Russie


Nabara Baroumou et Aissa Issa Seini représenteront le Niger aux Universiades Mondiales 27ieme édition, 2013 qui se tiennent ce mois à Kazan dans la république russe du Tatarstan. Depuis le 1e juillet ils sont partie pour revenir vers le 20 juillet. 

Nabara Barmou, étudiant à l’UAM  s’entraine chez l’AS Volcans avec son coach Souley Arzaguey. Il est le vainqueur des deux derniers semi-marathons tenu à Niamey et il aura des chances de faire un bon classement…. bien que la concurrence serra rude. Le record personnel de Nabara est autour de 1h et 8 minutes pendant que le vainqueur du semi-marathon des derniers Universiades a fait noter un temps de 1h et 06 minutes. Nabara tentera sa chance le 12 juillet sur la distance de 21.1km  avec un départ donné à 5h25 (heure de Niger).
Nabara, Aissa et M Omar a l’aéroport de Niamey prêt pour le départ.
Chez les dames c’est Aissa Issa Seini de l’INJS représentera le Niger au 100 , elle a représente le Niger aux Jeux des instituts tenu en mars 2013 a Niamey ou elle était  4ieme au 100m (13’’8), il serrait donc difficile pour elle de se mêler dans la lutte pour les médailles. 
La délégation est complété par le Chef Sport Universitaire M Omar AbdoulKarim ainsi que un représentant du comité Olympique Nigérien.

Des lutteurs nigériens se joindront plus tard a cette délégation pour une tournoi de lutte russe tenu en annexe des Universiades.

Encouragez Nabara sur son page facebook : https://www.facebook.com/nabara.fils
Le site des jeux : http://kazan2013.net/index.php?id=1&L=2 
Le site des organisateurs principales:  http://www.fisu.net/fr/Universiades-dete-3490.html

Le "kabou-kabou" ou taxi-moto

«En Afrique, la vie n’est pas facile surtout quand vous êtes jeunes  », c’est ce que se disent beaucoup de nos populations. Mais cela ne doit pas être une raison pour baisser les bras, ce qu’à compris la jeunesse des différentes localités du Niger à l’exemple de celle de Maradi, Konni, Zinder ou encore Agadez. Désœuvré, ils ont su transformer le manque de moyen de transport urbain (taxis, bus) en une opportunité d’emploi en utilisant les motos comme taxis. N’ayant pas pour la plus part les moyens de s’acheter une moto, ils ont des patrons chez qui ils louent les engins moyennant un versement de 8 000 par semaine. Le prix d’une course sur « Kabou-kabou » coûte en moyenne 200Fcfa. Aujourd’hui, nombreux (prés de 10 000 dans chaque ville selon les autorités) sont les conducteurs de motos-taxis qui parviennent à subvenir aux besoins de leurs familles grâce à ce métier qui était à ses débuts considéré comme un simple gagne pain. Cependant, si dans d’autres régions « les Kabou-kabous» sont en règle et organisés, il y en pour qui les papiers complet de leurs engins font défaut. Pour y remédier les autorités de certaines régions ont assoupli les formalités pour l’obtention des papiers. Un geste qui mérite d’être étendu pour permettre à ces jeunes de travailler en toute légalité.
Par Islamane Abdou

mercredi 10 juillet 2013

Participation de la jeunesse de Zinder à la consolidation de la paix


“Les jeunes doivent être écoutés, afin d’entendre leurs préoccupations. Il ne faut pas attendre qu’ils sortent faire des casses pour les appeler”, affirmait Hadiza Hima une jeune militante de la société civile à Zinder lors de la rencontre portant sur la participation de la jeunesse pour la consolidation de la paix.
Il y a quelques mois, une série de troubles pour exiger une répartition plus équitable des retombées du pétrole ou encore pour manifester des mécontentements à la suite de la sortie d’un film anti-islam aux USA, ont émaillé la capitale du Damagaram. Au devant de ces sorties qui ont occasionné beaucoup de blessés et d'énormes dégâts : des jeunes.
Une vue de la salle lors des travaux de groupes
Si aujourd’hui la situation s’est apaisée, il faut prendre toutes les précautions afin que cela ne se reproduise plus. C’est dans cette vision que sur appui de Unicef-Niger, une mission du Ministère de la jeunesse accompagnée du President du Conseil National de la jeunesse s’est rendu à Zinder. Le mot d’ordre est claire : la participation de la jeunesse dans la consolidation de la paix à Zinder. Pour y parvenir l’apport de tous les acteurs est de mise. Une rencontre à réunie la délégation et 30 jeunes des structures des jeunes de Zinder (“palais”, associations, …) mais aussi des représentants des élus locaux et la société civile. Durant deux jours, les participants à cette rencontre ont déterminé les moyens par lesquels eux mêmes, seront les acteurs d'une installation véritable de la quiétude dans leur région. Des débats très enrichissants, au cours desquels ces jeunes ont trouvé les réponses à plusieurs questions qu’ils se sont posées auparavant.
Au sortir de ces assises, la jeunesse du Damagaram à élaboré un plan d’action qu’elle compte mettre en oeuvre dans l’intervalle juillet  - décembre 2013 à travers trois mots clés : Organiser, former, sensibiliser.
Le nombre d’activités et leur pertinence témoignent de l’engagement de ces jeunes. Il s’agit entre autres de l’organisation d’une caravane de sensibilisation, des foras, de théâtres participatifs, des conférences sur la non violence, de la sensibilisation des parents à travers les prêches et les médias, de la pérennisation des écoles existantes, de la tenue de réunions périodiques pour analyser les défis qui se posent dans le secteur de la jeunesse de Zinder et y apporter des solutions concrètes, de la mise en place de comités de veille dans les quartiers tout en contrôlant les zones frontalières. Ces jeunes pensent aussi qu’une campagne de sensibilisation sur le danger des stupéfiants, le renouvellement des structures associatives ou encore une formation en leadership ; en gestion de conflits et montage des projets pourrons contribuer à consolider la quiétude.
Par Islamane Abdou


De gauche à droit : Mamane Ousmane, Responsable du développement des enfant et des jeunes à Unicef-Niger; Yazi Oumarou, DG de la Jeunesse; Aliou Oumarou Pdt Conseil de la jeunesse et Ambouta, Directeur e la Vie Associative


mardi 9 juillet 2013

Bourses OWSD pour les femmes des pays en développement: dépôt des dossiers jusqu’au 31 juillet 2013


L’organisation mondiale des femmes scientifiques du Tiers-monde (TWOWS) offre des bourses de formation postuniversitaire pour les femmes scientifiques en provenance d’Afrique sub-saharienne et des pays en développement. Ces Bourses permettent à ces femmes scientifiques de poursuivre leurs études postuniversitaires ciblées dans n’importe quel domaine des sciences naturelles. Ce programme débouche sur un doctorat dans un centre d’excellence (institutions / universités de recherche renommés)  basé dans le Sud (pays en développement) à l’extérieur du pays d’origine de la demandeuse. L’objectif général du programme est de contribuer à l’émergence d’une nouvelle génération de femmes leaders en science et technologie, et de promouvoir leur participation effective au développement scientifique et technologique de leur pays.
La date limite de soumission des candidatures est le 31 Juillet 2013.
Admissibilité:
  • Les bourses sont ouvertes aux jeunes femmes qualifiées diplômées en sciences (généralement moins de 40 ans) des pays d’Afrique sub-saharienne et en développement,
  • La qualification minimale des candidates est une Maîtrise (ou équivalent) dans le domaine des sciences naturelles ou des technologies de l’information,
  • Les candidates inscrites dans leur pays d’accueil ne seront pas considérées comme éligibles,
  • L’institut hôte où la demandeuse souhaite poursuivre son doctorat doit être dans un pays en développement autre que le sien,
  • La candidate doit être prête à retourner dans son pays après la fin de la bourse.
Durée de la bourse: Chaque bourse sera offerte pour un maximum de trois ans.
Ce que couvre la bourse : Chaque bourse couvrira les éléments suivants:
  • Les frais de voyage à destination et à partir (aller/retour) de l’institut d’accueil,
  • Une allocation mensuelle pour couvrir l’hébergement et la nourriture pendant le séjour dans le pays d’accueil, ce montant sera déterminé en consultation avec l’établissement d’accueil,
  • Le remboursement des frais de visa,
  • Une assurance maladie.
La bourse prendra également en charge une ou plusieurs des nouvelles possibilités de financement suivantes visant à:
  • Assister à une conférence internationale au cours de la période de la bourse;
  • Sur une base concurrentielle, la participation de la communication scientifique et un atelier de rédaction de la proposition, et
  • Sur une base concurrentielle, assister à la cinquième Assemblée Générale OWSD et la  Conférence internationale prévue pour 2014.
Une candidate déjà inscrite ou qui souhaite s’inscrire comme étudiante en doctorat dans son institut d’origine peut choisir une option sandwich, où une partie du programme de recherche est entreprise dans un institut d’accueil d’un autre pays en développement. Dans ce cas, la bourse prendra en charge les frais de déplacement, d’hébergement et de subsistance et cela seulement pendant le séjour dans l’institution d’accueil. La durée minimale est de six mois à l’étranger. La bourse n’offre pas de support pendant que la demandeuse est à l’institut d’origine. En parallèle, une candidate peut s’inscrire comme étudiante en recherche à plein temps dans un établissement en dehors de son pays, dans ce cas, la bourse apportera un appui (déplacement, d’hébergement et de subsistance) pour 3 ans. Ce sera à l’établissement d’accueil de fournir les équipements nécessaires tels que les frais de scolarité, la formation, la supervision, les fournitures de laboratoire, etc.
Critères de sélection: La sélection sera basée sur la compétence scientifique et le mérite.
Comment postuler:
  • Les candidates doivent remplir toutes les parties du formulaire de demande, et joindre des copies de tous les diplômes universitaires, et les transcriptions universitaire émises, qui devraient inclure les notes, les cours suivis, etc
  • Si la demandeuse est déjà admise dans un établissement d’excellence dans un pays en développement, une copie de la lettre d’acceptation de l’institution doit être jointe,
  • Si la demandeuse est inscrite pour un doctorat dans une institution dans son pays d’origine, et souhaite poursuivre une partie de ses recherches dans un autre établissement en vertu d’un “programme sandwich”, une lettre de recommandation du directeur de l’institut d’origine doit être jointe,
  • Les candidates doivent également présenter un plan de recherche pour leur programme de doctorat proposé (voir l’exemple ci-dessous). Dans le cas de l’option sandwich, le contour doit indiquer clairement quelles parties de ces travaux seront effectuées à l’institution d’accueil,
  • Deux lettres de référence de scientifiques de hauts niveaux qui connaissent bien les études du demandeur doivent être jointes à la demande dans des enveloppes scellées ou doivent être envoyées par courriel à info-at-owsdw.org. La ligne d’objet du courriel doit contenir: OWSD/PG/candidate’s Prenom. Seules les lettres de références signées seront acceptées,
  • Les demandes doivent être clairement dactylographiées en anglais et soigneusement remplies; OWSD ne traitera pas les demandes incomplètes et/ou illisibles. OWSD informera le demandeur aussitôt que la demande sera traitée.
Exemple de plan de recherche de programme de doctorat proposé :http://owsdw.ictp.it/Files%20for%20download/research-outline-sample

Article écrit par Soumana ZAKARY YAOU MAIGA, étudiante à l’école Nationale de Commerce et de Gestion de Casablanca

samedi 6 juillet 2013

Le camp national de la jeunesse se tiendra du 12 au 19 Août



C’est à Mainé Soroa dans la région de Diffa que se tiendra le rendez-vous annuel de la jeunesse nigérienne : le camp national de la jeunesse. Afin de déterminer les tâches à effectuer sur le terrain pour une bonne réussite de l’evenement, les membres chargé de l’organisation se sont rendus à Mainé Soroa. C’est le collège du département avec ses 24 classes, qui a été retenu comme site d’hébergement des 400 participants qui viendront de toutes les contrées du pays. Il ressort de cette visite que des efforts doivent être déployé afin de rendre l’école opérationnel le plus vite possible. Rendez-vous du donner et du recevoir, le camp national de la jeunesse est aussi l’occasion pour les jeunes de mener des activités d’interêt public au profit de la communauté qui les accueille. Ainsi, face aux menaces désertiques très importantes dans cette zone, les campeurs fixerons les dunes de sables, planterons des arbres…
A cet effet, le comité à demandé à ce que les jeunes qui seront désigné comme participants, soient des jeunes dynamiques et soucieux du développent de leur nation. Mainé Soroa, n’a pas été choisi au hasard, ce département regorge d’énormes potentialités culturelles et historiques. Plusieurs sites seront visités par les jeunes à l’exemple du palais du chef de canton de Mainé Soroa, du bâtiment de la préfecture qui date de la période coloniale, de la cuvette de Goudouma ou encore des dunes de sables avec leurs caractéristiques impressionnants.

Des innovations, il y aura dans l’édition de cette année, désormais ce sont les jeunes qui seront eux-mêmes au devant de l’organisation. Les campeurs bénéficierons grâce à l'appui de l'Unicef de formations en leadership, en consolidation de la paix, en vie associative...
Rendez-vous est alors pris pour le 12 Août 2013 à Mainé Soroa.  
Par Islamane Abdou

vendredi 5 juillet 2013

L’islam face à la violence en milieu jeune



C’est le thème de la conférence débat du Dimanche 30 Juin 2013 qui a eu lieu dans la salle de spectacle du CCFN (Centre Culturel Franco Nigérien) de Zinder  animée par Imam Aminou Cheick Moutari Sadi fondateur de la célèbre Medersa Cheick Moutari Malam Sadi de Djaguindi et Imam à la grande mosquée de l’autogare.  Cette 6ème conférence débat s’inscrit dans la série de  conférences que le CCFN en collaboration avec l’UNICEF organisent suite à l’enquête de terrain que cette institution a menée sur la violence en milieu jeune dans la ville de Zinder.
Après l’introduction faite par le Directeur du CCFN monsieur Bawa Souley Kaoumi, le conférencier  prend à son tour la parole tout en remerciant le public venu nombreux pour la circonstance au rang duquel le représentant de l’UNICEF monsieur Maman Ousmane et le directeur national de la jeunesse.
« Toute action tendant à créer un changement de comportement pour la promotion de la paix et de la non violence doit intégrer l’approche de l’islam pour être efficiente » dit le conférencier.
Ces genres  de comportements violents incompatibles à l’islam qu’affichent les jeunes, est ce une action spontanée de la part de ces derniers ?
Quels en sont les mobiles profonds ?
Tout d’abord, il définit le mot islam qui a pour racine sémitique « Salam » qui veut dire paix, quiétude, sécurité. Islam veut dire «  abandon volontaires aux desseins divins ». De part cette définition, nous pouvons dire que la paix est intrinsèque à l’islam.
En évoquant les facteurs qui génèrent la violence chez les jeunes, plusieurs raisons selon le conférencier sont à citer parmi lesquelles:
-       La mauvaise foi
-       La mauvaise éducation
-       La pauvreté
-       La drogue
-       L’injustice sociale
-       Les médias qui diffusent des films violents et qui incitent de fois la révolte au sein de cette jeunesse
-       La discrimination
-       La corruption
-       La colère
-       Le fait de maudire un enfant par les parents
Ainsi, selon Cheick Aminou, si nous voulons y remédier  à ces paramètres  de problèmes, agissons avant que les choses ne s’aggravent davantage.
- Nous devons renforcer la foi en Dieu
-Dirigeant ou simple citoyen, nous devons assumer pleinement nos responsabilités
-Apprenons à nos enfants les valeurs traditionnelles  et donnons les une éducation islamique
-Cherchons le savoir n’importe lequel
-Travaillons, cherchons pour nous même. Cela nous protégera de l’emprise de cette pauvreté qui déforme notre nature
-Faisons la Zakkat, soyons solidaires, faisons des dons aux vulnérables, créons des centres de réinsertions  sociales avec l’argent de Zakkat pour aider les cas sociaux.
-Multiplions les prêches  sur la non violence
-Intensifions des prières à l’égard de nos enfants.
En conclusion, le conférencier s’était appaisenti sur l’aspect de la foi et  insistait là-dessus. « Seule la foi en Dieu donne à la vie son véritable sens et seule la religion islamique peut véritablement changer les mentalités et les comportements dans notre communauté ».

Par Moustapha Bello Marka et Bachir Djibo